Lettre n° 1259
Par la grâce de D.ieu,
28 Mar’Hechvan 5712,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Zalman Chimeon(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, à laquelle étaient jointes vos mémoires des premières années(2), lorsque mon beau-père devint le Rabbi. Je vous en remercie beaucoup et vous demande instamment de poursuivre leur rédaction. En effet, les récits que vous notez sont qualitativement denses, mais quantitativement peu nombreux. A n’en pas douter, beaucoup d’autres sont restés dans votre souvenir. De plus, s’il vous est possible d’encourager ceux qui se souviennent de faits s’étant passés à la même époque à les rédiger, je vous prie de bien vouloir le faire ou bien de me dire qui ils sont, afin que je leur écrive directement.
Je regrette de ne pas avoir de nouvelles du Rav C. M.(3), le Cho’het. Vous voudrez bien me communiquer les informations dont vous disposez, puisqu’il se trouve à proximité de votre ville.
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion du 20 ‘Hechvan, que vous mettrez sûrement à la disposition du plus grand nombre.
Voici le point essentiel qui me conduit à vous écrire. Parmi ceux(4) qui vous ont accompagné, certains ne possèdent pas de diplôme(5). Je vous supplie donc, de toutes les manières possibles et même au delà de ce qui est possible, de leur faire passer un examen ou de leur enseigner les lois, de sorte qu’ils puissent compléter leur formation et obtenir ce diplôme pendant qu’ils se trouvent à Calmel.
Vous leur transmettrez également, en mon nom, que je souhaite à tout prix qu’ils reçoivent cette formation et qu’ils obtiennent ce diplôme, qu’il ne peut en aucune façon en être autrement. Pour dire vrai, il ne m’est même pas venu à l’esprit que ceux qui se sont déjà rendus plusieurs fois en Irlande pouvaient ne pas avoir un diplôme de Cho’het. Et, point n’est besoin d’insister sur ce qui est une évidence.
J’espère que vous-même, de votre côté et eux(4), du leur, ferez tout ce qui est nécessaire, dans ce domaine. Vous me réjouirez en m’annonçant la bonne nouvelle que tout cela a été concrètement suivi d’effet, que les préparatifs ont déjà commencé. Le moment venu, vous me direz que tout a été fait comme il fallait.
Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité de se préparer au mois de Kislev, qui approche, c'est-à-dire au 10 et au 19 Kislev, de même qu’à ‘Hanouka(6). Il est sûrement possible d’utiliser ces jours pour diffuser les sources de l’enseignement de nos maîtres et les pratiques ‘hassidiques qu’ils ont instaurées.
En saluant tout votre groupe et en souhaitant un bon mois à chacun en particulier,
Notes
(1) Le Rav Z. C. Dvorkin, qui se trouvait alors en Irlande. Voir, à son propos, la lettre n°788.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°1158. Voir aussi le Kovets Razach, page 72 à 76.
(3) Le Rav Chalom Mendel Kalmenson, parti en Irlande, comme le Rav Dvorkin, afin d’effectuer la Che’hita, pour que les réfugiés puissent disposer de viande.
(4) Les Cho’hatim.
(5) De Cho’het.
(6) Voir, à ce propos, les lettres n°1248 à 1252.
28 Mar’Hechvan 5712,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Zalman Chimeon(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, à laquelle étaient jointes vos mémoires des premières années(2), lorsque mon beau-père devint le Rabbi. Je vous en remercie beaucoup et vous demande instamment de poursuivre leur rédaction. En effet, les récits que vous notez sont qualitativement denses, mais quantitativement peu nombreux. A n’en pas douter, beaucoup d’autres sont restés dans votre souvenir. De plus, s’il vous est possible d’encourager ceux qui se souviennent de faits s’étant passés à la même époque à les rédiger, je vous prie de bien vouloir le faire ou bien de me dire qui ils sont, afin que je leur écrive directement.
Je regrette de ne pas avoir de nouvelles du Rav C. M.(3), le Cho’het. Vous voudrez bien me communiquer les informations dont vous disposez, puisqu’il se trouve à proximité de votre ville.
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion du 20 ‘Hechvan, que vous mettrez sûrement à la disposition du plus grand nombre.
Voici le point essentiel qui me conduit à vous écrire. Parmi ceux(4) qui vous ont accompagné, certains ne possèdent pas de diplôme(5). Je vous supplie donc, de toutes les manières possibles et même au delà de ce qui est possible, de leur faire passer un examen ou de leur enseigner les lois, de sorte qu’ils puissent compléter leur formation et obtenir ce diplôme pendant qu’ils se trouvent à Calmel.
Vous leur transmettrez également, en mon nom, que je souhaite à tout prix qu’ils reçoivent cette formation et qu’ils obtiennent ce diplôme, qu’il ne peut en aucune façon en être autrement. Pour dire vrai, il ne m’est même pas venu à l’esprit que ceux qui se sont déjà rendus plusieurs fois en Irlande pouvaient ne pas avoir un diplôme de Cho’het. Et, point n’est besoin d’insister sur ce qui est une évidence.
J’espère que vous-même, de votre côté et eux(4), du leur, ferez tout ce qui est nécessaire, dans ce domaine. Vous me réjouirez en m’annonçant la bonne nouvelle que tout cela a été concrètement suivi d’effet, que les préparatifs ont déjà commencé. Le moment venu, vous me direz que tout a été fait comme il fallait.
Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité de se préparer au mois de Kislev, qui approche, c'est-à-dire au 10 et au 19 Kislev, de même qu’à ‘Hanouka(6). Il est sûrement possible d’utiliser ces jours pour diffuser les sources de l’enseignement de nos maîtres et les pratiques ‘hassidiques qu’ils ont instaurées.
En saluant tout votre groupe et en souhaitant un bon mois à chacun en particulier,
Notes
(1) Le Rav Z. C. Dvorkin, qui se trouvait alors en Irlande. Voir, à son propos, la lettre n°788.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°1158. Voir aussi le Kovets Razach, page 72 à 76.
(3) Le Rav Chalom Mendel Kalmenson, parti en Irlande, comme le Rav Dvorkin, afin d’effectuer la Che’hita, pour que les réfugiés puissent disposer de viande.
(4) Les Cho’hatim.
(5) De Cho’het.
(6) Voir, à ce propos, les lettres n°1248 à 1252.