Lettre n° 1267

Par la grâce de D.ieu,
3 Kislev 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre demande d’une bénédiction afin de recouvrer une bonne santé. Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, j’en donnerai lecture, afin que les souhaits de votre cœur soient exaucés, de manière satisfaisante.

Vous savez que pour recevoir les bénédictions célestes, un homme doit forger, ici-bas, les réceptacles capables de les contenir. Or, la Torah est celui qui permet d’intégrer toutes les bénédictions.

Je vous propose donc de vous engager, sans en faire le voeu, à adopter les trois études qui sont le fait de tous et qui ont été instaurées par mon beau-père, le Rabbi. Il s’agit des Tehilim, selon leur répartition mensuelle, que l’on lit chaque jour, après la prière du matin, du ‘Houmach quotidien de la Paracha de la semaine, le dimanche du début de la Paracha jusqu’au Cheni, le lundi du Cheni au Chelichi et ainsi de suite, le Tanya, selon sa répartition annuelle.

Ces études constitueront les réceptacles capables de susciter la bénédiction et de l’intérioriser.

J’ai été satisfait d’apprendre par votre lettre que vous êtes un ‘Hassid(1), issu d’une famille ‘hassidique. Bien plus, vous êtes né le 13 Tichri, date de la Hilloula du Rabbi Maharach et cela a sûrement une signification. Je vous adresse, par envoi séparé, la biographie du Rabbi Maharach(2). Il serait bon que vous étudiez ses causeries, avec toute la concentration nécessaire. Celles-ci se trouvent dans la seconde partie de cette biographie.

A n’en pas douter, tout cela apportera la lumière et la vitalité à votre étude de la Torah, la pratique des Mitsvot et aussi dans l’existence quotidienne.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le destinataire de cette lettre revendiquait son appartenance à une famille de ‘Hassidim.
(2) Dont le Rabbi lui-même est l’auteur.