Lettre n° 1275
Par la grâce de D.ieu,
5 Kislev 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec satisfaction et joie votre lettre du lundi de la Parchat ‘Hayé Sarah. Je me demandais déjà pourquoi je n’avais pas eu de vos nouvelles depuis si longtemps. Mais, j’étais partiellement tranquillisé par la lettre que m’a écrite votre fils et qui me transmettait votre salut.
Je suis content que vous ayez trouvé un appartement. J’espère que vous y serez bien, de même que votre épouse, que vous utiliserez judicieusement votre temps pour raffermir votre état de santé. Chez les Juifs, celle du corps est directement liée à celle de l’âme, comme l’indique une lettre(1) que le Maguid de Mézéritch écrivit à son fils, Rabbi Avraham "l’ange". Ce dernier multipliait les jeûnes et les mortifications, au point d’être séparé de la matérialité du monde. Son père objectait souvent à ce comportement et il cherchait à le convaincre de ne pas servir D.ieu de cette manière.
Le père écrit donc au fils: "Un petit orifice dans le corps fait un trou béant dans l’âme". Et, nous pouvons le vérifier concrètement. Ceux qui veulent servir D.ieu et ne sont pas gênés en cela par leur corps, par exemple du fait de sa trop grande faiblesse, parviennent plus aisément à la plénitude.
Par ailleurs, de nombreux livres expliquent que le corps n’est pas la propriété de l’homme. Il appartient à D.ieu. Chacun est donc tenu de le préserver et de le protéger, sauf, bien entendu, s’il le fait au détriment de l’âme.
C’est la raison pour laquelle la loi juive considère que celui qui se fait du mal à lui-même devra en rendre compte devant le tribunal céleste, même si celui des hommes ne peut le condamner pour cela. Comme le dit l’Admour Hazaken(2), "un homme n’est pas maître de son corps. Il ne peut le frapper, l’humilier, le faire souffrir, d’une quelconque façon, sauf si c’est un moyen d’accéder à la Techouva. En pareil cas, la douleur est positive, puisqu’elle préserve l’âme de l’enfer".
J’espère que vous constituerez bientôt un cercle de connaissances sur lesquelles vous pourrez exercer une influence positive, afin que ces personnes recouvrent, en Floride(3), non seulement la santé du corps, mais aussi celle de l’âme.
Je profite de cette occasion pour vous joindre la première brochure(4) éditée à l’occasion du 19 Kislev, de même que le fascicule(4) paru pour cette date, à la fin duquel figurent quelques lettres de mon beau-père, le Rabbi.
Je souhaite que vous-même et votre épouse profitiez de votre séjour en Floride de la meilleure façon, dans tous les domaines, qu’il vous soit salutaire matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir Hatamim, volume 7, page 28-664.
(2) Lois des dégâts physiques et moraux, chapitre 4.
(3) Où l’on se rend d’ordinaire pour guérir physiquement.
(4) Racontant la libération de l’Admour Hazaken.
(5) Des enseignements du précédent Rabbi.
5 Kislev 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec satisfaction et joie votre lettre du lundi de la Parchat ‘Hayé Sarah. Je me demandais déjà pourquoi je n’avais pas eu de vos nouvelles depuis si longtemps. Mais, j’étais partiellement tranquillisé par la lettre que m’a écrite votre fils et qui me transmettait votre salut.
Je suis content que vous ayez trouvé un appartement. J’espère que vous y serez bien, de même que votre épouse, que vous utiliserez judicieusement votre temps pour raffermir votre état de santé. Chez les Juifs, celle du corps est directement liée à celle de l’âme, comme l’indique une lettre(1) que le Maguid de Mézéritch écrivit à son fils, Rabbi Avraham "l’ange". Ce dernier multipliait les jeûnes et les mortifications, au point d’être séparé de la matérialité du monde. Son père objectait souvent à ce comportement et il cherchait à le convaincre de ne pas servir D.ieu de cette manière.
Le père écrit donc au fils: "Un petit orifice dans le corps fait un trou béant dans l’âme". Et, nous pouvons le vérifier concrètement. Ceux qui veulent servir D.ieu et ne sont pas gênés en cela par leur corps, par exemple du fait de sa trop grande faiblesse, parviennent plus aisément à la plénitude.
Par ailleurs, de nombreux livres expliquent que le corps n’est pas la propriété de l’homme. Il appartient à D.ieu. Chacun est donc tenu de le préserver et de le protéger, sauf, bien entendu, s’il le fait au détriment de l’âme.
C’est la raison pour laquelle la loi juive considère que celui qui se fait du mal à lui-même devra en rendre compte devant le tribunal céleste, même si celui des hommes ne peut le condamner pour cela. Comme le dit l’Admour Hazaken(2), "un homme n’est pas maître de son corps. Il ne peut le frapper, l’humilier, le faire souffrir, d’une quelconque façon, sauf si c’est un moyen d’accéder à la Techouva. En pareil cas, la douleur est positive, puisqu’elle préserve l’âme de l’enfer".
J’espère que vous constituerez bientôt un cercle de connaissances sur lesquelles vous pourrez exercer une influence positive, afin que ces personnes recouvrent, en Floride(3), non seulement la santé du corps, mais aussi celle de l’âme.
Je profite de cette occasion pour vous joindre la première brochure(4) éditée à l’occasion du 19 Kislev, de même que le fascicule(4) paru pour cette date, à la fin duquel figurent quelques lettres de mon beau-père, le Rabbi.
Je souhaite que vous-même et votre épouse profitiez de votre séjour en Floride de la meilleure façon, dans tous les domaines, qu’il vous soit salutaire matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir Hatamim, volume 7, page 28-664.
(2) Lois des dégâts physiques et moraux, chapitre 4.
(3) Où l’on se rend d’ordinaire pour guérir physiquement.
(4) Racontant la libération de l’Admour Hazaken.
(5) Des enseignements du précédent Rabbi.