Lettre n° 1284
Par la grâce de D.ieu,
10 Kislev 5712,
Brooklyn,
A ma proche parente ...,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre, quelques lignes sans indication de date. Comme vous me l’avez demandé, je mentionnerai votre nom auprès du tombeau de mon beau-père, le Rabbi.
Je relève avec surprise, dans votre lettre, l’expression "s’il arrive quelque chose de malheureux". Il est sûrement inutile de vous dire à quel point il est important de placer sa confiance en D.ieu, en particulier d’après ce qu’établissent notre foi et notre Torah.
Combien plus est-ce le cas à l’heure actuelle, à une époque où nous sommes tous, par le simple fait de notre existence, des rescapés, des preuves tangibles de grands miracles. La simple pensée que puisse se produire un événement désagréable est donc déjà, par elle-même, un événement désagréable.
A notre époque, il y a fort à faire, dans tous les domaines. On peut constater que la tâche est importante et que le temps manque. Il est donc dommage de gaspiller des forces morales et de l’empressement, de cette façon, en ayant de telles pensées, alors qu’il est si important de construire et de raffermir.
Ceci concerne plus particulièrement ceux qui ont reçu en héritage les forces de plusieurs générations d’hommes hors du commun. Il est une faute inexcusable de ne pas faire usage de telles forces, de la manière qui vient d’être décrite.
S’il en est ainsi pour des personnes d’un certain âge, combien plus est-ce le cas pour ceux qui viennent de bâtir un foyer. Ceux-là n’ont pas le droit de se demander ce qu’il adviendra, alors qu’il faut agir. Certes, on ne parviendra pas à accomplir tout ce qui doit être fait, mais l’on ne peut pas, pour autant, se dispenser d’agir.
Vous prenez sans doute la part qui convient à l’oeuvre d’éducation des enfants, en Terre Sainte, car c’est là que la situation est la plus grave et la plus dangereuse. C’est là qu’il importe d’agir.
En saluant votre mari, bien que je ne le connaisse pas et avec ma bénédiction pour que vous puissiez mettre en pratique la devise du Baal Chem Tov, "servez D.ieu dans la joie", notre foi affirmant que chaque instant de la vie est consacré au service de D.ieu,
10 Kislev 5712,
Brooklyn,
A ma proche parente ...,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre, quelques lignes sans indication de date. Comme vous me l’avez demandé, je mentionnerai votre nom auprès du tombeau de mon beau-père, le Rabbi.
Je relève avec surprise, dans votre lettre, l’expression "s’il arrive quelque chose de malheureux". Il est sûrement inutile de vous dire à quel point il est important de placer sa confiance en D.ieu, en particulier d’après ce qu’établissent notre foi et notre Torah.
Combien plus est-ce le cas à l’heure actuelle, à une époque où nous sommes tous, par le simple fait de notre existence, des rescapés, des preuves tangibles de grands miracles. La simple pensée que puisse se produire un événement désagréable est donc déjà, par elle-même, un événement désagréable.
A notre époque, il y a fort à faire, dans tous les domaines. On peut constater que la tâche est importante et que le temps manque. Il est donc dommage de gaspiller des forces morales et de l’empressement, de cette façon, en ayant de telles pensées, alors qu’il est si important de construire et de raffermir.
Ceci concerne plus particulièrement ceux qui ont reçu en héritage les forces de plusieurs générations d’hommes hors du commun. Il est une faute inexcusable de ne pas faire usage de telles forces, de la manière qui vient d’être décrite.
S’il en est ainsi pour des personnes d’un certain âge, combien plus est-ce le cas pour ceux qui viennent de bâtir un foyer. Ceux-là n’ont pas le droit de se demander ce qu’il adviendra, alors qu’il faut agir. Certes, on ne parviendra pas à accomplir tout ce qui doit être fait, mais l’on ne peut pas, pour autant, se dispenser d’agir.
Vous prenez sans doute la part qui convient à l’oeuvre d’éducation des enfants, en Terre Sainte, car c’est là que la situation est la plus grave et la plus dangereuse. C’est là qu’il importe d’agir.
En saluant votre mari, bien que je ne le connaisse pas et avec ma bénédiction pour que vous puissiez mettre en pratique la devise du Baal Chem Tov, "servez D.ieu dans la joie", notre foi affirmant que chaque instant de la vie est consacré au service de D.ieu,