Lettre n° 1310
Par la grâce de D.ieu,
26 Kislev 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, par laquelle vous m’annoncez que votre fils a eu cinq ans et qu’il est entré au ‘Héder. Puisse D.ieu faire que vous l’éduquiez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec votre épouse, dans la largesse, la tranquillité de l’âme et celle du corps.
Lors de la réunion ‘hassidique du dernier Chabbat qui bénit le mois, a été expliquée la formule traditionnelle du peuple juif(1), "à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions", qui fait allusion aux trois Patriarches. En effet, la Torah introduit Yaakov, qui résidait dans la tente de Chem et d’Ever, évoquant la Loi Ecrite et la Loi Orale. Le dais nuptial renvoie à Its’hak, ligoté à l’endroit où fut bâti le Temple.
Dans le Midrach Chir Hachirim, de même que dans le Zohar, tome 3, page 3b et dans la Michna, à la fin du traité Taanit, nos Sages qualifient de "mariage" le jour que la Présence divine se révéla dans le Temple. Le Saint béni soit-Il entra alors sous le "dais nuptial", avec Israël. Différents textes de la ‘Hassidout le précisent, commentant l’affirmation de nos Sages, selon laquelle "la discussion des serviteurs des Patriarches est préférable(2)". C’est pour cela que le mariage d’Its’hak et de Rivka(3) est longuement décrit par la Torah. Il s’agit, en effet, d’un événement de portée générale, qui concerne tout Israël.
Enfin, les bonnes actions font allusion à Avraham, qui se distingua par ses actes de bienfaisance et, en particulier, par sa Tsédaka. Le Torah Or, au début de la Parchat Vaéra, explique que chacun doit trouver en lui l’équivalent des trois Patriarches, mais non celui des fils de Yaakov(4).
Vous me dites également, dans votre lettre, que vous voyagez à l’étranger, délégué par la Yechiva Loubavitch. Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite matérielle et spirituelle, conformément au dicton(5) de mon beau-père, le Rabbi, concernant les émissaires de nos institutions : "Ils doivent collecter des biens matériels et semer de la spiritualité".
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1298.
(2) A l’enseignement des fils.
(3) Qui fut réalisé par Eliézer, le serviteur d’Avraham.
(4) Chacun ne concernant que sa propre tribu.
(5) Voir, à ce propos, la lettre n°935.
26 Kislev 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, par laquelle vous m’annoncez que votre fils a eu cinq ans et qu’il est entré au ‘Héder. Puisse D.ieu faire que vous l’éduquiez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec votre épouse, dans la largesse, la tranquillité de l’âme et celle du corps.
Lors de la réunion ‘hassidique du dernier Chabbat qui bénit le mois, a été expliquée la formule traditionnelle du peuple juif(1), "à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions", qui fait allusion aux trois Patriarches. En effet, la Torah introduit Yaakov, qui résidait dans la tente de Chem et d’Ever, évoquant la Loi Ecrite et la Loi Orale. Le dais nuptial renvoie à Its’hak, ligoté à l’endroit où fut bâti le Temple.
Dans le Midrach Chir Hachirim, de même que dans le Zohar, tome 3, page 3b et dans la Michna, à la fin du traité Taanit, nos Sages qualifient de "mariage" le jour que la Présence divine se révéla dans le Temple. Le Saint béni soit-Il entra alors sous le "dais nuptial", avec Israël. Différents textes de la ‘Hassidout le précisent, commentant l’affirmation de nos Sages, selon laquelle "la discussion des serviteurs des Patriarches est préférable(2)". C’est pour cela que le mariage d’Its’hak et de Rivka(3) est longuement décrit par la Torah. Il s’agit, en effet, d’un événement de portée générale, qui concerne tout Israël.
Enfin, les bonnes actions font allusion à Avraham, qui se distingua par ses actes de bienfaisance et, en particulier, par sa Tsédaka. Le Torah Or, au début de la Parchat Vaéra, explique que chacun doit trouver en lui l’équivalent des trois Patriarches, mais non celui des fils de Yaakov(4).
Vous me dites également, dans votre lettre, que vous voyagez à l’étranger, délégué par la Yechiva Loubavitch. Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite matérielle et spirituelle, conformément au dicton(5) de mon beau-père, le Rabbi, concernant les émissaires de nos institutions : "Ils doivent collecter des biens matériels et semer de la spiritualité".
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1298.
(2) A l’enseignement des fils.
(3) Qui fut réalisé par Eliézer, le serviteur d’Avraham.
(4) Chacun ne concernant que sa propre tribu.
(5) Voir, à ce propos, la lettre n°935.