Lettre n° 1317
Par la grâce de D.ieu,
28 Kislev 5712,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Efraïm Eliézer Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie pour votre lettre du 21 Kislev. J’ai été satisfait d’apprendre que vous avez commencé l’étude de la ‘Hassidout avec le Sidour. Puisse D.ieu faire que vous connaissiez également la réussite dans le temps, comme le montre la Mitsva des lumières de ‘Hanouka, que l’on peut accomplir de façon ordinaire, de façon meilleure ou de la façon la meilleure(2).
Ceci peut être comparé au miracle lui-même qui, selon l’avis de plusieurs Sages des dernières générations, aurait pu être allumé avec de l’huile impure, s’agissant d’un sacrifice publique. Le Juste et grand Rav d’Ostrovtsa(3) le discute longuement, comme à son habitude, dans son livre qui vient d’être imprimé(4).
Mais, un miracle, correspondant à la façon meilleure, se produisit et l’on trouva la fiole d’huile. Un second miracle eut lieu, introduisant la façon la meilleure, et cette quantité d’huile brûla pendant huit jours, tout comme la harpe, dans le monde futur, aura huit cordes. Or, tout le peuple adopte la façon la meilleure d’accomplir la Mitsva.
J’attends de vos bonnes nouvelles, concernant les actions positives menées dans le domaine de l’éducation, qui est lié à ‘Hanouka. Son caractère vertueux est symbolisé par le fait que la fiole portait le sceau du Grand Prêtre.
N. B. : J’ai bien reçu votre lettre datée de la quatrième bougie. Je vous remercie d’avoir noté vos souvenirs des jours lumineux et de ce que vous vous rappelez de vos ancêtres.
Jeudi dernier, alors que je me trouvais près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, j’ai mentionné votre nom, pour la satisfaction de tous vos besoins. Je vous en préviens donc, conformément à l’enseignement de nos Sages, selon lequel "celui qui donne(5)... doit le lui faire savoir".
Lorsque vous m’avez rapporté ce que dit le Ramban sur le fait de voir le visage du Juste, il me semble vous avoir répondu que j’avais vu cela dans un certain livre. Je l’ai effectivement trouvé dans le Vayossef Avraham, du Rav Lipchits, paru à Munkatch, en 5691(6), au paragraphe 34. Il y est précisé que ceci est évoqué également dans le Divreï Torah, tome 1, paragraphe 27, du Rabbi de Munkatch.
Je vous joins le compte rendu de ce qui a été dit devant les élèves, au cinquième soir de ‘Hanouka.
Vous me dites que vous vous souvenez qu’il prenait le Chamach(7) des mains de son petit-fils, après avoir récité la bénédiction. On peut s’interroger, à ce propos, si l’on considère le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, chapitre 167, paragraphe 3.
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son propos, les lettres n°906, 1376, 1414 et 1509.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) Rabbi Meïr Ye’hyel Holtschtok, d’Ostrovtsa.
(4) Meïr Eïneï ‘Ha’hamim, édition de New York 5710, tome 1, chapitre 44.
(5) Un cadeau à son ami.
(6) 1931.
(7) La lumière de ‘Hanouka servant à allumer toutes les autres.
28 Kislev 5712,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Efraïm Eliézer Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie pour votre lettre du 21 Kislev. J’ai été satisfait d’apprendre que vous avez commencé l’étude de la ‘Hassidout avec le Sidour. Puisse D.ieu faire que vous connaissiez également la réussite dans le temps, comme le montre la Mitsva des lumières de ‘Hanouka, que l’on peut accomplir de façon ordinaire, de façon meilleure ou de la façon la meilleure(2).
Ceci peut être comparé au miracle lui-même qui, selon l’avis de plusieurs Sages des dernières générations, aurait pu être allumé avec de l’huile impure, s’agissant d’un sacrifice publique. Le Juste et grand Rav d’Ostrovtsa(3) le discute longuement, comme à son habitude, dans son livre qui vient d’être imprimé(4).
Mais, un miracle, correspondant à la façon meilleure, se produisit et l’on trouva la fiole d’huile. Un second miracle eut lieu, introduisant la façon la meilleure, et cette quantité d’huile brûla pendant huit jours, tout comme la harpe, dans le monde futur, aura huit cordes. Or, tout le peuple adopte la façon la meilleure d’accomplir la Mitsva.
J’attends de vos bonnes nouvelles, concernant les actions positives menées dans le domaine de l’éducation, qui est lié à ‘Hanouka. Son caractère vertueux est symbolisé par le fait que la fiole portait le sceau du Grand Prêtre.
N. B. : J’ai bien reçu votre lettre datée de la quatrième bougie. Je vous remercie d’avoir noté vos souvenirs des jours lumineux et de ce que vous vous rappelez de vos ancêtres.
Jeudi dernier, alors que je me trouvais près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, j’ai mentionné votre nom, pour la satisfaction de tous vos besoins. Je vous en préviens donc, conformément à l’enseignement de nos Sages, selon lequel "celui qui donne(5)... doit le lui faire savoir".
Lorsque vous m’avez rapporté ce que dit le Ramban sur le fait de voir le visage du Juste, il me semble vous avoir répondu que j’avais vu cela dans un certain livre. Je l’ai effectivement trouvé dans le Vayossef Avraham, du Rav Lipchits, paru à Munkatch, en 5691(6), au paragraphe 34. Il y est précisé que ceci est évoqué également dans le Divreï Torah, tome 1, paragraphe 27, du Rabbi de Munkatch.
Je vous joins le compte rendu de ce qui a été dit devant les élèves, au cinquième soir de ‘Hanouka.
Vous me dites que vous vous souvenez qu’il prenait le Chamach(7) des mains de son petit-fils, après avoir récité la bénédiction. On peut s’interroger, à ce propos, si l’on considère le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, chapitre 167, paragraphe 3.
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son propos, les lettres n°906, 1376, 1414 et 1509.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) Rabbi Meïr Ye’hyel Holtschtok, d’Ostrovtsa.
(4) Meïr Eïneï ‘Ha’hamim, édition de New York 5710, tome 1, chapitre 44.
(5) Un cadeau à son ami.
(6) 1931.
(7) La lumière de ‘Hanouka servant à allumer toutes les autres.