Lettre n° 1324
Par la grâce de D.ieu,
1er Tévet 5712,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Simon(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir les nouvelles que vous m’avez données de la réunion ‘hassidique du 19 Kislev, "fête de toutes les fêtes". Mais, il est dommage que vous soyez resté dans les généralités. Les bonnes résolutions prises par les présents seront sûrement suivies d’effet, durant l’année qui vient, pour nous et pour tout Israël, pour le bien. Nos Sages soulignent, en effet, que l’action est essentielle, et non la théorie.
Néanmoins, il serait bon de rappeler, de temps à autre, à ceux qui ont participé à cette réunion, qu’ils doivent mettre en pratique ces décisions. Nos Sages constatent que le fait de se réunir de cette façon crée un rapprochement. Il serait donc judicieux, à l’occasion d’une prochaine réunion ‘hassidique, de souligner la nécessité de tenir ses engagements.
Puisse D.ieu faire que chacun d’entre nous utilise concrètement les forces qui lui ont été accordées. Lorsqu’on l’on se sanctifie quelque peu ici-bas, on reçoit de D.ieu une immense sanctification et l’on vient en aide à celui qui désire se purifier. Et, la ‘Hassidout explique, dans le Likouteï Torah, à la Parchat Devarim, page 88b, la différence entre "se purifier" et "être pur". En effet, se purifier consiste aussi à purifier les autres(2).
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et dans l’attente de vos bonnes nouvelles, je conclus en saluant tous les ‘Hassidim et tous vos proches.
M. Schneerson,
N. B. : Vous me dites que, au cours des visites que vous avez faites dans différents pays, vous êtes entré en compte avec des Juifs qui, pour l’heure, ne respectent pas encore la Torah et les Mitsvot et vous faites remarquer que certains vous en tiennent rigueur.
Voici ma réponse.
L’optique de Loubavitch a toujours été de n’écarter personne, pas même ceux qui appartiennent à la catégorie que vous décrivez. Bien au contraire, il faut les rapprocher de leur Père Qui se trouve dans les cieux, par des paroles agréables et des marques de proximité.
Bien évidemment, il faut être prudent, en la matière et, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, dans l’une de ses causeries: "Il ne faut pas descendre vers l’autre, mais, au contraire, élever l’autre vers soi". Toutefois, il est bien clair qu’il faut tendre la main à celui qui a besoin d’aide. Parfois, cette main doit même être très longue.
Pour peu que l’on prenne cette précaution, la réussite est pratiquement systématique. On met en évidence ce qui est positif, en écartant ce qui est mauvais. Et l’assurance nous a été donnée que nous connaîtrons la réussite.
Notes
(1) Le Rav S. Jacobson. Voir, à son propos, la lettre n°869.
(2) Ce verbe peut se lire à la fois Litaher, se purifier soi-même et Letaher, purifier les autres.
1er Tévet 5712,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Simon(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir les nouvelles que vous m’avez données de la réunion ‘hassidique du 19 Kislev, "fête de toutes les fêtes". Mais, il est dommage que vous soyez resté dans les généralités. Les bonnes résolutions prises par les présents seront sûrement suivies d’effet, durant l’année qui vient, pour nous et pour tout Israël, pour le bien. Nos Sages soulignent, en effet, que l’action est essentielle, et non la théorie.
Néanmoins, il serait bon de rappeler, de temps à autre, à ceux qui ont participé à cette réunion, qu’ils doivent mettre en pratique ces décisions. Nos Sages constatent que le fait de se réunir de cette façon crée un rapprochement. Il serait donc judicieux, à l’occasion d’une prochaine réunion ‘hassidique, de souligner la nécessité de tenir ses engagements.
Puisse D.ieu faire que chacun d’entre nous utilise concrètement les forces qui lui ont été accordées. Lorsqu’on l’on se sanctifie quelque peu ici-bas, on reçoit de D.ieu une immense sanctification et l’on vient en aide à celui qui désire se purifier. Et, la ‘Hassidout explique, dans le Likouteï Torah, à la Parchat Devarim, page 88b, la différence entre "se purifier" et "être pur". En effet, se purifier consiste aussi à purifier les autres(2).
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et dans l’attente de vos bonnes nouvelles, je conclus en saluant tous les ‘Hassidim et tous vos proches.
M. Schneerson,
N. B. : Vous me dites que, au cours des visites que vous avez faites dans différents pays, vous êtes entré en compte avec des Juifs qui, pour l’heure, ne respectent pas encore la Torah et les Mitsvot et vous faites remarquer que certains vous en tiennent rigueur.
Voici ma réponse.
L’optique de Loubavitch a toujours été de n’écarter personne, pas même ceux qui appartiennent à la catégorie que vous décrivez. Bien au contraire, il faut les rapprocher de leur Père Qui se trouve dans les cieux, par des paroles agréables et des marques de proximité.
Bien évidemment, il faut être prudent, en la matière et, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, dans l’une de ses causeries: "Il ne faut pas descendre vers l’autre, mais, au contraire, élever l’autre vers soi". Toutefois, il est bien clair qu’il faut tendre la main à celui qui a besoin d’aide. Parfois, cette main doit même être très longue.
Pour peu que l’on prenne cette précaution, la réussite est pratiquement systématique. On met en évidence ce qui est positif, en écartant ce qui est mauvais. Et l’assurance nous a été donnée que nous connaîtrons la réussite.
Notes
(1) Le Rav S. Jacobson. Voir, à son propos, la lettre n°869.
(2) Ce verbe peut se lire à la fois Litaher, se purifier soi-même et Letaher, purifier les autres.