Lettre n° 1341
Par la grâce de D.ieu,
12 Tévet 5712,
Brooklyn,
Au grands Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
et se consacre fidèlement aux besoins communautaires,
le Rav Mi’haël(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec satisfaction votre lettre du lundi de la Parchat Vaygach et la précédente, dans lesquelles vous me décrivez la réunion ‘hassidique du 19 et du 20 Kislev. Vous me parlez aussi de l’argent offert, à l’occasion de ‘Hanouka, aux élèves qui étudient la ‘Hassidout(2). Je vous remercie beaucoup d’avoir organisé tout cela comme il le fallait. Puissent ces réalisations positives avoir un effet concret, car l’acte prime.
Je vous joins le compte rendu des propos que j’ai tenu ici, devant les élèves qui sont venus me voir, à l’occasion de l’allumage de la cinquième bougie de ‘Hanouka. Vous saurez sûrement les exprimer dans des termes qui seront parlants pour ceux qui les entendront. Peut-être seront-ils traduits en Hébreu, ces jours-ci(3). Si c’est le cas, un exemplaire vous en sera adressé pour que vous puissiez en donner une copie à chaque élève.
Vous me dites que les élèves qui n’ont pas encore commencé l’étude de la ‘Hassidout voudraient également recevoir cet argent et qu’ils s’engagent à entreprendre cette étude. Néanmoins, le moment n’est pas venu de leur donner cet argent. Ils l’obtiendront par la suite. Il faut étudier la ‘Hassidout pour elle-même et non pour recevoir de l’argent, à ‘Hanouka. S’ils s’engagent, sans condition préalable, dans cette étude, ils en tireront un grand profit, dépassant largement celui de l’argent de ‘Hanouka. Nos Sages font remarquer que "cent pièces sont incluses dans deux cents"(4).
Pour votre part, vous pourrez leur suggérer que de telles occasions se présenteront encore, à l’avenir. Il est donc préférable de commencer cette étude sans condition préalable.
Je vous joins un exemplaire de ma lettre, rédigée à l’occasion de "la fête de toutes les fêtes", le 19 Kislev, qui, me semble-t-il, ne vous a pas encore été adressée.
Notes
(1) Le Rav M. Lipsker, de Meknès. Voir, à son propos, la lettre n°1251.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°1290.
(3) Ils sont, en effet, rédigés en Yiddish.
(4) L’élément le plus faible est partie intégrante du plus fort. En l’occurrence, étudier la ‘Hassidout apporte plus que de recevoir l’argent de ‘Hanouka.
12 Tévet 5712,
Brooklyn,
Au grands Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
et se consacre fidèlement aux besoins communautaires,
le Rav Mi’haël(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec satisfaction votre lettre du lundi de la Parchat Vaygach et la précédente, dans lesquelles vous me décrivez la réunion ‘hassidique du 19 et du 20 Kislev. Vous me parlez aussi de l’argent offert, à l’occasion de ‘Hanouka, aux élèves qui étudient la ‘Hassidout(2). Je vous remercie beaucoup d’avoir organisé tout cela comme il le fallait. Puissent ces réalisations positives avoir un effet concret, car l’acte prime.
Je vous joins le compte rendu des propos que j’ai tenu ici, devant les élèves qui sont venus me voir, à l’occasion de l’allumage de la cinquième bougie de ‘Hanouka. Vous saurez sûrement les exprimer dans des termes qui seront parlants pour ceux qui les entendront. Peut-être seront-ils traduits en Hébreu, ces jours-ci(3). Si c’est le cas, un exemplaire vous en sera adressé pour que vous puissiez en donner une copie à chaque élève.
Vous me dites que les élèves qui n’ont pas encore commencé l’étude de la ‘Hassidout voudraient également recevoir cet argent et qu’ils s’engagent à entreprendre cette étude. Néanmoins, le moment n’est pas venu de leur donner cet argent. Ils l’obtiendront par la suite. Il faut étudier la ‘Hassidout pour elle-même et non pour recevoir de l’argent, à ‘Hanouka. S’ils s’engagent, sans condition préalable, dans cette étude, ils en tireront un grand profit, dépassant largement celui de l’argent de ‘Hanouka. Nos Sages font remarquer que "cent pièces sont incluses dans deux cents"(4).
Pour votre part, vous pourrez leur suggérer que de telles occasions se présenteront encore, à l’avenir. Il est donc préférable de commencer cette étude sans condition préalable.
Je vous joins un exemplaire de ma lettre, rédigée à l’occasion de "la fête de toutes les fêtes", le 19 Kislev, qui, me semble-t-il, ne vous a pas encore été adressée.
Notes
(1) Le Rav M. Lipsker, de Meknès. Voir, à son propos, la lettre n°1251.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°1290.
(3) Ils sont, en effet, rédigés en Yiddish.
(4) L’élément le plus faible est partie intégrante du plus fort. En l’occurrence, étudier la ‘Hassidout apporte plus que de recevoir l’argent de ‘Hanouka.