Lettre n° 1455
Par la grâce de D.ieu,
9 Adar 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, écrite à l’issue du Chabbat Terouma. J’y ai appris avec peine que votre épouse ne se sent pas bien. Bien plus, vous précisez, dans votre lettre, qu’elle est "très faible". Sans doute, cette précision est-elle inspirée par votre amertume personnelle, s’ajoutant à celle de votre épouse, de même qu’à son état nerveux.
Vous devez, l’un et l’autre, renforcer votre confiance en D.ieu, Qui, à chaque instant, conduit à l’existence le monde, avec tout ce qu’il renferme et donc également votre propre monde et celui de vos enfants. Il vous accorde Sa Providence, afin que vous ne manquiez de rien, de même que vos enfants.
Dès lors, pourquoi vous mêler de ce qui concerne D.ieu Lui-même ? Pourquoi vous préoccuper de la manière dont Il satisfera plus tard vos besoins ? D.ieu sait tout et Il vous a déjà accordé votre subsistance, dans la largesse, pendant les dix jours qui séparent Roch Hachana de Yom Kippour, comme le soulignent nos Sages. Bien plus, à cela s’ajoute tout ce que vous consacrez à l’éducation de vos enfants, sur la voie de la Torah. Et cette éducation commence dès que l’enfant reçoit son âme divine, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, dernière édition, fin du chapitre 4, dans la parenthèse. Si vous adoptiez cette attitude, vous pourriez vérifier tout cela concrètement.
Je vous joins le fascicule édité à l’occasion de Pourim, auquel vous apporterez sûrement la diffusion qui convient.
Je suis désolé de n’avoir eu aucune information sur l’action menée par l’organisation de la jeunesse ‘Habad, à l’occasion de la Hilloula du 10 Chevat et également de cette fête de Pourim. Il semble que le désaccord en soit la cause. Jusqu'à quand serons-nous confrontés à ce problème ? Nos maîtres ne le condamnent-ils pas fermement, depuis plusieurs générations ? L’intellect ne peut-il donc pas diriger le sentiment, au moins pour ce qui concerne l’action concrète ?
Bien évidemment, mes propos ne s’adressent pas à vous personnellement, mais à tous les jeunes. Néanmoins, puisque cela vous concerne également, vous aurez à cœur de réparer ce qui doit l’être au plus vite, en particulier à l’occasion des jours de Pourim, qui réalisent la transformation, comme l’expliquent le Torah Or et plusieurs autres textes de ‘Hassidout.
C’est ainsi que l’on transforme l’obscurité en lumière. Il faut donc faire usage de l’ardeur et de l’indignation qui servaient auparavant pour la dispute, afin de réparer concrètement ce qui doit l’être. Réfléchissez donc à quel point il y a lieu d’avoir pitié de moi-même et de vous. Dans quoi m’implique-t-on ? De quelle manière utilise-t-on les forces, matérielles et spirituelles, dont on dispose ?
Avec ma bénédiction pour ressentir la joie de Pourim comme il convient et pour la prolonger tout au long de l’année,
9 Adar 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, écrite à l’issue du Chabbat Terouma. J’y ai appris avec peine que votre épouse ne se sent pas bien. Bien plus, vous précisez, dans votre lettre, qu’elle est "très faible". Sans doute, cette précision est-elle inspirée par votre amertume personnelle, s’ajoutant à celle de votre épouse, de même qu’à son état nerveux.
Vous devez, l’un et l’autre, renforcer votre confiance en D.ieu, Qui, à chaque instant, conduit à l’existence le monde, avec tout ce qu’il renferme et donc également votre propre monde et celui de vos enfants. Il vous accorde Sa Providence, afin que vous ne manquiez de rien, de même que vos enfants.
Dès lors, pourquoi vous mêler de ce qui concerne D.ieu Lui-même ? Pourquoi vous préoccuper de la manière dont Il satisfera plus tard vos besoins ? D.ieu sait tout et Il vous a déjà accordé votre subsistance, dans la largesse, pendant les dix jours qui séparent Roch Hachana de Yom Kippour, comme le soulignent nos Sages. Bien plus, à cela s’ajoute tout ce que vous consacrez à l’éducation de vos enfants, sur la voie de la Torah. Et cette éducation commence dès que l’enfant reçoit son âme divine, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, dernière édition, fin du chapitre 4, dans la parenthèse. Si vous adoptiez cette attitude, vous pourriez vérifier tout cela concrètement.
Je vous joins le fascicule édité à l’occasion de Pourim, auquel vous apporterez sûrement la diffusion qui convient.
Je suis désolé de n’avoir eu aucune information sur l’action menée par l’organisation de la jeunesse ‘Habad, à l’occasion de la Hilloula du 10 Chevat et également de cette fête de Pourim. Il semble que le désaccord en soit la cause. Jusqu'à quand serons-nous confrontés à ce problème ? Nos maîtres ne le condamnent-ils pas fermement, depuis plusieurs générations ? L’intellect ne peut-il donc pas diriger le sentiment, au moins pour ce qui concerne l’action concrète ?
Bien évidemment, mes propos ne s’adressent pas à vous personnellement, mais à tous les jeunes. Néanmoins, puisque cela vous concerne également, vous aurez à cœur de réparer ce qui doit l’être au plus vite, en particulier à l’occasion des jours de Pourim, qui réalisent la transformation, comme l’expliquent le Torah Or et plusieurs autres textes de ‘Hassidout.
C’est ainsi que l’on transforme l’obscurité en lumière. Il faut donc faire usage de l’ardeur et de l’indignation qui servaient auparavant pour la dispute, afin de réparer concrètement ce qui doit l’être. Réfléchissez donc à quel point il y a lieu d’avoir pitié de moi-même et de vous. Dans quoi m’implique-t-on ? De quelle manière utilise-t-on les forces, matérielles et spirituelles, dont on dispose ?
Avec ma bénédiction pour ressentir la joie de Pourim comme il convient et pour la prolonger tout au long de l’année,