Lettre n° 1463

Par la grâce de D.ieu,
20 Adar 5712,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chlomo Yossef(1),

J’ai appris, avec douleur, le malheur qui s’est produit et la perte de votre épouse, la Rabbanit. D.ieu vous consolera, parmi les autres endeuillés de Sion et de Jérusalem(2).

Puisse D.ieu faire que vous ne rencontriez plus la souffrance et la peine, que vous ne connaissiez plus que le bien et le bonheur, la tranquillité du cœur et du cerveau, la réussite dans votre œuvre, dans votre étude de la Torah et dans vos responsabilités communautaires.

Avec ma bénédiction,

N. B. : J’ai entendu des ‘Hassidim raconter que, lors du décès de son épouse, la Rabbanit, le Tséma’h Tsédek(2) était particulièrement amer.

Il cita, à plusieurs reprises, le passage du Zohar, tome 3, page 5a, qui parle d’un "roi sans reine". Puis, l’un de ses fils lui dit : "Je t’ai moi-même entendu citer l’explication de nos Sages, au traité Kiddouchin 30b, selon laquelle le verset "passe ta vie avec cette femme" fait allusion à la Torah. Le Tséma’h Tsédek lui répondit : "Tu m’as consolé, mon fils, tu m’as consolé".

Notes

(1) Le Rav C. Y. Zevin. Voir, à son propos, la lettre n°1354.
(2) Formule traditionnelle de consolation des endeuillés.
(3) Il fut le seul, avec le Rabbi, à perdre son épouse. Tous les autres maîtres de la ‘Hassidout quittèrent ce monde avant leur épouse.