Lettre n° 1467

Par la crainte de D.ieu,
26 Adar 5712,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai appris avec satisfaction que l’on vous propose deux partis. J’espère que vous vous y intéresserez et que vous choisirez celui qui vous convient le mieux.

Il est sans doute inutile de souligner que, si une réflexion méticuleuse est nécessaire avant d’accepter de se marier, on doit également savoir qu’une connaissance intégrale d’une personne ne peut être obtenue d’emblée. Il faut donc s’en remettre à D.ieu, Qui dirige le grand monde, mais également le petit monde que constitue chaque personne. A n’en pas douter, il permettra de choisir ce qui est le mieux.

Il faut donc renforcer son attachement à D.ieu, en avançant sur le chemin de la Torah et des Mitsvot. Mais, D.ieu demande également que l’on forge, en toute situation, un réceptacle, en empruntant les voies de la nature. Il faut donc s’intéresser personnellement à tout ce qui doit être accompli et cela est vrai également pour un mariage.

Pour autant, il ne faut pas aller à l’autre extrême et accepter le premier parti qui se présente. Mais, il ne faut pas non plus être trop difficile.

J’espère que votre état de santé est meilleur et que vous m’annoncerez bientôt une bonne nouvelle. Vous me direz que vous avez trouvé celui qui vous est destiné, afin de bâtir une maison juive, un foyer heureux dans tous les domaines.

Avec ma bénédiction et dans l’attente de cette bonne nouvelle,