Lettre n° 1476

Par la grâce de D.ieu,
Veille de Roch ‘Hodech Nissan 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

A l’occasion de la fête de Pessa’h, qui approche, je voudrais vous exprimer mes chaleureux souhaits pour que vous la célébriez de manière cachère et avec la joie d’un véritable "temps de notre libération", physique et morale à la fois, car ces deux dimensions sont indissociables.

En notre génération, en cette période du talon du Machia’h, qui, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, "se trouve derrière notre mur", il est particulièrement important d’accorder toute l’attention nécessaire et de faire porter tous les efforts sur l’éducation de la jeune génération.

En effet, la Torah, Torah de Vérité et Torah de vie apporte la liberté à l’homme et nos Sages disent, au sixième chapitre du traité Avot, que "seul est libre celui qui étudie la Torah".

La fête de Pessa’h souligne particulièrement l’importance de l’éducation. Ainsi, la célébration du Séder commence par les questions que posent les enfants. Différentes actions sont alors entreprises pour qu’ils ne dorment pas, physiquement et encore moins moralement.

De même, la fin de Pessa’h commémore le passage de la mer Rouge et nos Sages soulignent, dans le Midrach Chemot Rabba que "les nourrissons et les tous petits enfants, nés en Egypte, reconnurent alors D.ieu les premiers".

Je conclus comme je commençais, en vous souhaitant une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,