Lettre n° 1486
Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5712,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Adar, par laquelle vous m’apprenez que votre fille ‘Hanna a eu une fille, qu’elle a appelée Rivka.
Je vous exprime, par la présente, ma bénédiction, une bénédiction de Mazal Tov. Elle l’éduquera, avec son mari, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la tranquillité morale et physique.
Conformément à l’enseignement du Rabbi Rachab, notre coutume est de dire, également pour la naissance d’une fille, "à la Torah(2), au dais nuptial et aux bonnes actions". Nos Sages expliquent, en effet, au traité Bera’hot 17a(3) : "En quoi consiste le mérite des femmes ? Elles conduisent... elles envoient... elles attendent".
J’ai lu, avec satisfaction, dans votre lettre, que vous donnez des cours de Torah, dans votre synagogue, certains d’entre eux portant également sur la ‘Hassidout. Mais, je suis un peu surpris que vous ne me donniez aucune précision sur ces cours de ‘Hassidout pendant la semaine. Il devrait y en avoir au moins un, portant sur le Tanya. Nos Sages disent que trois jours ne doivent pas se passer sans qu’on entende des mots de la Torah. Et, il doit en être de même pour ce qui concerne la ‘Hassidout. Mais, peut-être n’y a-t-il là qu’une omission de votre part et sans doute enseignez-vous la ‘Hassidout également pendant la semaine.
Sûrement y a-t-il aussi des réunions ‘hassidiques, de temps à autre, dans la synagogue, bien que vous n’en parliez pas. Il est clair qu’elles doivent avoir lieu pendant chaque Chabbat qui bénit le mois(4), conformément à la décision de mon beau-père, le Rabbi.
Vous souhaitez recevoir le texte des causeries du Chabbat qui bénit le mois et votre requête est justifiée. Mais, que puis-je faire? J’ai une charge de travail considérable, à laquelle s’ajoutent mes occupations, qui absorbent tout mon temps. Malgré cela, je m’efforce de le faire(5), dans toute la mesure du possible. Je vous joins le discours ‘hassidique du 10 Chevat et la causerie de la cinquième bougie de ‘Hanouka, dont j’ai relu récemment la traduction en Hébreu.
Je vous joins une copie de la lettre adressée à tous, à l’occasion de la fête de Pessa’h(6). Il serait bon de la diffuser, de la manière qui convient, car elle a un contenu général, qui ne concerne pas seulement les ‘Hassidim, mais s’applique à tous.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour la réussite dans votre mission sacrée,
Notes
(1) Le Rav M. Axelrod. Voir, à son propos, la lettre n°474.
(2) Bien qu’une femme ne soit pas tenue d’étudier la Torah.
(3) "Rav dit à Rabbi ‘Hya : En quoi consiste le mérite des femmes ? Elles conduisent leurs enfants à la synagogue, elles envoient leur mari dans la maison des sages. Puis, elles attendent leur mari, jusqu'à leur retour de la maison des sages".
(4) Le dernier Chabbat du mois, au cours duquel est récitée la bénédiction du mois suivant.
(5) De vérifier la rédaction de ses discours publics, afin de permettre leur diffusion.
(6) Il s’agit de la lettre n°1477.
4 Nissan 5712,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Adar, par laquelle vous m’apprenez que votre fille ‘Hanna a eu une fille, qu’elle a appelée Rivka.
Je vous exprime, par la présente, ma bénédiction, une bénédiction de Mazal Tov. Elle l’éduquera, avec son mari, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la tranquillité morale et physique.
Conformément à l’enseignement du Rabbi Rachab, notre coutume est de dire, également pour la naissance d’une fille, "à la Torah(2), au dais nuptial et aux bonnes actions". Nos Sages expliquent, en effet, au traité Bera’hot 17a(3) : "En quoi consiste le mérite des femmes ? Elles conduisent... elles envoient... elles attendent".
J’ai lu, avec satisfaction, dans votre lettre, que vous donnez des cours de Torah, dans votre synagogue, certains d’entre eux portant également sur la ‘Hassidout. Mais, je suis un peu surpris que vous ne me donniez aucune précision sur ces cours de ‘Hassidout pendant la semaine. Il devrait y en avoir au moins un, portant sur le Tanya. Nos Sages disent que trois jours ne doivent pas se passer sans qu’on entende des mots de la Torah. Et, il doit en être de même pour ce qui concerne la ‘Hassidout. Mais, peut-être n’y a-t-il là qu’une omission de votre part et sans doute enseignez-vous la ‘Hassidout également pendant la semaine.
Sûrement y a-t-il aussi des réunions ‘hassidiques, de temps à autre, dans la synagogue, bien que vous n’en parliez pas. Il est clair qu’elles doivent avoir lieu pendant chaque Chabbat qui bénit le mois(4), conformément à la décision de mon beau-père, le Rabbi.
Vous souhaitez recevoir le texte des causeries du Chabbat qui bénit le mois et votre requête est justifiée. Mais, que puis-je faire? J’ai une charge de travail considérable, à laquelle s’ajoutent mes occupations, qui absorbent tout mon temps. Malgré cela, je m’efforce de le faire(5), dans toute la mesure du possible. Je vous joins le discours ‘hassidique du 10 Chevat et la causerie de la cinquième bougie de ‘Hanouka, dont j’ai relu récemment la traduction en Hébreu.
Je vous joins une copie de la lettre adressée à tous, à l’occasion de la fête de Pessa’h(6). Il serait bon de la diffuser, de la manière qui convient, car elle a un contenu général, qui ne concerne pas seulement les ‘Hassidim, mais s’applique à tous.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour la réussite dans votre mission sacrée,
Notes
(1) Le Rav M. Axelrod. Voir, à son propos, la lettre n°474.
(2) Bien qu’une femme ne soit pas tenue d’étudier la Torah.
(3) "Rav dit à Rabbi ‘Hya : En quoi consiste le mérite des femmes ? Elles conduisent leurs enfants à la synagogue, elles envoient leur mari dans la maison des sages. Puis, elles attendent leur mari, jusqu'à leur retour de la maison des sages".
(4) Le dernier Chabbat du mois, au cours duquel est récitée la bénédiction du mois suivant.
(5) De vérifier la rédaction de ses discours publics, afin de permettre leur diffusion.
(6) Il s’agit de la lettre n°1477.