Lettre n° 1508
11 Nissan 5712,
Brooklyn, New York,
Dans la causerie du dernier jour de Pessa’h imprimée à la fin de ce fascicule(1), mon beau-père, le Rabbi, annonce la nécessité de "purifier l’atmosphère en y introduisant des mots de la Torah. La santé de chacun dépend de cette atmosphère. Si elle est faite de Torah et de Mitsvot, la vie est saine. Si elle véhicule le scepticisme, ce qu’à D.ieu ne plaise, elle expose à un danger(2) et l’on peut alors contracter différentes maladies contagieuses".
S’il en est ainsi pour un homme en bonne santé, combien plus est-ce le cas pour celui qui est faible. Et, s’il est malade, même légèrement, le danger est encore plus grand. A fortiori, l’est-il s’il s’agit d’une maladie grave.
Nos Sages disent(3) que "la maladie, c’est le mauvais penchant". C’est seulement dans le monde futur que D.ieu le fera disparaître(4). Il est à l’origine de la maladie grave, l’envie de ce qui est interdit et de la maladie légère, l’envie de ce qui est permis(5).
Il cite, tout particulièrement, à ce propos, la sortie d’Egypte, la consommation de la Matsa et l’interdiction du ‘Hamets, à Pessa’h. Il est dit que "le peuple se sauva"(6), car le mal des âmes juives conservait encore toute sa force, dans le côté gauche du coeur(7), puisque leur impureté ne leur fut retirée qu’au moment du don de la Torah. Puis, ils la contractèrent, de nouveau, lors de la faute du veau d’or(8).
Israël était alors comparable au fils unique du roi qui tombe malade. En pareil cas, celui-ci doit prendre un aliment de guérison(9) et faire disparaître toute autre nourriture de la maison(10).
La purification de l’atmosphère est ainsi définie et la nécessité en est clairement soulignée. Elle est possible en pensant aux mots de la Torah, des Tehilim, de la Michna, du Tanya et en les prononçant, comme cette causerie l’explique précisément.
C’est également de cette façon que l’on hâte le moment de la délivrance. Alors, "le ‘Hamets ne pourra plus dominer et causer du tort à Israël". Bien plus, le mauvais penchant, également appelé ‘Hamets, sera brûlé par l’intense lumière de Mal’hout et s’accomplira la promesse selon laquelle "ce n’est pas(11) à la hâte que vous sortirez, vous ne vous enfuirez pas, car D.ieu marchera devant vous", très bientôt et véritablement de nos jours.
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre du Rabbi fut écrite comme introduction au fascicule, du précédent Rabbi, édité à l’occasion de Pessa’h 5712, qui est imprimé dans le Séfer Hamaamarim Kountrassim, tome 3.
(2) Le Rabbi note, en bas de page: "Voir les lois des opinions du Rambam, au début du chapitre 6".
(3) Le Rabbi note, en bas de page: "Midrach Vaykra Rabba, chapitre 16, paragraphe 8. Voir dans le Sidour, Chemoné Essré de la semaine, le discours ‘hassidique intitulé "qui est comme Toi", le discours "et Moché implora" du Tséma’h Tsédek, dans le second tome du Dére’h Mitsvoté’ha, le chapitre 3 du Kountrass Ets ‘Haïm".
(4) Le Rabbi note, en bas de page: "Traité Soukka 52a. Les Justes, dépourvus de mauvais penchant, sont peu nombreux, comme l’expliquent les chapitres 1 et 14 du Tanya".
(5) Le Rabbi note, en bas de page: "Voir la séquence de discours ‘hassidiques Veka’ha 5637, au paragraphe 63".
(6) D’Egypte.
(7) Le Rabbi note, en bas de page: "Chapitre 31 du Tanya".
(8) Le Rabbi note, en bas de page: "C’est ce que dit le Zohar, tome 1, page 52b, page 126b, tome 3, page 193b. Les traités Chabbat 146a et Avoda Zara 22b disent qu’ils ne contractèrent pas, de nouveau, cette impureté. C’est aussi l’avis du Zohar, tome 3, page 14b. En fait, le Nitsoutseï Orot explique qu’ils la retrouvèrent partiellement. On consultera aussi le Maharcha sur le traité Yebamot 103b, le Torah Or Michpatim, au début du discours "et ils virent". Ce point ne sera pas développé ici".
(9) En l’occurrence, la Matsa.
(10) Le Rabbi note, en bas de page: "Zohar, tome 2, page 183b et Mikdach Méle’h, à cette même référence".
(11) Le Rabbi note, en bas de page: "Voir le Chneï Lou’hot Haberit, traité Pessa’him, troisième commentaire et le début de la séquence Veka’ha, précédemment citée".
Brooklyn, New York,
Dans la causerie du dernier jour de Pessa’h imprimée à la fin de ce fascicule(1), mon beau-père, le Rabbi, annonce la nécessité de "purifier l’atmosphère en y introduisant des mots de la Torah. La santé de chacun dépend de cette atmosphère. Si elle est faite de Torah et de Mitsvot, la vie est saine. Si elle véhicule le scepticisme, ce qu’à D.ieu ne plaise, elle expose à un danger(2) et l’on peut alors contracter différentes maladies contagieuses".
S’il en est ainsi pour un homme en bonne santé, combien plus est-ce le cas pour celui qui est faible. Et, s’il est malade, même légèrement, le danger est encore plus grand. A fortiori, l’est-il s’il s’agit d’une maladie grave.
Nos Sages disent(3) que "la maladie, c’est le mauvais penchant". C’est seulement dans le monde futur que D.ieu le fera disparaître(4). Il est à l’origine de la maladie grave, l’envie de ce qui est interdit et de la maladie légère, l’envie de ce qui est permis(5).
Il cite, tout particulièrement, à ce propos, la sortie d’Egypte, la consommation de la Matsa et l’interdiction du ‘Hamets, à Pessa’h. Il est dit que "le peuple se sauva"(6), car le mal des âmes juives conservait encore toute sa force, dans le côté gauche du coeur(7), puisque leur impureté ne leur fut retirée qu’au moment du don de la Torah. Puis, ils la contractèrent, de nouveau, lors de la faute du veau d’or(8).
Israël était alors comparable au fils unique du roi qui tombe malade. En pareil cas, celui-ci doit prendre un aliment de guérison(9) et faire disparaître toute autre nourriture de la maison(10).
La purification de l’atmosphère est ainsi définie et la nécessité en est clairement soulignée. Elle est possible en pensant aux mots de la Torah, des Tehilim, de la Michna, du Tanya et en les prononçant, comme cette causerie l’explique précisément.
C’est également de cette façon que l’on hâte le moment de la délivrance. Alors, "le ‘Hamets ne pourra plus dominer et causer du tort à Israël". Bien plus, le mauvais penchant, également appelé ‘Hamets, sera brûlé par l’intense lumière de Mal’hout et s’accomplira la promesse selon laquelle "ce n’est pas(11) à la hâte que vous sortirez, vous ne vous enfuirez pas, car D.ieu marchera devant vous", très bientôt et véritablement de nos jours.
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre du Rabbi fut écrite comme introduction au fascicule, du précédent Rabbi, édité à l’occasion de Pessa’h 5712, qui est imprimé dans le Séfer Hamaamarim Kountrassim, tome 3.
(2) Le Rabbi note, en bas de page: "Voir les lois des opinions du Rambam, au début du chapitre 6".
(3) Le Rabbi note, en bas de page: "Midrach Vaykra Rabba, chapitre 16, paragraphe 8. Voir dans le Sidour, Chemoné Essré de la semaine, le discours ‘hassidique intitulé "qui est comme Toi", le discours "et Moché implora" du Tséma’h Tsédek, dans le second tome du Dére’h Mitsvoté’ha, le chapitre 3 du Kountrass Ets ‘Haïm".
(4) Le Rabbi note, en bas de page: "Traité Soukka 52a. Les Justes, dépourvus de mauvais penchant, sont peu nombreux, comme l’expliquent les chapitres 1 et 14 du Tanya".
(5) Le Rabbi note, en bas de page: "Voir la séquence de discours ‘hassidiques Veka’ha 5637, au paragraphe 63".
(6) D’Egypte.
(7) Le Rabbi note, en bas de page: "Chapitre 31 du Tanya".
(8) Le Rabbi note, en bas de page: "C’est ce que dit le Zohar, tome 1, page 52b, page 126b, tome 3, page 193b. Les traités Chabbat 146a et Avoda Zara 22b disent qu’ils ne contractèrent pas, de nouveau, cette impureté. C’est aussi l’avis du Zohar, tome 3, page 14b. En fait, le Nitsoutseï Orot explique qu’ils la retrouvèrent partiellement. On consultera aussi le Maharcha sur le traité Yebamot 103b, le Torah Or Michpatim, au début du discours "et ils virent". Ce point ne sera pas développé ici".
(9) En l’occurrence, la Matsa.
(10) Le Rabbi note, en bas de page: "Zohar, tome 2, page 183b et Mikdach Méle’h, à cette même référence".
(11) Le Rabbi note, en bas de page: "Voir le Chneï Lou’hot Haberit, traité Pessa’him, troisième commentaire et le début de la séquence Veka’ha, précédemment citée".