Lettre n° 1511
Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me parlez de monsieur ... et de sa famille. Il souffre de différents maux et son épouse n’est pas non plus en bonne santé. Vous sollicitez une bénédiction pour eux.
Il faut leur expliquer que le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il est le seul Maître du monde et de ce qu’il contient. Il est Lui-même le bien, la bonté et la miséricorde. Il nous suffit donc de forger des réceptacles adaptés pour susciter et intégrer Ses bénédictions célestes. Les réceptacles d’un homme et d’une femme juifs sont la Torah et les Mitsvot.
Dans la vie physique, celui qui mange du pain parce qu’il a faim ou boit de l’eau parce qu’il a soif, ne se préoccupe pas de comprendre intellectuellement de quelle manière le pain calme la faim et l’eau assouvit la soif. Et, il en est de même dans la vie morale. Lorsque l’âme a faim et soif de Torah et de Mitsvot, l’acte est essentiel et il faut, avant tout, assouvir cette faim et cette soif, grâce à la Torah et aux Mitsvot.
De la sorte, l’âme sera plus saine et plus forte. Elle comprendra donc plus aisément et en moins de temps ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, malgré les limites inhérentes à l’intellect humain. En revanche, il ne faut pas inverser l’ordre et dire : "Nous comprendrons et c’est ensuite seulement que nous ferons".
Il en est donc de même pour monsieur... Il est certain que D.ieu lui enverra la guérison. Mais, il ne doit pas, lui-même, fixer des conditions, affirmer qu’il doit d’abord guérir et ensuite, s’il en a le temps, il essayera de comprendre pourquoi la Torah et les Mitsvot sont nécessaires, puis, il s’efforcera d’étudier la Torah et de mettre en pratique les Mitsvot.
Une telle situation évoque celle du malade affirmant qu’il ne prendra aucun médicament avant d’avoir achevé ses études de médecine, de comprendre logiquement l’effet des médicaments sur sa maladie. C’est, bien au contraire, en prenant ces médicaments qu’il renforcera son esprit et pourra encore plus rapidement avoir accès à la connaissance.
Lorsque monsieur... commencera à respecter les Mitsvot, en particulier à mettre les Tefilin et à manger cacher, lorsque son épouse aura un foyer cacher et allumera les bougies à la veille du Chabbat et des fêtes, lorsqu’avant cet allumage, elle apportera sa contribution à la Tsédaka de Rabbi Meïr Baal Haness, D.ieu améliorera rapidement leur état de santé.
Avec ma bénédiction de Pessa’h cacher et joyeux pour vous-même et pour tous ceux qui vous suivent,
13 Nissan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me parlez de monsieur ... et de sa famille. Il souffre de différents maux et son épouse n’est pas non plus en bonne santé. Vous sollicitez une bénédiction pour eux.
Il faut leur expliquer que le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il est le seul Maître du monde et de ce qu’il contient. Il est Lui-même le bien, la bonté et la miséricorde. Il nous suffit donc de forger des réceptacles adaptés pour susciter et intégrer Ses bénédictions célestes. Les réceptacles d’un homme et d’une femme juifs sont la Torah et les Mitsvot.
Dans la vie physique, celui qui mange du pain parce qu’il a faim ou boit de l’eau parce qu’il a soif, ne se préoccupe pas de comprendre intellectuellement de quelle manière le pain calme la faim et l’eau assouvit la soif. Et, il en est de même dans la vie morale. Lorsque l’âme a faim et soif de Torah et de Mitsvot, l’acte est essentiel et il faut, avant tout, assouvir cette faim et cette soif, grâce à la Torah et aux Mitsvot.
De la sorte, l’âme sera plus saine et plus forte. Elle comprendra donc plus aisément et en moins de temps ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, malgré les limites inhérentes à l’intellect humain. En revanche, il ne faut pas inverser l’ordre et dire : "Nous comprendrons et c’est ensuite seulement que nous ferons".
Il en est donc de même pour monsieur... Il est certain que D.ieu lui enverra la guérison. Mais, il ne doit pas, lui-même, fixer des conditions, affirmer qu’il doit d’abord guérir et ensuite, s’il en a le temps, il essayera de comprendre pourquoi la Torah et les Mitsvot sont nécessaires, puis, il s’efforcera d’étudier la Torah et de mettre en pratique les Mitsvot.
Une telle situation évoque celle du malade affirmant qu’il ne prendra aucun médicament avant d’avoir achevé ses études de médecine, de comprendre logiquement l’effet des médicaments sur sa maladie. C’est, bien au contraire, en prenant ces médicaments qu’il renforcera son esprit et pourra encore plus rapidement avoir accès à la connaissance.
Lorsque monsieur... commencera à respecter les Mitsvot, en particulier à mettre les Tefilin et à manger cacher, lorsque son épouse aura un foyer cacher et allumera les bougies à la veille du Chabbat et des fêtes, lorsqu’avant cet allumage, elle apportera sa contribution à la Tsédaka de Rabbi Meïr Baal Haness, D.ieu améliorera rapidement leur état de santé.
Avec ma bénédiction de Pessa’h cacher et joyeux pour vous-même et pour tous ceux qui vous suivent,