Lettre n° 1515
Par la grâce de D.ieu,
Veille de la fête de Pessa’h 5712,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
A l’occasion de Pessa’h, que nous nous apprêtons à célébrer, avec tout le peuple juif, je voudrais vous souhaiter une fête cachère et joyeuse. Que Pessa’h soit pour vous réellement une fête joyeuse.
Vous savez sans doute ce que raconte le Midrach, qui explique que les Juifs furent libérés d’Egypte par le mérite des femmes vertueuses de cette époque(1).
L’un des actes vertueux de ces femmes était le suivant. Sans s’affecter devant toutes les difficultés et l’obscurité de l’exil, surtout pendant les dernières décennies(2), elles eurent une confiance indéfectible en D.ieu, furent certaines qu’Il tiendrait Sa promesse et les libérerait. Elles ne savaient pas quand interviendrait la délivrance et, de temps à autres, les décrets du Pharaon devenaient plus sévères, plus inhumains.
Ce fut en particulier le cas des décisions qu’il prit à l’égard des enfants et, point le plus douloureux, il dit: "Vous jetterez dans le fleuve tout enfant qui naîtra". Pour autant, leur espoir n’en fut pas affaibli. Elles s’employèrent à former la jeune génération, sans tenir compte de ces brimades, bien qu’elles ne savaient pas comment sauver les enfants qui allaient naître, comment contourner l’ordre de jeter tout enfant dans le fleuve.
Cette confiance et cette détermination, mettant de côté tous les obstacles suscités par la rationalité humaine, était basé sur le fait que D.ieu est le Maître du monde entier. Nul ne peut donc se dresser contre Lui. C’est ainsi que ces femmes formèrent des dizaines, des centaines de milliers d’enfants qui, les premiers, "reconnurent D.ieu", lors du passage de la mer Rouge, puis reçurent la Torah, près du mont Sinaï et constituèrent ainsi le peuple juif.
Chaque idée de la Torah délivre un enseignement à tous, en particulier à nous et à vous. En l’occurrence, il convient de raffermir sa confiance en D.ieu, Qui, seul, dirige le monde. Nul ne peut contredire Ses plans, même si la nature laisse à penser qu’il pourrait en être autrement.
D.ieu tiendra donc Sa promesse et tous ceux qui sont attachés à Lui, auront confiance en Lui, baseront leur vie sur la Torah et les Mitsvot. Dès lors, Il satisfera tous leurs besoins, leur accordera, en particulier, des enfants, qui auront de longs jours et de bonnes années.
En Egypte, on ne voyait pas, selon les règles de la nature, comment la délivrance était possible. Pour autant, leur confiance en D.ieu n’en fut pas diminuée. Les Juifs eurent des enfants et les éduquèrent, convaincus que ceux-ci vivraient longtemps. Il faut souhaiter qu’il en soit de même, à notre époque. En raffermissant notre confiance en D.ieu, nous mériterons tous la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour avoir beaucoup de satisfaction et de santé, pour de longs jours et de bonnes années,
Notes
(1) Voir la lettre précédente, s’adressant aux associations féminines, alors que celle-ci est destinée à toutes les femmes.
(2) De l’exil d’Egypte.
Veille de la fête de Pessa’h 5712,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
A l’occasion de Pessa’h, que nous nous apprêtons à célébrer, avec tout le peuple juif, je voudrais vous souhaiter une fête cachère et joyeuse. Que Pessa’h soit pour vous réellement une fête joyeuse.
Vous savez sans doute ce que raconte le Midrach, qui explique que les Juifs furent libérés d’Egypte par le mérite des femmes vertueuses de cette époque(1).
L’un des actes vertueux de ces femmes était le suivant. Sans s’affecter devant toutes les difficultés et l’obscurité de l’exil, surtout pendant les dernières décennies(2), elles eurent une confiance indéfectible en D.ieu, furent certaines qu’Il tiendrait Sa promesse et les libérerait. Elles ne savaient pas quand interviendrait la délivrance et, de temps à autres, les décrets du Pharaon devenaient plus sévères, plus inhumains.
Ce fut en particulier le cas des décisions qu’il prit à l’égard des enfants et, point le plus douloureux, il dit: "Vous jetterez dans le fleuve tout enfant qui naîtra". Pour autant, leur espoir n’en fut pas affaibli. Elles s’employèrent à former la jeune génération, sans tenir compte de ces brimades, bien qu’elles ne savaient pas comment sauver les enfants qui allaient naître, comment contourner l’ordre de jeter tout enfant dans le fleuve.
Cette confiance et cette détermination, mettant de côté tous les obstacles suscités par la rationalité humaine, était basé sur le fait que D.ieu est le Maître du monde entier. Nul ne peut donc se dresser contre Lui. C’est ainsi que ces femmes formèrent des dizaines, des centaines de milliers d’enfants qui, les premiers, "reconnurent D.ieu", lors du passage de la mer Rouge, puis reçurent la Torah, près du mont Sinaï et constituèrent ainsi le peuple juif.
Chaque idée de la Torah délivre un enseignement à tous, en particulier à nous et à vous. En l’occurrence, il convient de raffermir sa confiance en D.ieu, Qui, seul, dirige le monde. Nul ne peut contredire Ses plans, même si la nature laisse à penser qu’il pourrait en être autrement.
D.ieu tiendra donc Sa promesse et tous ceux qui sont attachés à Lui, auront confiance en Lui, baseront leur vie sur la Torah et les Mitsvot. Dès lors, Il satisfera tous leurs besoins, leur accordera, en particulier, des enfants, qui auront de longs jours et de bonnes années.
En Egypte, on ne voyait pas, selon les règles de la nature, comment la délivrance était possible. Pour autant, leur confiance en D.ieu n’en fut pas diminuée. Les Juifs eurent des enfants et les éduquèrent, convaincus que ceux-ci vivraient longtemps. Il faut souhaiter qu’il en soit de même, à notre époque. En raffermissant notre confiance en D.ieu, nous mériterons tous la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour avoir beaucoup de satisfaction et de santé, pour de longs jours et de bonnes années,
Notes
(1) Voir la lettre précédente, s’adressant aux associations féminines, alors que celle-ci est destinée à toutes les femmes.
(2) De l’exil d’Egypte.