Lettre n° 1539
Par la grâce de D.ieu,
3 Iyar 5712,
Brooklyn,
Au jeune homme, ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Morde’haï,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Nissan, par laquelle vous m’apprenez que vous vous êtes fiancé avec Léa Reïzel et que vous avez décidé d’habiter à Sefrya(1). Vous avez décidé de vous marier cet été.
Puisse D.ieu faire que ceci soit avec un bon Mazal, en un moment bon et fructueux. Vous bâtirez un foyer juif, basé sur la Torah et les Mitsvot, telles qu’elles sont expliquées et éclairées par le luminaire de la Torah, qui est la ‘Hassidout.
Vous me dites que votre fiancée a pratiquement un an de plus que vous, qu’elle s’appelle Léa Reïzel mais qu’on la nomme couramment Reïzel, alors que votre propre mère s’appelle Myriam Léa(2). Le Tséma’h Tsédek dit, à ce propos, dans ses responsa Even Haézer, chapitre 143, que “ il n’y a absolument rien à craindre ”. Vous consulterez également sa décision hala’hique, au chapitre 116, qui, a fortiori, s’applique à votre cas.
Vous me demandez s’il faut que tous vous appellent Avraham Morde’haï ou bien s’il suffit que l’on vous donne ces deux noms lorsque vous êtes appelé à la Torah ou bien que vous signez ainsi. Il n’y a pas de règle, en la matière et je n’ai pas reçu d’instruction, à ce propos. Vous continuerez à adopter le comportement que vous avez eu jusqu'à maintenant.
Néanmoins, je vois une contradiction entre le début et la fin de votre lettre. Au début de celle-ci, vous me dites que vous vous appelez Avraham Morde’haï Chmouel, puis, par la suite, vous n’écrivez plus que Avraham Morde’haï.
Vous évoquez le temps que vous fixez pour vos études de la Torah, en plus de celles qui concernent chacun(3). J’ai écrit, il y a quelques temps(4), que chaque ‘Hassid doit avoir deux études de la partie révélée de la Torah et deux autres de la ‘Hassidout, l’une profonde et l’autre, plus superficielle, chaque jour ou, tout au moins, quelques fois par semaine.
Il faudrait parvenir à ce que trois jours ne passent pas sans que l’on ait une étude profonde. Sur quel livre ou quel recueil de discours ‘hassidiques doit porter votre étude? Vous prendrez conseil, à ce propos, auprès des ‘Hassidim âgés et vous vous conformerez à ce qu’ils vous diront.
Avec ma bénédiction de Mazal Tov et de réussite dans tous les domaines, matériels et spirituels,
Notes
(1) A Kfar ‘Habad.
(2) Voir également la lettre n°901.
(3) Il s’agit du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, que l’on doit étudier chaque jour.
(4) Voir la lettre n°1510.
3 Iyar 5712,
Brooklyn,
Au jeune homme, ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Morde’haï,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Nissan, par laquelle vous m’apprenez que vous vous êtes fiancé avec Léa Reïzel et que vous avez décidé d’habiter à Sefrya(1). Vous avez décidé de vous marier cet été.
Puisse D.ieu faire que ceci soit avec un bon Mazal, en un moment bon et fructueux. Vous bâtirez un foyer juif, basé sur la Torah et les Mitsvot, telles qu’elles sont expliquées et éclairées par le luminaire de la Torah, qui est la ‘Hassidout.
Vous me dites que votre fiancée a pratiquement un an de plus que vous, qu’elle s’appelle Léa Reïzel mais qu’on la nomme couramment Reïzel, alors que votre propre mère s’appelle Myriam Léa(2). Le Tséma’h Tsédek dit, à ce propos, dans ses responsa Even Haézer, chapitre 143, que “ il n’y a absolument rien à craindre ”. Vous consulterez également sa décision hala’hique, au chapitre 116, qui, a fortiori, s’applique à votre cas.
Vous me demandez s’il faut que tous vous appellent Avraham Morde’haï ou bien s’il suffit que l’on vous donne ces deux noms lorsque vous êtes appelé à la Torah ou bien que vous signez ainsi. Il n’y a pas de règle, en la matière et je n’ai pas reçu d’instruction, à ce propos. Vous continuerez à adopter le comportement que vous avez eu jusqu'à maintenant.
Néanmoins, je vois une contradiction entre le début et la fin de votre lettre. Au début de celle-ci, vous me dites que vous vous appelez Avraham Morde’haï Chmouel, puis, par la suite, vous n’écrivez plus que Avraham Morde’haï.
Vous évoquez le temps que vous fixez pour vos études de la Torah, en plus de celles qui concernent chacun(3). J’ai écrit, il y a quelques temps(4), que chaque ‘Hassid doit avoir deux études de la partie révélée de la Torah et deux autres de la ‘Hassidout, l’une profonde et l’autre, plus superficielle, chaque jour ou, tout au moins, quelques fois par semaine.
Il faudrait parvenir à ce que trois jours ne passent pas sans que l’on ait une étude profonde. Sur quel livre ou quel recueil de discours ‘hassidiques doit porter votre étude? Vous prendrez conseil, à ce propos, auprès des ‘Hassidim âgés et vous vous conformerez à ce qu’ils vous diront.
Avec ma bénédiction de Mazal Tov et de réussite dans tous les domaines, matériels et spirituels,
Notes
(1) A Kfar ‘Habad.
(2) Voir également la lettre n°901.
(3) Il s’agit du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, que l’on doit étudier chaque jour.
(4) Voir la lettre n°1510.