Lettre n° 1551
Par la grâce de D.ieu,
6 Iyar 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec satisfaction, par votre lettre, que vous avez fixé un temps pour étudier la ‘Hassidout. Néanmoins, je regrette qu’après tant d’années au cours desquelles vous-même et la famille... habitez à..., vous n’ayez pas eu la possibilité de réunir au moins une dizaine de personnes, qui participent avec vous à cette étude.
Est-il concevable que vous vous soyez installé, avec toute votre famille, à... uniquement pour gagner votre vie ou pour obtenir un soutien financier au profit de la Yechiva ? Certes, assurer le financement de ceux qui se consacrent à l’étude de la Torah est particulièrement important. Commentant le verset “ Ceux qui la soutiennent sont heureux ”, le Zohar dit : “ Ne lis pas Meouchar, heureux, mais Merocho, à Sa Tête ”, comme le discours ‘hassidique de mon beau-père, le Rabbi, intitulé “ Elle est un arbre de vie pour ceux qui s’attachent à elle ”, prononcé à Sim’hat Torah 5699.
Malgré tout cela, il ne faut pas oublier la Torah elle-même. On ne peut pas se contenter de soutenir financièrement ceux qui le font. Vous consulterez, à ce propos, le traité Ketouvot 111b, selon lequel seul celui qui est incapable d’étudier personnellement la Torah peut s’acquitter de son obligation en agissant ainsi. Bien évidemment, cela ne s’applique pas à ceux qui ont eu le mérite de recevoir une éducation de Torah, en particulier dans le cadre de la Yechiva Loubavitch.
Il est clair et évident que vous devez étudier la Torah vous-même et vous efforcer que les autres prennent également part à l’enseignement dont vous avez eu le mérite d’avoir connaissance. Il doit donc être une certitude, pour vous et pour la famille..., que vous ne vous trouvez pas à... uniquement pour des raisons matérielles, y compris les plus élevées. Vous devez également y rechercher la spiritualité.
Vous devez être le guide spirituel et le canal véhiculant la lumière de la ‘Hassidout à ... et dans sa région. Si l’on attend de vous un tel accomplissement, vous possédez sûrement toutes les forces nécessaires pour le mener à bien. Si vous faites des efforts en ce sens, ils seront couronnés de succès, conformément à la promesse de l’Admour Hazaken.
Avec ma bénédiction de réussite collective et personnelle,
6 Iyar 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec satisfaction, par votre lettre, que vous avez fixé un temps pour étudier la ‘Hassidout. Néanmoins, je regrette qu’après tant d’années au cours desquelles vous-même et la famille... habitez à..., vous n’ayez pas eu la possibilité de réunir au moins une dizaine de personnes, qui participent avec vous à cette étude.
Est-il concevable que vous vous soyez installé, avec toute votre famille, à... uniquement pour gagner votre vie ou pour obtenir un soutien financier au profit de la Yechiva ? Certes, assurer le financement de ceux qui se consacrent à l’étude de la Torah est particulièrement important. Commentant le verset “ Ceux qui la soutiennent sont heureux ”, le Zohar dit : “ Ne lis pas Meouchar, heureux, mais Merocho, à Sa Tête ”, comme le discours ‘hassidique de mon beau-père, le Rabbi, intitulé “ Elle est un arbre de vie pour ceux qui s’attachent à elle ”, prononcé à Sim’hat Torah 5699.
Malgré tout cela, il ne faut pas oublier la Torah elle-même. On ne peut pas se contenter de soutenir financièrement ceux qui le font. Vous consulterez, à ce propos, le traité Ketouvot 111b, selon lequel seul celui qui est incapable d’étudier personnellement la Torah peut s’acquitter de son obligation en agissant ainsi. Bien évidemment, cela ne s’applique pas à ceux qui ont eu le mérite de recevoir une éducation de Torah, en particulier dans le cadre de la Yechiva Loubavitch.
Il est clair et évident que vous devez étudier la Torah vous-même et vous efforcer que les autres prennent également part à l’enseignement dont vous avez eu le mérite d’avoir connaissance. Il doit donc être une certitude, pour vous et pour la famille..., que vous ne vous trouvez pas à... uniquement pour des raisons matérielles, y compris les plus élevées. Vous devez également y rechercher la spiritualité.
Vous devez être le guide spirituel et le canal véhiculant la lumière de la ‘Hassidout à ... et dans sa région. Si l’on attend de vous un tel accomplissement, vous possédez sûrement toutes les forces nécessaires pour le mener à bien. Si vous faites des efforts en ce sens, ils seront couronnés de succès, conformément à la promesse de l’Admour Hazaken.
Avec ma bénédiction de réussite collective et personnelle,