Lettre n° 1574
Par la grâce de D.ieu,
24 Iyar 5712,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chalom Dov(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Iyar, dans laquelle vous me faites part de votre participation à la constitution du courant non affilié(2). Entre temps, est sûrement arrivé à destination mon courrier(2) qui faisait réponse à celui du comité et précisait mon opinion sur sa manière de travailler et sur l’organisation de ce réseau. Sans doute, leur action s’oriente-t-elle dans cette direction.
J’ai été particulièrement satisfait de votre participation. J’ai bon espoir que non seulement votre étude de la Torah n’en sera pas diminuée, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais qu’en outre, s’accomplira en vous la promesse de l’Admour Hazaken, exprimée au début du Torah Or, selon laquelle la participation à la Tsédaka, matérielle et a fortiori spirituelle, permet d’affiner mille fois son cerveau et son coeur. Les commentaires de ce discours ‘hassidique, qui sont imprimés dans le Likouteï Torah sur trois Parachyot, précisent que ce chiffre de mille n’est pas une exagération, mais qu’il doit être interprété au sens le plus littéral.
En d’autres termes, votre étude, qui émane de votre cerveau, vous permettra de comprendre en une heure ce qui, d’ordinaire, aurait nécessité mille heures. Et, il en sera de même pour la prière et pour l’amour du prochain, qui dépendent du cœur et seront également mille fois plus raffinés.
En ces jours précédant la fête de Chavouot, temps du don de notre Torah, l’effort pour éduquer les enfants permet de la recevoir avec joie et profondeur, selon les termes de la bénédiction qu’accordait mon beau-père, le Rabbi. En effet, le Midrach Rabba rapporte que ceux-ci furent les garants, grâce auxquels D.ieu accepta de donner la Torah à Son peuple, Israël.
Avec ma bénédiction de joyeuse fête et pour recevoir la Torah avec crainte de D.ieu,
Notes
(1) Le Rav C. D. Lipchits, d’Erets Israël, actuellement responsable national de l’association des Peylim. Voir, à son propos, la lettre n°1198.
(2) Voir la lettre n°1559.
24 Iyar 5712,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chalom Dov(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Iyar, dans laquelle vous me faites part de votre participation à la constitution du courant non affilié(2). Entre temps, est sûrement arrivé à destination mon courrier(2) qui faisait réponse à celui du comité et précisait mon opinion sur sa manière de travailler et sur l’organisation de ce réseau. Sans doute, leur action s’oriente-t-elle dans cette direction.
J’ai été particulièrement satisfait de votre participation. J’ai bon espoir que non seulement votre étude de la Torah n’en sera pas diminuée, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais qu’en outre, s’accomplira en vous la promesse de l’Admour Hazaken, exprimée au début du Torah Or, selon laquelle la participation à la Tsédaka, matérielle et a fortiori spirituelle, permet d’affiner mille fois son cerveau et son coeur. Les commentaires de ce discours ‘hassidique, qui sont imprimés dans le Likouteï Torah sur trois Parachyot, précisent que ce chiffre de mille n’est pas une exagération, mais qu’il doit être interprété au sens le plus littéral.
En d’autres termes, votre étude, qui émane de votre cerveau, vous permettra de comprendre en une heure ce qui, d’ordinaire, aurait nécessité mille heures. Et, il en sera de même pour la prière et pour l’amour du prochain, qui dépendent du cœur et seront également mille fois plus raffinés.
En ces jours précédant la fête de Chavouot, temps du don de notre Torah, l’effort pour éduquer les enfants permet de la recevoir avec joie et profondeur, selon les termes de la bénédiction qu’accordait mon beau-père, le Rabbi. En effet, le Midrach Rabba rapporte que ceux-ci furent les garants, grâce auxquels D.ieu accepta de donner la Torah à Son peuple, Israël.
Avec ma bénédiction de joyeuse fête et pour recevoir la Torah avec crainte de D.ieu,
Notes
(1) Le Rav C. D. Lipchits, d’Erets Israël, actuellement responsable national de l’association des Peylim. Voir, à son propos, la lettre n°1198.
(2) Voir la lettre n°1559.