Lettre n° 1581
Par la grâce de D.ieu,
24 Iyar 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 21 Iyar, dans laquelle vous me faites part de l’amertume que vous éprouvez, à cause de vos vieux amis, à la synagogue. Il semble que vous en soyez découragé, de même que votre épouse. Je suis surpris de votre réaction, car c’est une situation courante, pour les rabbins et les responsables communautaire, dans toute communauté vivante.
Au sein des personnes qui s’occupent d’une communauté, il y a toujours plusieurs conceptions et il est possible que certains ne soient pas satisfaits des initiatives prises par les dirigeants. Il ne faut pas s’en affecter. Dans la mesure du possible, il faut tenir compte de leur avis, sans, bien sûr, faire de compromis sur les points essentiels et sur tout ce qui peut permettre le développement de la communauté. Vous trouverez sûrement vous-même le moyen d’obtenir l’intérêt maximal avec le minimum de peine et d’insatisfaction.
Vous me demandez si vous devez vous intéresser à l’acquisition d’une maison. Il est, en effet, bon de s’y intéresser, bien qu’il soit préférable de déménager à la fin de l’été plutôt qu’au début. D.ieu vous viendra en aide pour découvrir ce qui vous convient le mieux, en ce qui est lié à la synagogue et au Talmud Torah comme pour ce qui concerne la maison.
Vous me dites que vous pensez venir ici, dans un mois environ et que vous comptez faire le voyage en voiture. Vous ferez donc preuve de toute la prudence nécessaire et vous vous reposerez, s’il le faut. Peut-être serait-il bon de vous arrêter dans une ville ou deux, afin d’y mener une action pour promouvoir la pratique juive, en fonction des besoins que vous constaterez. Car, qui sait ce que dispose la divine Providence? Et, vous connaissez le proverbe de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel un effort n’est jamais vain, surtout s’il est lié à une action concrète. A n’en pas douter, de telles semailles feront, tôt ou tard, pousser des fruits.
Vous n’évoquez pas votre état de santé et celui de votre épouse. C’est sans doute un bon signe.
Je ne sais pas s’il est nécessaire de rappeler à monsieur et madame... leur engagement concernant les principes de la pureté familiale, qui ne s’appliquent pas uniquement avant et après une naissance, mais aussi maintenant et pour toute leur vie. Il me semble que cela était évident, dans notre discussion. Néanmoins, on ne peut tolérer le doute pour un point aussi important. Il faut donc le leur dire, de manière diplomatique, mais sans ambiguïté.
Avec ma bénédiction pour une fête de Chavouot joyeuse et pour recevoir la Torah avec joie et profondeur,
24 Iyar 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 21 Iyar, dans laquelle vous me faites part de l’amertume que vous éprouvez, à cause de vos vieux amis, à la synagogue. Il semble que vous en soyez découragé, de même que votre épouse. Je suis surpris de votre réaction, car c’est une situation courante, pour les rabbins et les responsables communautaire, dans toute communauté vivante.
Au sein des personnes qui s’occupent d’une communauté, il y a toujours plusieurs conceptions et il est possible que certains ne soient pas satisfaits des initiatives prises par les dirigeants. Il ne faut pas s’en affecter. Dans la mesure du possible, il faut tenir compte de leur avis, sans, bien sûr, faire de compromis sur les points essentiels et sur tout ce qui peut permettre le développement de la communauté. Vous trouverez sûrement vous-même le moyen d’obtenir l’intérêt maximal avec le minimum de peine et d’insatisfaction.
Vous me demandez si vous devez vous intéresser à l’acquisition d’une maison. Il est, en effet, bon de s’y intéresser, bien qu’il soit préférable de déménager à la fin de l’été plutôt qu’au début. D.ieu vous viendra en aide pour découvrir ce qui vous convient le mieux, en ce qui est lié à la synagogue et au Talmud Torah comme pour ce qui concerne la maison.
Vous me dites que vous pensez venir ici, dans un mois environ et que vous comptez faire le voyage en voiture. Vous ferez donc preuve de toute la prudence nécessaire et vous vous reposerez, s’il le faut. Peut-être serait-il bon de vous arrêter dans une ville ou deux, afin d’y mener une action pour promouvoir la pratique juive, en fonction des besoins que vous constaterez. Car, qui sait ce que dispose la divine Providence? Et, vous connaissez le proverbe de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel un effort n’est jamais vain, surtout s’il est lié à une action concrète. A n’en pas douter, de telles semailles feront, tôt ou tard, pousser des fruits.
Vous n’évoquez pas votre état de santé et celui de votre épouse. C’est sans doute un bon signe.
Je ne sais pas s’il est nécessaire de rappeler à monsieur et madame... leur engagement concernant les principes de la pureté familiale, qui ne s’appliquent pas uniquement avant et après une naissance, mais aussi maintenant et pour toute leur vie. Il me semble que cela était évident, dans notre discussion. Néanmoins, on ne peut tolérer le doute pour un point aussi important. Il faut donc le leur dire, de manière diplomatique, mais sans ambiguïté.
Avec ma bénédiction pour une fête de Chavouot joyeuse et pour recevoir la Torah avec joie et profondeur,