Lettre n° 1589
Par la grâce de D.ieu,
26 Iyar 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu votre lettre du 9 Iyar, dans laquelle vous me faites part de votre amertume de ne pas recevoir, de ma part, de réponse à vos lettres. J’ai déjà écrit à plusieurs ‘Hassidim que je m’efforce de satisfaire leurs requêtes, dans la mesure de mes possibilités et de lire, au plus vite, leur demande de bénédiction près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. En revanche, faire savoir que cela a été réalisé ne dépend pas complètement de moi, du fait de mes nombreuses occupations, des déceptions et des nombreuses lettres que je reçois.
Que D.ieu satisfasse donc les besoins de chacun et leur accorde la réussite dans le temps et dans le service de D.ieu. Et, quiconque conçoit de l’amertume doit savoir que ce sentiment n’est pas fondé, puisqu’aucun manque ne leur a été causé, en l’occurrence. C’est, en fait, moi qui manque de temps.
B) Vous me dites que l’on a proposé un parti à votre fille, puis que tout s’est arrêté et vous me demandez ce que j’en pense. Elle aura bientôt dix sept ans et vous ne savez pas s’il faut penser tout de suite à la fiancer ou attendre.
A mon sens, il ne faut pas adopter une position tranchée, dans un sens ou dans l’autre. Il faut s’y intéresser et le faire posément, sans se presser. Le moment venu, D.ieu vous montrera sûrement ce qu’il y a lieu de faire, en la matière.
Vous me demandez s’il faut rechercher précisément un élève de la Yechiva Loubavitch. Il ne me semble pas qu’il faille être exclusif à ce point. Il suffit que celui qui vous est proposé puisse devenir un élève de cette Yechiva, c’est-à-dire qu’il soit capable de fixer un temps pour l’étude de la partie révélée de la Torah et pour la ‘Hassidout, d’adopter les coutumes et les pratiques des ‘Hassidim. Ainsi, on pourra espérer qu’en recevant l’influence qui convient de votre fille et des ‘Hassidim, il adoptera le comportement d’un élève de la Yechiva.
Comme vous le savez, j’ai déjà dit aux ‘Hassidim de votre ville que vous devriez faire paraître, de temps à autres, des articles dans les journaux nationaux, en particulier avant les fêtes. Ce pourrait être des explications de ‘Hassidout, des histoires ‘hassidiques judicieusement choisies. Car, le moment est enfin venu de repousser l’obscurité dans le monde entier, jusque dans son moindre recoin. C’est ensuite que l’on se prépare au jour tant attendu, lorsque "la nuit éclairera comme le jour".
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous gagniez largement votre vie, que vous connaissiez la réussite dans votre mission sacrée et dans vos préoccupations communautaires, que vous conceviez, avec votre épouse, une satisfaction juive et ‘hassidique de tous vos enfants.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah avec joie et profondeur,
26 Iyar 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu votre lettre du 9 Iyar, dans laquelle vous me faites part de votre amertume de ne pas recevoir, de ma part, de réponse à vos lettres. J’ai déjà écrit à plusieurs ‘Hassidim que je m’efforce de satisfaire leurs requêtes, dans la mesure de mes possibilités et de lire, au plus vite, leur demande de bénédiction près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. En revanche, faire savoir que cela a été réalisé ne dépend pas complètement de moi, du fait de mes nombreuses occupations, des déceptions et des nombreuses lettres que je reçois.
Que D.ieu satisfasse donc les besoins de chacun et leur accorde la réussite dans le temps et dans le service de D.ieu. Et, quiconque conçoit de l’amertume doit savoir que ce sentiment n’est pas fondé, puisqu’aucun manque ne leur a été causé, en l’occurrence. C’est, en fait, moi qui manque de temps.
B) Vous me dites que l’on a proposé un parti à votre fille, puis que tout s’est arrêté et vous me demandez ce que j’en pense. Elle aura bientôt dix sept ans et vous ne savez pas s’il faut penser tout de suite à la fiancer ou attendre.
A mon sens, il ne faut pas adopter une position tranchée, dans un sens ou dans l’autre. Il faut s’y intéresser et le faire posément, sans se presser. Le moment venu, D.ieu vous montrera sûrement ce qu’il y a lieu de faire, en la matière.
Vous me demandez s’il faut rechercher précisément un élève de la Yechiva Loubavitch. Il ne me semble pas qu’il faille être exclusif à ce point. Il suffit que celui qui vous est proposé puisse devenir un élève de cette Yechiva, c’est-à-dire qu’il soit capable de fixer un temps pour l’étude de la partie révélée de la Torah et pour la ‘Hassidout, d’adopter les coutumes et les pratiques des ‘Hassidim. Ainsi, on pourra espérer qu’en recevant l’influence qui convient de votre fille et des ‘Hassidim, il adoptera le comportement d’un élève de la Yechiva.
Comme vous le savez, j’ai déjà dit aux ‘Hassidim de votre ville que vous devriez faire paraître, de temps à autres, des articles dans les journaux nationaux, en particulier avant les fêtes. Ce pourrait être des explications de ‘Hassidout, des histoires ‘hassidiques judicieusement choisies. Car, le moment est enfin venu de repousser l’obscurité dans le monde entier, jusque dans son moindre recoin. C’est ensuite que l’on se prépare au jour tant attendu, lorsque "la nuit éclairera comme le jour".
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous gagniez largement votre vie, que vous connaissiez la réussite dans votre mission sacrée et dans vos préoccupations communautaires, que vous conceviez, avec votre épouse, une satisfaction juive et ‘hassidique de tous vos enfants.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah avec joie et profondeur,