Lettre n° 1599

Par la grâce de D.ieu,
1er Sivan 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 21 Iyar. Je me disais déjà que je n’avais pas eu, depuis quelques temps, de nouvelles de votre état de santé et de celui de votre épouse. D.ieu merci, vous sortez déjà dans la rue et vous allez à la synagogue. Votre lettre m’indique également que votre épouse va beaucoup mieux qu’avant.

On peut donc constater par ses yeux de chair que D.ieu vous a fait recouvrer la santé et que votre épouse s’engage également dans la même voie. Ainsi, il faut placer sa confiance en Lui et être sûr que tout ira de mieux en mieux, jusqu’à ce que vous en soyez vous-même satisfait.

Je lis avec peine et douleur, dans votre lettre, des expressions "inutiles". Pourquoi les employez-vous? Vous êtes un Juif croyant et vous êtes capable d’influencer d’autres personnes. Lorsque l’on affaiblit sa confiance en D.ieu, on cause du tort à sa spiritualité et à sa santé. De plus, on perd la volonté d’influencer les autres, de leur conférer l’empressement et l’enthousiasme.

J’espère qu’en recevant ma lettre, vous aurez enfin un bon moral et vous vous conformerez à l’Injonction de notre sainte Torah, "servez D.ieu dans la joie". Nos livres saints disent que l’on peut et que l’on doit servir D.ieu non seulement en priant et en étudiant la Torah, mais aussi en mangeant et en buvant. Lorsque l’on vit joyeusement, on peut retrouver la santé et l’enthousiasme, être beaucoup plus actif, pour soi-même et envers les autres.

Je conclus en formulant le vœu que votre confiance en D.ieu s’affermisse, que vous passiez une fête de Chavouot paisible et joyeuse et que vous la prolongiez tout au long de l’année.

Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,