Lettre n° 1623

[3 Sivan 5712(1)]

Page 2b : On se marie à dix huit ans, c’est-à-dire à dix huit ans révolus, tout comme on commence l’étude de la Torah à cinq ans, ce que le Rambam définit "comme si on avait six ans(2)". Vous consulterez les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, chapitre 1 et le Kountrass A’haron, fin du premier paragraphe.

Page 4a : Il est permis de dépasser cet âge. Y a-t-il une date limite? Ce point est longuement traité dans les lois de l’étude de la Torah, précédemment citées, au début du chapitre 3 et dans le Kountrass A’haron, que vous consulterez.

Page 7a : Celui qui a déjà des enfants a-t-il le droit de vendre un Séfer Torah(3) pour épouser une femme pouvant lui en donner d’autres? Les Pisskeï Dinim du Tséma’h Tsédek, commentaires sur le traité Yebamot 61b, semblent retenir le principe selon lequel cette vente est possible.

Page 133b : Qu’en est-il de la relation qu’une femme peut avoir avec un esprit? Le Tséma’h Tsédek, dans ses Pisskeï Dinim sur le traité Yebamot 59, considère qu’elle reste permise à son mari, même si elle a délibérément accepté cette relation(4).

Page 104b : Le mot Petsoua Daka(5) est écrit avec un Alef(6). En plus de ce que le Otsar Hapossekim dit, à ce propos, dans les notes de la page 168, à la fin de la seconde colonne, vous trouverez ici ce que disent le Otsar Hasefarim et les manuscrits de monsieur Sasson, de Londres :

A) Le Tana’h du Rachba a été écrit, par un seul scribe, pour son petit-fils, qui s’appelle Astruc, fils d’Its’hak, fils du Rachba. Dans ce manuscrit, Daka est écrit avec un Alef.

B) Dans le Tana’h rédigé de la main d’un disciple du Rachba, Rabbi Chem Tov Ben Gaon, auteur du Migdal Oz, commentaire du Rambam, Daka est écrit avec un Hé. Puis, Rabbi Chem Tov ratura lui-même ce mot et inscrivit Daka avec un Alef.

C) Dans un Tana’h particulièrement ancien, le ‘Houmach de Damas, écrit il y a mille cent ans et décrit dans le Ohel David, aux pages 22 et 23, Daka est écrit avec un Alef.

D) Dans un ‘Houmach manuscrit écrit il y a cinq cents ans, portant le numéro 516 et mentionné par le Ohel David, à la page 21, Daka est écrit avec un Alef.

E) Dans un Tana’h manuscrit, portant le numéro 499, écrit il y a cinq cents ans et mentionné par le Ohel David, à la page 15, Daka est écrit avec un Alef.

F) Dans un ‘Houmach yéménite manuscrit, écrit il y a cinq cents ans, portant le numéro 942 et mentionné par le Ohel David, à la page 607, Daka est écrit avec un Alef.

G) Dans l’édition de Plantin et Bamberger, de l’année 5326(7), Daka est écrit avec un Alef.

Notes

(1) Cette lettre est imprimée dans les commentaires du Otsar Hapossekim, paru à Jérusalem en 5722-1962, Even Haézer, tome 1, page 309. Elle se trouve également dans le Likouteï Si’hot, tome 24, page 454.
(2) C’est-à-dire à cinq ans révolus.
(3) Ce qui est, d’ordinaire, interdit.
(4) Ce qui n’est pas le cas si elle trompe son mari.
(5) Désignant l’homme dont les parties génitales ont été tranchées. Voir, à ce propos, les lettres n°1093 et 1668.
(6) Dans le Séfer Torah, alors que, selon la coutume des Sefardim, il est écrit avec un Hé.
(7) 1566.