Lettre n° 1647
Par la grâce de D.ieu,
19 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Vous me dites qu’elle ne se couvre pas la tête(1). J’en suis très peiné. Il aurait été bon de trouver un moyen qu’elle le fasse, sans s’engager, pour l’heure, dans toutes les controverses qui existent à ce propos, en évoquant, par exemple, l’avis du Rav M. Alchaker et du Tséma’h Tsédek.
Une réponse est imprimée, à ce propos, dans le Even Haézer, fin du tome 1, chapitre 139. Elle figure également dans le Chaar Hamilouïm, tome 1, chapitre 45. Vous consulterez aussi les commentaires du Talmud, par le Tséma’h Tsédek, au traité Bera’hot 5a.
Il en est de même pour les bras qui sont découverts. Là encore, il faut se conformer à l’avis du Talmud et des Décisionnaires, qui voient en cela "la loi de Moché et de Yehoudit"(2). Si vous parvenez à un arrangement dans ce domaine, il y a bon espoir qu’avec le temps, il puisse en être de même également sur d’autres points.
B) Vous me transmettez vos notes sur le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken. Si vous en avez formulé d’autres, je serais heureux de les recevoir et j’ai bon espoir de pouvoir les examiner attentivement, lorsque mon temps me le permettra.
C) Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que vous ayez de longs jours et de bonnes années, dans toute l’acceptation de ce terme, c’est-à-dire d’abord physiquement. Vous aurez donc une bonne santé, puisque le Rambam dit, au début du chapitre 4 de ses lois des opinions, que "avoir une bonne santé fait partie des voies de D.ieu". C’est le sens littéral de la version de ce texte que j’ai pu voir dans toutes les éditions que j’ai consultées. Or, il me semble qu’il manque ici un mot et qu’il faudrait dire "des voies du service de D.ieu"(3). Il est surprenant que, pour l’heure, nul ne se soit interrogé, à ce propos.
Mais, ces bonnes années seront, en outre, pénétrées d’un bien véritable, que nous révélons d’une manière visible et tangible.
Avec ma bénédiction pour tout le bien matériel et spirituel, ce qui inclut, évidemment, une bonne santé,
Notes
(1) Il s’agit d’une femme mariée.
(2) Laquelle est transgressée si l’on ne se couvre pas la tête ou si l’on se découvre les bras.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1354.
19 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Vous me dites qu’elle ne se couvre pas la tête(1). J’en suis très peiné. Il aurait été bon de trouver un moyen qu’elle le fasse, sans s’engager, pour l’heure, dans toutes les controverses qui existent à ce propos, en évoquant, par exemple, l’avis du Rav M. Alchaker et du Tséma’h Tsédek.
Une réponse est imprimée, à ce propos, dans le Even Haézer, fin du tome 1, chapitre 139. Elle figure également dans le Chaar Hamilouïm, tome 1, chapitre 45. Vous consulterez aussi les commentaires du Talmud, par le Tséma’h Tsédek, au traité Bera’hot 5a.
Il en est de même pour les bras qui sont découverts. Là encore, il faut se conformer à l’avis du Talmud et des Décisionnaires, qui voient en cela "la loi de Moché et de Yehoudit"(2). Si vous parvenez à un arrangement dans ce domaine, il y a bon espoir qu’avec le temps, il puisse en être de même également sur d’autres points.
B) Vous me transmettez vos notes sur le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken. Si vous en avez formulé d’autres, je serais heureux de les recevoir et j’ai bon espoir de pouvoir les examiner attentivement, lorsque mon temps me le permettra.
C) Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que vous ayez de longs jours et de bonnes années, dans toute l’acceptation de ce terme, c’est-à-dire d’abord physiquement. Vous aurez donc une bonne santé, puisque le Rambam dit, au début du chapitre 4 de ses lois des opinions, que "avoir une bonne santé fait partie des voies de D.ieu". C’est le sens littéral de la version de ce texte que j’ai pu voir dans toutes les éditions que j’ai consultées. Or, il me semble qu’il manque ici un mot et qu’il faudrait dire "des voies du service de D.ieu"(3). Il est surprenant que, pour l’heure, nul ne se soit interrogé, à ce propos.
Mais, ces bonnes années seront, en outre, pénétrées d’un bien véritable, que nous révélons d’une manière visible et tangible.
Avec ma bénédiction pour tout le bien matériel et spirituel, ce qui inclut, évidemment, une bonne santé,
Notes
(1) Il s’agit d’une femme mariée.
(2) Laquelle est transgressée si l’on ne se couvre pas la tête ou si l’on se découvre les bras.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1354.