Lettre n° 1658
Par la grâce de D.ieu,
23 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 17 Sivan avec plaisir, bien que son contenu ne soit pas de nature à réjouir, puisque vous vous plaignez de votre état de santé. Néanmoins, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre, qui faisait suite à une période de silence. Et, j’émets le vœu que vous m’adressiez, très prochainement, une lettre réjouissante, concernant votre état de santé physique et également moral.
Vous connaissez le proverbe de mon beau-père, le Rabbi(1), selon lequel il est interdit de médire d’un Juif, y compris s’il s’agit de sa propre personne. Vous savez aussi que les Décisionnaires font une différence entre la médisance et la calomnie. Ils précisent qu’il y a calomnie uniquement dans la mesure où l’on dit un mensonge, alors que la médisance s’étend également à ce qui est vrai. Malgré cela, cette dernière cause du tort à trois personnes(2), comme le précisent nos Sages.
Ceci peut être comparé à ce qui est dit de la prophétie, laquelle, pour se révéler de manière effective, devait faire l’objet d’une action concrète de la part de celui qui la recevait. Vous connaissez également l’habitude des Grands de notre peuple(3) qui, lorsqu’ils découvraient une explication nouvelle de la Torah, l’exprimaient oralement, afin de lui conférer une existence, dans ce monde inférieur.
Il en est de même pour le tort causé par la médisance, même si elle correspond à la vérité. En effet, elle la révèle à l’évidence, par l’expression orale et lui confère une puissance accrue, qu’elle n’aurait pas eue si elle était restée cachée, auquel cas ses conséquences se seraient marquées moins clairement.
J’espère qu’en recevant la présente lettre, vous aurez eu le temps d’agir auprès de vos voisins, à l’hôpital(4). Vous m’annoncerez de bonnes nouvelles également dans ce domaine.
Avec ma bénédiction de prompt rétablissement et de bonne santé,
Je viens de recevoir votre lettre du 2 de ce mois. Je vous remercie de m’annoncer que vous allez mieux, et à quiconque ajoute...(5).
Notes
(1) Voir la lettre n°1593.
(2) Celui qui médit, celui qui l’écoute et celui dont il est question.
(3) Voir, à ce propos, le Séfer Hamaamarim Haketsarim de l’Admour Hazaken, à la page 464, de même que la lettre n°1792.
(4) Pour les rapprocher de la Torah et des Mitsvot.
(5) De bonnes nouvelles, on ajoute des bénédictions.
23 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 17 Sivan avec plaisir, bien que son contenu ne soit pas de nature à réjouir, puisque vous vous plaignez de votre état de santé. Néanmoins, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre, qui faisait suite à une période de silence. Et, j’émets le vœu que vous m’adressiez, très prochainement, une lettre réjouissante, concernant votre état de santé physique et également moral.
Vous connaissez le proverbe de mon beau-père, le Rabbi(1), selon lequel il est interdit de médire d’un Juif, y compris s’il s’agit de sa propre personne. Vous savez aussi que les Décisionnaires font une différence entre la médisance et la calomnie. Ils précisent qu’il y a calomnie uniquement dans la mesure où l’on dit un mensonge, alors que la médisance s’étend également à ce qui est vrai. Malgré cela, cette dernière cause du tort à trois personnes(2), comme le précisent nos Sages.
Ceci peut être comparé à ce qui est dit de la prophétie, laquelle, pour se révéler de manière effective, devait faire l’objet d’une action concrète de la part de celui qui la recevait. Vous connaissez également l’habitude des Grands de notre peuple(3) qui, lorsqu’ils découvraient une explication nouvelle de la Torah, l’exprimaient oralement, afin de lui conférer une existence, dans ce monde inférieur.
Il en est de même pour le tort causé par la médisance, même si elle correspond à la vérité. En effet, elle la révèle à l’évidence, par l’expression orale et lui confère une puissance accrue, qu’elle n’aurait pas eue si elle était restée cachée, auquel cas ses conséquences se seraient marquées moins clairement.
J’espère qu’en recevant la présente lettre, vous aurez eu le temps d’agir auprès de vos voisins, à l’hôpital(4). Vous m’annoncerez de bonnes nouvelles également dans ce domaine.
Avec ma bénédiction de prompt rétablissement et de bonne santé,
Je viens de recevoir votre lettre du 2 de ce mois. Je vous remercie de m’annoncer que vous allez mieux, et à quiconque ajoute...(5).
Notes
(1) Voir la lettre n°1593.
(2) Celui qui médit, celui qui l’écoute et celui dont il est question.
(3) Voir, à ce propos, le Séfer Hamaamarim Haketsarim de l’Admour Hazaken, à la page 464, de même que la lettre n°1792.
(4) Pour les rapprocher de la Torah et des Mitsvot.
(5) De bonnes nouvelles, on ajoute des bénédictions.