Lettre n° 1680

Par la grâce de D.ieu,
3 Tamouz 5712,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Nissan(1),

Je vous salue et vous bénis,

Il est sans doute inutile de définir longuement ce qui est bien connu et largement diffusé, la libération du 12-13 Tamouz. C’est à cette date que mon beau-père, le Rabbi, fut libéré(2). Il ne s’agit pas, en l’occurrence, d’une libération personnelle, mais bien de celle de la Torah, de la crainte de D.ieu et du Judaïsme.

Pendant ces jours propices, il faut réunir toutes ses forces pour diffuser la Torah et renforcer le Judaïsme, chacun en l’endroit où il réside, selon les conditions du moment et du lieu. Ainsi, même en l’endroit où la situation de la Torah et des Mitsvot est la plus forte, l’ajout reste envisageable, car la Torah et les Mitsvot "sont plus longues que la terre". Et, dans l’endroit qui en est le plus éloigné, dès lors qu’un seul Juif s’y trouve, il est, sans nul doute, possible d’agir pour y promouvoir la Torah et le Judaïsme.

Vous résidez dans une ville où se trouvent de nombreux Juifs craignant D.ieu, mettant Sa Parole en pratique et appartenant donc à la première catégorie, de même que les hommes les plus simples, relevant de la seconde catégorie. Vous devez donc agir de ces deux manières à la fois.

Et, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel un effort n’est jamais vain. Que D.ieu vous confère la réussite en toutes vos préoccupations personnelles, de même que dans vos réalisations communautaires.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav N. Altshuler, de Cleveland.
(2) Des prisons soviétiques.