Lettre n° 1684
Par la grâce de D.ieu,
3 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Naftali Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre du dimanche de la Parchat Beaalote’ha. Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles, dans tous les domaines. Sans doute, monsieur... me les transmettra-t-il, de temps à autre.
Un fascicule et une note ont été édités, à l’occasion de la fête de la libération du 12-13 Tamouz, qui approche. Vous les trouverez ci-joints et sans doute en ferez-vous usage non seulement pour vous-même, mais également pour transmettre à votre entourage la clarté de la Torah et de son luminaire, que constituent l’enseignement, les pratiques et les usages de la ‘Hassidout.
Il ne faut pas s’étonner que l’on attende de nous un comportement intégrant deux attitudes opposées, d’une part la transmission des principes les plus simples, comme le respect du Chabbat, la nourriture cachère, le rejet des mariages mixtes et, d’autre part, les objectifs les plus élevés, comme la diffusion de la ‘Hassidout.
Les pratiques médicales permettent d’établir qu’il doit bien en être ainsi, selon l’image que cite la ‘Hassidout, à propos de notre époque, celle du talon du Machia’h. En effet, il peut être nécessaire, pour guérir la tête, de saigner le pied. Ce que cela veut dire est bien clair.
Bien plus, on peut constater, à notre époque, l’intérêt que manifeste la jeunesse. Une partie d’entre elle, qui était, jusqu'à maintenant, très éloignée du Judaïsme, le recherche maintenant de toute son ardeur, après avoir été déçue par les autres idéaux, qui étaient parlants pour eux, jusqu'à l’heure actuelle.
On doit donc profiter de cet enthousiasme, ce qui aura un double effet et permettra de mettre en pratique les deux Injonctions "écarte-toi du mal" et "fais le bien". Nos Sages enseignent, au traité Chabbat 156a, que "celui qui est né sous le signe de Mars(2) sera un homme cherchant à verser le sang. Rav Achi dit : il peut être un infirmier(3), un voleur, un Cho’het ou un Mohel(4)". Ainsi, lorsque l’on vient en aide à cet homme pour qu’il devienne Mohel, on le sauve de toutes les autres éventualités. Il en va de même pour ce qui fait l’objet de notre propos(5).
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav N. Cohen, de Greensborough. Voir, à son propos, la lettre n°1473.
(2) Textuellement "de la planète rouge", couleur du sang.
(3) Pratiquant des saignées.
(4) Il peut donc utiliser son attrait pour le sang de manière négative ou bien de façon positive.
(5) En attirant la jeunesse vers la pratique juive, on l’écarte des idéaux étrangers au Judaïsme.
3 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Naftali Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre du dimanche de la Parchat Beaalote’ha. Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles, dans tous les domaines. Sans doute, monsieur... me les transmettra-t-il, de temps à autre.
Un fascicule et une note ont été édités, à l’occasion de la fête de la libération du 12-13 Tamouz, qui approche. Vous les trouverez ci-joints et sans doute en ferez-vous usage non seulement pour vous-même, mais également pour transmettre à votre entourage la clarté de la Torah et de son luminaire, que constituent l’enseignement, les pratiques et les usages de la ‘Hassidout.
Il ne faut pas s’étonner que l’on attende de nous un comportement intégrant deux attitudes opposées, d’une part la transmission des principes les plus simples, comme le respect du Chabbat, la nourriture cachère, le rejet des mariages mixtes et, d’autre part, les objectifs les plus élevés, comme la diffusion de la ‘Hassidout.
Les pratiques médicales permettent d’établir qu’il doit bien en être ainsi, selon l’image que cite la ‘Hassidout, à propos de notre époque, celle du talon du Machia’h. En effet, il peut être nécessaire, pour guérir la tête, de saigner le pied. Ce que cela veut dire est bien clair.
Bien plus, on peut constater, à notre époque, l’intérêt que manifeste la jeunesse. Une partie d’entre elle, qui était, jusqu'à maintenant, très éloignée du Judaïsme, le recherche maintenant de toute son ardeur, après avoir été déçue par les autres idéaux, qui étaient parlants pour eux, jusqu'à l’heure actuelle.
On doit donc profiter de cet enthousiasme, ce qui aura un double effet et permettra de mettre en pratique les deux Injonctions "écarte-toi du mal" et "fais le bien". Nos Sages enseignent, au traité Chabbat 156a, que "celui qui est né sous le signe de Mars(2) sera un homme cherchant à verser le sang. Rav Achi dit : il peut être un infirmier(3), un voleur, un Cho’het ou un Mohel(4)". Ainsi, lorsque l’on vient en aide à cet homme pour qu’il devienne Mohel, on le sauve de toutes les autres éventualités. Il en va de même pour ce qui fait l’objet de notre propos(5).
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav N. Cohen, de Greensborough. Voir, à son propos, la lettre n°1473.
(2) Textuellement "de la planète rouge", couleur du sang.
(3) Pratiquant des saignées.
(4) Il peut donc utiliser son attrait pour le sang de manière négative ou bien de façon positive.
(5) En attirant la jeunesse vers la pratique juive, on l’écarte des idéaux étrangers au Judaïsme.