Lettre n° 1698
Par la grâce de D.ieu,
10 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la Yechiva Loubavitch de Lod,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu vos lettres du 17, 24, 27 Sivan et 3 Tamouz, avec les vingt et un dossiers d’élèves qui y étaient joints, de même que le télégramme par lequel vous m’annoncez que vous avez mis le baraquement à la disposition du réseau(1).
B) Vous évoquez l’école professionnelle. Il me semble vous avoir écrit que l’on s’est adressé encore une fois, d’ici, au docteur Shapiro, qui promet d’intervenir, en la matière, dans toute la mesure de ses possibilités, afin que le Joint prenne en charge la totalité de la dépense, à l’exception de la construction.
Peut-être serait-il bon de ne pas diffuser tout cela, chaque fois qu’il est possible de s’en abstenir, afin que rien ne soit remis en cause, d’autant que, comme vous le dites dans votre lettre, il semble que le comité des Yechivot ne soit pas enchanté par ce projet.
Je vous ai également écrit qu’il fallait faire les plus grands efforts pour entamer la construction. Même si le Joint ne peut la financer, peut-être y a-t-il un espoir qu’il apporte son concours pour l’améliorer et l’aménager. Sa participation dépendra de la valeur des travaux(2) et de vos relations. Le docteur Shapiro dit qu’il adoptera lui-même une attitude positive, en la matière.
C) Faut-il utiliser votre baraquement pour l’école professionnelle? Il semble que cela n’a pas d’intérêt, car il est trop petit et il est impossible de l’agrandir. Comme je l’ai dit, il est préférable d’envisager une construction qu’il sera possible d’étendre, par la suite.
D) Quant à la subvention de quatre mille(3) accordée par l’Agence juive et au prêt, du même montant, qui vous a été proposé, il y a deux ans, je vous ai, là encore, déjà écrit qu’il faut s’efforcer de les obtenir au plus vite, bien entendu.
E) Vous évoquez le bâtiment du Kfar(4) que vous souhaitez utiliser pour l’école professionnelle. Mais, vous écrivez aussi qu’il a été construit et aménagé pour la Yechiva. Je ne vois donc aucune raison de le lui retirer, d’autant que la Yechiva existe déjà, alors que cette école doit encore être fondée.
Votre lettre semble également indiquer que vous ne souhaitez pas le prendre. Bien évidemment, la direction de la Yechiva, au Kfar, doit être du même avis.
F) J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que vous avez un plus grand nombre d’élèves. Pour autant, il ne faut pas aller à l’autre l’extrême et les multiplier au delà de toute proportion. Il faut aussi tenir compte de la manière dont les recettes évoluent.
On peut, en la matière, imiter mon beau-père, le Rabbi, qui avait coutume de dire : "J’ai toujours été en dette" pour financer les activités communautaires. Malgré cela, il savait jusqu'à quelle limite il pouvait laisser les dépenses dépasser les recettes.
Bien évidemment, il ne faut pas accepter de très jeunes élèves et transformer la Yechiva en Talmud Torah.
G) Vous évoquez le central British Fund. Cette organisation a reçu, depuis longtemps, une lettre et un mémorandum de la part de notre bureau, à Paris(5). Elle doit donc se mettre en relation avec ce bureau de Paris, afin que vos courriers et ceux du bureau ne se contredisent pas.
H) Vous avez sûrement reçu, en son temps, le fascicule(6) édité à l’occasion de la fête de la libération(7).
Vous profiterez des 12 et 13 Tamouz qui approchent, de la manière qui convient. J’attends de vos bonnes nouvelles, en la matière.
Je vous joins sept lettres pour des élèves.
Avec ma bénédiction à toute l’assemblée, à l’occasion de la fête de la libération,
M. Schneerson,
Notes
(1) Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch. Voir, à ce propos, la lettre n°1649.
(2) Textuellement "de l’évaluation des juges".
(3) Livres. Voir, à ce propos, la lettre n°1649.
(4) Kfar ‘Habad.
(5) Le bureau d’aide aux réfugies, dirigé par le Rav Binyamin Gorodetski.
(6) Des enseignements du précédent Rabbi.
(7) Du 12-13 Tamouz.
10 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la Yechiva Loubavitch de Lod,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu vos lettres du 17, 24, 27 Sivan et 3 Tamouz, avec les vingt et un dossiers d’élèves qui y étaient joints, de même que le télégramme par lequel vous m’annoncez que vous avez mis le baraquement à la disposition du réseau(1).
B) Vous évoquez l’école professionnelle. Il me semble vous avoir écrit que l’on s’est adressé encore une fois, d’ici, au docteur Shapiro, qui promet d’intervenir, en la matière, dans toute la mesure de ses possibilités, afin que le Joint prenne en charge la totalité de la dépense, à l’exception de la construction.
Peut-être serait-il bon de ne pas diffuser tout cela, chaque fois qu’il est possible de s’en abstenir, afin que rien ne soit remis en cause, d’autant que, comme vous le dites dans votre lettre, il semble que le comité des Yechivot ne soit pas enchanté par ce projet.
Je vous ai également écrit qu’il fallait faire les plus grands efforts pour entamer la construction. Même si le Joint ne peut la financer, peut-être y a-t-il un espoir qu’il apporte son concours pour l’améliorer et l’aménager. Sa participation dépendra de la valeur des travaux(2) et de vos relations. Le docteur Shapiro dit qu’il adoptera lui-même une attitude positive, en la matière.
C) Faut-il utiliser votre baraquement pour l’école professionnelle? Il semble que cela n’a pas d’intérêt, car il est trop petit et il est impossible de l’agrandir. Comme je l’ai dit, il est préférable d’envisager une construction qu’il sera possible d’étendre, par la suite.
D) Quant à la subvention de quatre mille(3) accordée par l’Agence juive et au prêt, du même montant, qui vous a été proposé, il y a deux ans, je vous ai, là encore, déjà écrit qu’il faut s’efforcer de les obtenir au plus vite, bien entendu.
E) Vous évoquez le bâtiment du Kfar(4) que vous souhaitez utiliser pour l’école professionnelle. Mais, vous écrivez aussi qu’il a été construit et aménagé pour la Yechiva. Je ne vois donc aucune raison de le lui retirer, d’autant que la Yechiva existe déjà, alors que cette école doit encore être fondée.
Votre lettre semble également indiquer que vous ne souhaitez pas le prendre. Bien évidemment, la direction de la Yechiva, au Kfar, doit être du même avis.
F) J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que vous avez un plus grand nombre d’élèves. Pour autant, il ne faut pas aller à l’autre l’extrême et les multiplier au delà de toute proportion. Il faut aussi tenir compte de la manière dont les recettes évoluent.
On peut, en la matière, imiter mon beau-père, le Rabbi, qui avait coutume de dire : "J’ai toujours été en dette" pour financer les activités communautaires. Malgré cela, il savait jusqu'à quelle limite il pouvait laisser les dépenses dépasser les recettes.
Bien évidemment, il ne faut pas accepter de très jeunes élèves et transformer la Yechiva en Talmud Torah.
G) Vous évoquez le central British Fund. Cette organisation a reçu, depuis longtemps, une lettre et un mémorandum de la part de notre bureau, à Paris(5). Elle doit donc se mettre en relation avec ce bureau de Paris, afin que vos courriers et ceux du bureau ne se contredisent pas.
H) Vous avez sûrement reçu, en son temps, le fascicule(6) édité à l’occasion de la fête de la libération(7).
Vous profiterez des 12 et 13 Tamouz qui approchent, de la manière qui convient. J’attends de vos bonnes nouvelles, en la matière.
Je vous joins sept lettres pour des élèves.
Avec ma bénédiction à toute l’assemblée, à l’occasion de la fête de la libération,
M. Schneerson,
Notes
(1) Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch. Voir, à ce propos, la lettre n°1649.
(2) Textuellement "de l’évaluation des juges".
(3) Livres. Voir, à ce propos, la lettre n°1649.
(4) Kfar ‘Habad.
(5) Le bureau d’aide aux réfugies, dirigé par le Rav Binyamin Gorodetski.
(6) Des enseignements du précédent Rabbi.
(7) Du 12-13 Tamouz.