Lettre n° 1704
Par la grâce de D.ieu,
13 Tamouz 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu vos articles avec intérêt. A mon avis, et vous voudrez bien me pardonner de vous le dire, ils ne satisfont pas les grands besoins du moment. Le problème n’est pas de démontrer aux religieux qu’ils doivent entreprendre des études séculaires. En effet, nombreux sont ceux qui interviennent en ce sens, "D.ieu merci". Il ne vous appartient donc pas de le faire.
Votre rôle doit être essentiellement de faire usage de vos connaissances pour montrer que la science ne contredit nullement la religion, que les études séculaires ne sont pas concevables sans les études sacrées.
Certes, ce discours figure aussi, d’une certaine façon, dans vos articles, mais il n’est pas aussi clairement souligné qu’il devrait l’être. Dire que la science ne peut pas tout expliquer et qu’en conséquence, il n’y a rien de grave à constater que la religion ne permet pas de tout comprendre ne sera pas considéré comme une proposition satisfaisante, même pour un homme moyen, qui veut comprendre et demande des explications.
A mon avis, vous devez faire usage de vos capacités pour expliquer que la science est uniquement le fruit de l’intellect humain, qu’elle est essentiellement bâtie sur des approximations. Les scientifiques eux-mêmes admettent qu’il en est ainsi. Il est donc totalement exclu de soulever une objection sur la religion à partir de considérations scientifiques ou bien de trouver des contradictions à son avis dans l’une de ses disciplines, comme la géologie ou la biologie. Ces questions et ces contradictions n’ont pas de sens, y compris du point de vue de la science elle-même.
Vous trouverez ci-joint un fascicule que nous avons édité pour la fête de la libération du 12-13 Tamouz, celle de mon beau-père, le Rabbi, qui se trouvait dans les geôles soviétiques. Il vous intéressera sûrement, de même que votre entourage.
Avec ma bénédiction,
13 Tamouz 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu vos articles avec intérêt. A mon avis, et vous voudrez bien me pardonner de vous le dire, ils ne satisfont pas les grands besoins du moment. Le problème n’est pas de démontrer aux religieux qu’ils doivent entreprendre des études séculaires. En effet, nombreux sont ceux qui interviennent en ce sens, "D.ieu merci". Il ne vous appartient donc pas de le faire.
Votre rôle doit être essentiellement de faire usage de vos connaissances pour montrer que la science ne contredit nullement la religion, que les études séculaires ne sont pas concevables sans les études sacrées.
Certes, ce discours figure aussi, d’une certaine façon, dans vos articles, mais il n’est pas aussi clairement souligné qu’il devrait l’être. Dire que la science ne peut pas tout expliquer et qu’en conséquence, il n’y a rien de grave à constater que la religion ne permet pas de tout comprendre ne sera pas considéré comme une proposition satisfaisante, même pour un homme moyen, qui veut comprendre et demande des explications.
A mon avis, vous devez faire usage de vos capacités pour expliquer que la science est uniquement le fruit de l’intellect humain, qu’elle est essentiellement bâtie sur des approximations. Les scientifiques eux-mêmes admettent qu’il en est ainsi. Il est donc totalement exclu de soulever une objection sur la religion à partir de considérations scientifiques ou bien de trouver des contradictions à son avis dans l’une de ses disciplines, comme la géologie ou la biologie. Ces questions et ces contradictions n’ont pas de sens, y compris du point de vue de la science elle-même.
Vous trouverez ci-joint un fascicule que nous avons édité pour la fête de la libération du 12-13 Tamouz, celle de mon beau-père, le Rabbi, qui se trouvait dans les geôles soviétiques. Il vous intéressera sûrement, de même que votre entourage.
Avec ma bénédiction,