Lettre n° 1708

Par la grâce de D.ieu,
14 Tamouz 5712,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Efraïm Eliézer Hacohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 10 Tamouz et celle qui la précédait. Durant les jours propices de la fête de la libération des 12-13 Tamouz, je me suis rendu près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi et, comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné votre nom et celui des membres de votre famille, selon ce qui était inscrit dans la note jointe à votre lettre.

Vous notez, dans votre lettre du 22 Sivan que vous ne comprenez par l’explication donnée, à propos de Zeroubabel, par le Likouteï Torah, Parchat Beaalote’ha, au début du discours intitulé "lorsque tu élèveras" et au discours "voici ce qu’était le Chandelier".

Vous n’indiquez pas, dans votre lettre, à quelle difficulté vous vous heurtez. Ces deux discours rapprochent le nom de Zeroubabel du verset "J’ai planté (Zarati) dans la maison d’Israël une semence humaine et une semence animale", ce qui fait allusion à Babel. C’est là qu’eut lieu le mélange(2). Il y eut donc une "plantation", à laquelle fait allusion le nom de Zeroubabel. Celui-ci s’applique, aussi bien, à l’ensemble de la génération, puisque tous les Juifs vivant à l’époque furent appelés Zeroubabel, qu’au chef de cette génération, la tête qui porte en elle tous les membres.

Vous avez raison de constater que ce discours "voici ce qu’était le Chandelier" est l’un des plus courts que compte le Likouteï Torah. En effet, il fut dit avant Petersburg(3), comme le précise la causerie du 19 Kislev, imprimée dans le Torat Chalom, à la page 33(4).

Avec ma bénédiction pour que vous passiez l’été en bonne santé, de même que les membres de votre famille et avec mes respects,

Notes

(1) Le Rav E. E. Yalles, de Chicago. Voir, à son propos, la lettre n°1529.
(2) Des langues, à la suite de la tour de Babel.
(3) Avant l’emprisonnement de l’Admour Hazaken. C’est après celui-ci que l’Admour Hazaken détailla plus largement son enseignement.
(4) Du Rabbi Rachab, à la page 26 de l’édition actuelle.