Lettre n° 1718
Par la grâce de D.ieu,
21 Tamouz 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat Chela’h, dans laquelle vous me faites part de votre vie, de la manière dont vous vous êtes rapproché des ‘Hassidim et de ce qu’il vous reste encore du contraire du bien, de votre incapacité de vous maîtriser.
Vous pouvez constater que D.ieu vous a fait quitter l’endroit de l’obscurité et vous a placé dans un rayon de lumière, celui de la Torah, des Mitsvot et de la ‘Hassidout, en particulier. Vous vous apercevez donc que vous êtes passé d’une extrême à l’autre. Votre découragement et votre sentiment selon lequel votre Techouva n’est pas sincère émanent du mauvais penchant, qui veut écarter chacun du droit chemin, par tous les moyens possibles.
Vous devez garder les trois études bien connues, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, c’est-à-dire les Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin, une Paracha du ‘Houmach de la Sidra de la semaine, avec le commentaire de Rachi et un passage du Tanya, selon sa répartition annuelle. Chaque jour, avant la prière, vous donnerez une pièce pour la Tsédaka, sauf, bien sûr, le Chabbat et les fêtes. De la sorte, votre bon penchant aura la force de l’emporter sur le mauvais.
Lorsque l’on évoque les femmes, on doit se dire que toute l’assemblée d’Israël et chaque Juif, en particulier, est l’épouse du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il. Et, quand on demande à D.ieu d’exaucer positivement les requêtes du peuple juif, qu’Il appelle "Ma bien aimée", on doit savoir que chaque bénédiction qu’Il accorde dépend de l’effort introduit par les hommes. On doit donc adopter la même attitude envers sa propre épouse. La Guemara affirme qu’il faut l’honorer plus que sa propre personne.
Bien plus, il faut se dire que nous approchons de la fin de l’exil, que la délivrance complète est proche, très bientôt et de nos jours. Lorsqu’on l’obtiendra, la femme se trouvera au-dessus de son mari. Penser à tout cela permet de la respecter, de lui marquer de la déférence. Il faut voir en elle une fille d’Avraham, d’Its’hak et de Yaakov. Et, lorsqu’elle a un défaut, celui-ci dépend, bien souvent, du comportement du mari. Elle est alors une épouse de brigand(2). Mais, elle peut également être l’épouse d’un érudit(3), qui est elle-même érudite.
Vous devez faire vérifier les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères. Vous contrôlerez également vos Tefilin. Sans doute, vérifiez-vous chaque jour les Tsitsit de votre grand Talith, de même que celles du petit, comme le veulent la Hala’ha et la pratique courante. Vous dormirez également avec votre petit Talith. Ces principes et ce qui a été dit auparavant favorisent la crainte de D.ieu et l’harmonie du couple. J’attends de vos bonnes nouvelles, pour tout ce qui vient d’être dit.
Je vous joins la note qui a été éditée pour les jours propices du 12-13 Tamouz. Vous la mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre. Vous en expliquerez également le contenu à votre épouse.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Textuellement "de la gauche à la droite".
(2) C’est alors le défaut de son mari qui rétroagit sur elle.
(3) Textuellement, ‘Haver, celui qui possède une parfaite connaissance des lois des prélèvements agricoles. Son épouse est également considérée comme possédant cette connaissance.
21 Tamouz 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat Chela’h, dans laquelle vous me faites part de votre vie, de la manière dont vous vous êtes rapproché des ‘Hassidim et de ce qu’il vous reste encore du contraire du bien, de votre incapacité de vous maîtriser.
Vous pouvez constater que D.ieu vous a fait quitter l’endroit de l’obscurité et vous a placé dans un rayon de lumière, celui de la Torah, des Mitsvot et de la ‘Hassidout, en particulier. Vous vous apercevez donc que vous êtes passé d’une extrême à l’autre. Votre découragement et votre sentiment selon lequel votre Techouva n’est pas sincère émanent du mauvais penchant, qui veut écarter chacun du droit chemin, par tous les moyens possibles.
Vous devez garder les trois études bien connues, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, c’est-à-dire les Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin, une Paracha du ‘Houmach de la Sidra de la semaine, avec le commentaire de Rachi et un passage du Tanya, selon sa répartition annuelle. Chaque jour, avant la prière, vous donnerez une pièce pour la Tsédaka, sauf, bien sûr, le Chabbat et les fêtes. De la sorte, votre bon penchant aura la force de l’emporter sur le mauvais.
Lorsque l’on évoque les femmes, on doit se dire que toute l’assemblée d’Israël et chaque Juif, en particulier, est l’épouse du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il. Et, quand on demande à D.ieu d’exaucer positivement les requêtes du peuple juif, qu’Il appelle "Ma bien aimée", on doit savoir que chaque bénédiction qu’Il accorde dépend de l’effort introduit par les hommes. On doit donc adopter la même attitude envers sa propre épouse. La Guemara affirme qu’il faut l’honorer plus que sa propre personne.
Bien plus, il faut se dire que nous approchons de la fin de l’exil, que la délivrance complète est proche, très bientôt et de nos jours. Lorsqu’on l’obtiendra, la femme se trouvera au-dessus de son mari. Penser à tout cela permet de la respecter, de lui marquer de la déférence. Il faut voir en elle une fille d’Avraham, d’Its’hak et de Yaakov. Et, lorsqu’elle a un défaut, celui-ci dépend, bien souvent, du comportement du mari. Elle est alors une épouse de brigand(2). Mais, elle peut également être l’épouse d’un érudit(3), qui est elle-même érudite.
Vous devez faire vérifier les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères. Vous contrôlerez également vos Tefilin. Sans doute, vérifiez-vous chaque jour les Tsitsit de votre grand Talith, de même que celles du petit, comme le veulent la Hala’ha et la pratique courante. Vous dormirez également avec votre petit Talith. Ces principes et ce qui a été dit auparavant favorisent la crainte de D.ieu et l’harmonie du couple. J’attends de vos bonnes nouvelles, pour tout ce qui vient d’être dit.
Je vous joins la note qui a été éditée pour les jours propices du 12-13 Tamouz. Vous la mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre. Vous en expliquerez également le contenu à votre épouse.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Textuellement "de la gauche à la droite".
(2) C’est alors le défaut de son mari qui rétroagit sur elle.
(3) Textuellement, ‘Haver, celui qui possède une parfaite connaissance des lois des prélèvements agricoles. Son épouse est également considérée comme possédant cette connaissance.