Lettre n° 1720

Par la grâce de D.ieu,
21 Tamouz 5712,
Brooklyn,

Aux grands Rabbanim, distingués ‘Hassidim qui
craignent D.ieu et se consacrent aux besoins
communautaires, le Rav Morde’haï Hacohen(1)
et le Rav Yaakov(2), le Cho’het,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu avec plaisir votre lettre décrivant, quoique très brièvement, la réunion ‘hassidique du Chabbat 12 Tamouz. Il est dommage qu’elle ait été courte, mais sans doute son contenu était-il important et il en découlera de bonnes actions dans les trois domaines que sont la Torah, la prière et les bonnes actions, pour tout votre entourage.

J’ai lu avec effroi, dans votre lettre, que le Mikwé de votre ville(3) n’est pas encore réparé. En effet, il semble bien que ce soit le seul de la ville. Il faut donc trouver un moyen d’honorer... afin qu’il donne l’autorisation de faire ces réparations, au moins les plus indispensables.

Vous évoquez le fait de réciter la Guemara par cœur(4). J’ai entendu que l’on adopte une telle pratique pour la Michna et le Tanya. Que D.ieu vous accorde la réussite, afin que vous fixiez un temps pour étudier la Torah et pour l’enseigner publiquement, pour souligner, en particulier, le comportement que l’on doit adopter, dans la pratique quotidienne.

La formule la plus adaptée, pour cela, est l’étude du lois du Sidour, dans le Chaar Hacollel ou celle de l’abrégé du Choul’han Arou’h. Car, l’action concrète est primordiale.

Je vous joins la note qui a été éditée pour les jours propices du 12-13 Tamouz. Vous la mettrez à la disposition du plus grand nombre.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,

Notes

(1) Le Rav M. Perlov, de Milan. Voir, à son propos, la lettre n°1588.
(2) Le Rav Y. Gansburg, de Milan. Voir, à son propos, la lettre n°1825.
(3) Milan.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°1588.