Lettre n° 1726
Par la grâce de D.ieu,
22 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du jour propice de la libération, le 13 Tamouz, par laquelle vous m’apprenez que vos fiançailles ont été conclues, en un moment bon et fructueux. Je vous adresse encore une fois ma bénédiction pour qu’ils interviennent en un moment bon et fructueux et vous permettent de bâtir un édifice éternel.
Vous vous plaignez de votre situation, de ne pas observer de résultats significatifs aux actions que vous menez. Je vous joins le compte rendu de ce que j’ai dit aux élèves partis en mission pour le compte du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et qui s’adresse, de fait, à tous ceux qui ont quitté leur endroit et peut être même à tous les enfants d’Israël.
En effet, chaque âme quitte l’endroit qui est le sien, sous le Trône céleste. Bien plus, elle émane d’une source encore plus élevée, à partir de laquelle elle connaît une descente, "d’une cime élevée vers une fosse profonde", afin de mener à bien la mission qui lui est confiée dans ce monde.
Le Tanya explique et la pratique courante permet de vérifier que ce qui est accompli tristement ne peut pas être positif. La joie a un apport décisif, dans tous les domaines du service de D.ieu.
Vous me demandez si votre mariage doit être célébré en Kislev ou bien après la fin de votre service militaire, c’est-à-dire en Nissan. Pourquoi en prendre la décision dès maintenant, puisqu’il aura lieu l’année prochaine? A Roch Hachana, nous serons inscrits et scellés pour une bonne et douce année, au sein de tout le peuple d’Israël et vous prendrez alors une décision, en la matière.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre action auprès de votre entourage et dans tout ce qui vous concerne,
1726*
[Fin de Tamouz 5712(1)]
Mes propos du mercredi 16 Tamouz étaient adressés aux élèves qui vont assumer une mission au sein du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, à travers les Etats Unis, afin d’y renforcer la pratique juive, mais, en réalité, ils concernent chaque Juif et chaque Juive(2).
En effet, l’âme se trouve sous le Trône céleste. Elle émane même d’une source encore plus élevée et nos Sages disent que "la pensée d’Israël prima toute autre", y compris celle de la Torah, qui fit son apparition deux millénaires avant le monde.
Certes, la pensée de l’homme est partie intégrante de cet homme et n’a pas d’existence indépendante, mais D.ieu dit que "Mes Pensées ne sont pas vos pensées". De fait, la Pensée de D.ieu est à l’origine de la création, bien que sous une forme et à un stade plus élevés. En effet, différents textes expliquent qu’il existe des mondes supérieurs, qualifiés de "mondes de la Pensée".
Ainsi furent créées les âmes, bien qu’à un niveau beaucoup plus haut que celui qu’elles connaissent, lorsqu’elles se trouvent ici-bas. Vous consulterez, à ce propos, le Chaar Hay’houd Vehaémouna de l’Admour Hazaken, au chapitre 11. C’est de là que cette âme est descendue, d’une étape vers l’autre, à travers l’enchaînement des mondes, "d’une cime élevée vers une fosse profonde", jusque dans ce monde matériel et grossier, où elle est confrontée aux voiles et aux obstacles s’opposant à son service de D.ieu, à sa contemplation de D.ieu.
C’est la raison pour laquelle nos Sages constatent que "tu vis contre ton gré". Malgré cela, la Torah demande : "Servez D.ieu dans la joie". L’existence de l’homme est une succession ininterrompue d’actes du service de D.ieu. C’est ainsi que chaque jour peut être intègre, empli d’actions permettant de mener à bien la mission que l’on reçoit dans ce monde.
Il faut donc être joyeux, bien que l’on ait conscience de la grande descente connue par son âme pour parvenir dans ce monde. Car, ceci n’empêche pas d’éprouver une joie considérable, si l’on pense que l’on est l’émissaire du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il, afin d’illuminer le monde et ce qu’il contient, par "la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière".
On peut ne pas comprendre logiquement qu’il en est ainsi, en sachant dans quelle situation on se trouve, car nos Sages disent : "Puisse D.ieu faire que l’homme quitte le monde comme il y est parvenu(3)". D.ieu a voulu qu’il en soit ainsi, même si cela échappe à notre rationalité. Il souhaita la descente "d’une cime élevée vers une fosse profonde", afin que celle-ci se solde par une élévation particulièrement importante.
Tous ceux et toutes celles qui s’engagent à mettre en pratique les termes de cette mission, avec joie et enthousiasme, reçoivent les forces de D.ieu, comme nos Sages en donnent l’assurance. De fait, celui qui se sanctifie seulement quelque peu, ici-bas, reçoit de D.ieu une immense sanctification.
Notes
(1) Le contenu de cette lettre conduit à penser qu’elle a été écrite à proximité de la précédente.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°1739, 1749, 1752, 1753, 1807 et 1812.
(3) Sans y avoir connu la chute du fait de ses fautes, même si l’on n’a pas pu y trouver l’élévation.
22 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du jour propice de la libération, le 13 Tamouz, par laquelle vous m’apprenez que vos fiançailles ont été conclues, en un moment bon et fructueux. Je vous adresse encore une fois ma bénédiction pour qu’ils interviennent en un moment bon et fructueux et vous permettent de bâtir un édifice éternel.
Vous vous plaignez de votre situation, de ne pas observer de résultats significatifs aux actions que vous menez. Je vous joins le compte rendu de ce que j’ai dit aux élèves partis en mission pour le compte du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et qui s’adresse, de fait, à tous ceux qui ont quitté leur endroit et peut être même à tous les enfants d’Israël.
En effet, chaque âme quitte l’endroit qui est le sien, sous le Trône céleste. Bien plus, elle émane d’une source encore plus élevée, à partir de laquelle elle connaît une descente, "d’une cime élevée vers une fosse profonde", afin de mener à bien la mission qui lui est confiée dans ce monde.
Le Tanya explique et la pratique courante permet de vérifier que ce qui est accompli tristement ne peut pas être positif. La joie a un apport décisif, dans tous les domaines du service de D.ieu.
Vous me demandez si votre mariage doit être célébré en Kislev ou bien après la fin de votre service militaire, c’est-à-dire en Nissan. Pourquoi en prendre la décision dès maintenant, puisqu’il aura lieu l’année prochaine? A Roch Hachana, nous serons inscrits et scellés pour une bonne et douce année, au sein de tout le peuple d’Israël et vous prendrez alors une décision, en la matière.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre action auprès de votre entourage et dans tout ce qui vous concerne,
1726*
[Fin de Tamouz 5712(1)]
Mes propos du mercredi 16 Tamouz étaient adressés aux élèves qui vont assumer une mission au sein du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, à travers les Etats Unis, afin d’y renforcer la pratique juive, mais, en réalité, ils concernent chaque Juif et chaque Juive(2).
En effet, l’âme se trouve sous le Trône céleste. Elle émane même d’une source encore plus élevée et nos Sages disent que "la pensée d’Israël prima toute autre", y compris celle de la Torah, qui fit son apparition deux millénaires avant le monde.
Certes, la pensée de l’homme est partie intégrante de cet homme et n’a pas d’existence indépendante, mais D.ieu dit que "Mes Pensées ne sont pas vos pensées". De fait, la Pensée de D.ieu est à l’origine de la création, bien que sous une forme et à un stade plus élevés. En effet, différents textes expliquent qu’il existe des mondes supérieurs, qualifiés de "mondes de la Pensée".
Ainsi furent créées les âmes, bien qu’à un niveau beaucoup plus haut que celui qu’elles connaissent, lorsqu’elles se trouvent ici-bas. Vous consulterez, à ce propos, le Chaar Hay’houd Vehaémouna de l’Admour Hazaken, au chapitre 11. C’est de là que cette âme est descendue, d’une étape vers l’autre, à travers l’enchaînement des mondes, "d’une cime élevée vers une fosse profonde", jusque dans ce monde matériel et grossier, où elle est confrontée aux voiles et aux obstacles s’opposant à son service de D.ieu, à sa contemplation de D.ieu.
C’est la raison pour laquelle nos Sages constatent que "tu vis contre ton gré". Malgré cela, la Torah demande : "Servez D.ieu dans la joie". L’existence de l’homme est une succession ininterrompue d’actes du service de D.ieu. C’est ainsi que chaque jour peut être intègre, empli d’actions permettant de mener à bien la mission que l’on reçoit dans ce monde.
Il faut donc être joyeux, bien que l’on ait conscience de la grande descente connue par son âme pour parvenir dans ce monde. Car, ceci n’empêche pas d’éprouver une joie considérable, si l’on pense que l’on est l’émissaire du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il, afin d’illuminer le monde et ce qu’il contient, par "la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière".
On peut ne pas comprendre logiquement qu’il en est ainsi, en sachant dans quelle situation on se trouve, car nos Sages disent : "Puisse D.ieu faire que l’homme quitte le monde comme il y est parvenu(3)". D.ieu a voulu qu’il en soit ainsi, même si cela échappe à notre rationalité. Il souhaita la descente "d’une cime élevée vers une fosse profonde", afin que celle-ci se solde par une élévation particulièrement importante.
Tous ceux et toutes celles qui s’engagent à mettre en pratique les termes de cette mission, avec joie et enthousiasme, reçoivent les forces de D.ieu, comme nos Sages en donnent l’assurance. De fait, celui qui se sanctifie seulement quelque peu, ici-bas, reçoit de D.ieu une immense sanctification.
Notes
(1) Le contenu de cette lettre conduit à penser qu’elle a été écrite à proximité de la précédente.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°1739, 1749, 1752, 1753, 1807 et 1812.
(3) Sans y avoir connu la chute du fait de ses fautes, même si l’on n’a pas pu y trouver l’élévation.