Lettre n° 1745

Par la grâce de D.ieu,
1er Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, pour vous-même et pour les membres de votre famille. Vous sollicitez un moyen de protection pour votre épouse et votre fils. J’écrirai en Yiddish, afin que vous puissiez lire ce texte en l’état à votre épouse(1).

Votre mari m’écrit que vous n’êtes pas en bonne santé, que vous êtes nerveuse. De plus, vous avez rêvé que vous deviez me demander un moyen de vous protéger.

Pour obtenir cette protection, vous devez faire vérifier les Mezouzot de votre domicile, afin qu’elles soient toutes cachères. Chaque veille de Chabbat et de fête, avant d’allumer les bougies, vous donnerez dix huit cents à la Tsédaka de Rabbi Meïr Baal Haness(2).

De même, votre mari lira, tous les matins, après la prière, des Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Votre mari et votre fils porteront, l’un et l’autre, un Talith Katan. Bien entendu, il va sans dire que votre maison sera strictement cachère et conforme à ce qu’un foyer juif doit être.

Mais, avant tout, vous raffermirez votre confiance en D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, tout comme Il régit l’existence de chaque individu. Il vous protégera donc, de même que votre mari et votre fils. Vous ne devez pas en douter. Plus votre confiance en Lui sera forte et plus vous observerez clairement l’aide de D.ieu. Votre état de santé, en particulier, s’améliorera, tout comme celui de votre fils, Avraham Ozer.

J’espère que vous et votre mari pourrez m’annoncer de bonnes nouvelles, à ce propos.

Votre contribution a été transmise à la caisse qui finance les ‘Héders, Yechivot et Talmud Torah d’Ohaleï Yossef Its’hak(3), portant le nom de mon beau-père, le Rabbi. Que cela forge le canal et le réceptacle véhiculant une bénédiction accrue et la réussite pour chacun d’entre vous, dans tous vos besoins.

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

Notes

(1) Ce premier paragraphe est en Hébreu, adressé au mari. Le reste de la lettre est en Yiddish, adressé à la femme.
(2) Le Collel ‘Habad.
(3) En Terre Sainte, en Australie et au Maroc.