Lettre n° 1753
Par la grâce de D.ieu,
2 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été désolé d’apprendre que je vous ai causé de la peine parce que vous n’avez pas obtenu de réponse à la lettre que vous m’avez adressée. Vous en faites des déductions et des conclusions qui n’ont pas du tout lieu d’être.
J’ai déjà maintes fois écrit à plusieurs ‘Hassidim pour leur dire que, du fait de mes nombreuses activités, je m’efforce, dans la mesure de mes possibilités et de mes forces, lorsqu’une demande m’est formulée, de la satisfaire, même si, bien souvent, je n’ai pas le temps de confirmer que je l’ai fait, par écrit ou oralement.
Il en a bien été ainsi pour ce qui vous concerne. J’ai lu votre demande de bénédiction, en un moment propice, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. J’ai demandé que les souhaits de votre cœur soient exaucés positivement, même si la confirmation écrite de tout cela n’est pas parvenue ou tarde. Il est absolument évident qu’il n’y avait là aucune intention de vous écarter, ce qu’à D.ieu ne plaise. Tel n’est nullement mon but, pas plus que tout ce qui va à l’encontre(1). Même lorsqu’une telle attitude est nécessaire, ce qu’à D.ieu ne plaise, elle peut être le fait d’autres personnes et que D.ieu m’accorde la force d’accomplir ce qui appartient au côté droit(2).
Je voudrais vous tranquilliser, même si votre émotion était injustifiée, si elle émane du penchant(3) qui cherche les moyens appropriés pour abaisser ou élever chacun à ses propres yeux, afin d’empêcher qu’il apporte toute l’ardeur nécessaire au service de D.ieu. Dans ce but, je vous adresse le compte rendu de ce que j’ai dit aux élèves délégués par le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h(4). De fait, le contenu de ces propos concerne chacun.
En effet, la place véritable de l’âme se trouve sous le Trône céleste, duquel elle émane. Puis, elle a traversé les différentes étapes pour parvenir en ce monde matériel et grossier. C’est pour cela qu’elle ne souhaite pas connaître cette descente et nos Sages constatent que "tu vis contre ton gré".
Or, c’est précisément cette descente, d’une cime élevée, qui permet la plus grande élévation, comme l’établissent différents textes de ‘Hassidout. La logique ne permet pas de comprendre pourquoi il en est ainsi, ni quelle est la mission spécifique confiée à chaque âme. C’est à ce propos qu’il est dit : "La terre sera répartie seulement par tirage au sort", comme l’explique la note ci-jointe.
Avec ma bénédiction pour servir D.ieu avec joie et dans la largesse,
Notes
(1) Du bien.
(2) Le domaine du bien.
(3) Vers le mal.
(4) Voir la lettre précédente.
2 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été désolé d’apprendre que je vous ai causé de la peine parce que vous n’avez pas obtenu de réponse à la lettre que vous m’avez adressée. Vous en faites des déductions et des conclusions qui n’ont pas du tout lieu d’être.
J’ai déjà maintes fois écrit à plusieurs ‘Hassidim pour leur dire que, du fait de mes nombreuses activités, je m’efforce, dans la mesure de mes possibilités et de mes forces, lorsqu’une demande m’est formulée, de la satisfaire, même si, bien souvent, je n’ai pas le temps de confirmer que je l’ai fait, par écrit ou oralement.
Il en a bien été ainsi pour ce qui vous concerne. J’ai lu votre demande de bénédiction, en un moment propice, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. J’ai demandé que les souhaits de votre cœur soient exaucés positivement, même si la confirmation écrite de tout cela n’est pas parvenue ou tarde. Il est absolument évident qu’il n’y avait là aucune intention de vous écarter, ce qu’à D.ieu ne plaise. Tel n’est nullement mon but, pas plus que tout ce qui va à l’encontre(1). Même lorsqu’une telle attitude est nécessaire, ce qu’à D.ieu ne plaise, elle peut être le fait d’autres personnes et que D.ieu m’accorde la force d’accomplir ce qui appartient au côté droit(2).
Je voudrais vous tranquilliser, même si votre émotion était injustifiée, si elle émane du penchant(3) qui cherche les moyens appropriés pour abaisser ou élever chacun à ses propres yeux, afin d’empêcher qu’il apporte toute l’ardeur nécessaire au service de D.ieu. Dans ce but, je vous adresse le compte rendu de ce que j’ai dit aux élèves délégués par le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h(4). De fait, le contenu de ces propos concerne chacun.
En effet, la place véritable de l’âme se trouve sous le Trône céleste, duquel elle émane. Puis, elle a traversé les différentes étapes pour parvenir en ce monde matériel et grossier. C’est pour cela qu’elle ne souhaite pas connaître cette descente et nos Sages constatent que "tu vis contre ton gré".
Or, c’est précisément cette descente, d’une cime élevée, qui permet la plus grande élévation, comme l’établissent différents textes de ‘Hassidout. La logique ne permet pas de comprendre pourquoi il en est ainsi, ni quelle est la mission spécifique confiée à chaque âme. C’est à ce propos qu’il est dit : "La terre sera répartie seulement par tirage au sort", comme l’explique la note ci-jointe.
Avec ma bénédiction pour servir D.ieu avec joie et dans la largesse,
Notes
(1) Du bien.
(2) Le domaine du bien.
(3) Vers le mal.
(4) Voir la lettre précédente.