Lettre n° 1755
Par la grâce de D.ieu,
6 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir que vous êtes rentré chez vous, depuis plusieurs mois déjà. J’espère recevoir une lettre dans laquelle vous me parlerez plus précisément de votre état de santé.
Vous connaissez sûrement la position des Décisionnaires, également imprimée dans Hatamim, parmi les lettres que le Maguid de Mézéritch écrivit à son fils(1), selon lesquels un petit orifice pratiqué dans le corps en fait un également dans l’âme. Nous pouvons en déduire à quel point il est important qu’un homme, en général et un Juif, en particulier, maintienne sa santé physique.
Il y a là un moyen de servir D.ieu, comme le Rambam l’explique au chapitre 4 de lois des opinions : "Le fait que le corps soit intègre et en bonne santé est partie intégrante du service de D.ieu". Vous savez également que le Baal Chem Tov a érigé en principe le fait que "vous servirez D.ieu dans la joie" et mon beau-père, le Rabbi, nous a maintes fois commenté l’interprétation que donne le Baal Chem Tov du verset "lorsque tu verras un âne... tu lui viendras en aide". Celle-ci est également rapportée dans le Hayom Yom(2).
Le contenu de cette explication est le suivant. On ne sert pas D.ieu en mortifiant son corps. Bien au contraire, celui-ci doit participer à ce service. Tout cela nous a été rapporté parce que l’on attend de nous une telle attitude. Telle est donc notre manière de servir D.ieu et telle est la voie des ‘Hassidim.
Bien évidemment, mon but n’est pas de discourir, mais bien d’évoquer l’action concrète. Vous êtes maintenant chez vous et vous ne vous trouvez donc plus entre les mains des médecins, D.ieu merci. En conséquence, vous ne devez pas multiplier les efforts physiques, mais plutôt vous conformer aux prescriptions des médecins, tout faire pour être en bonne santé physique. C’est ainsi que vous serez moralement en bonne santé.
Puisse D.ieu faire qu’avec votre épouse, vous éduquiez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, éprouviez beaucoup de satisfaction juive, avec la tranquillité de l’âme et du corps. J’espère avoir de vos bonnes nouvelles, à ce propos.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1275.
(2) A la date du 28 Chevat.
6 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir que vous êtes rentré chez vous, depuis plusieurs mois déjà. J’espère recevoir une lettre dans laquelle vous me parlerez plus précisément de votre état de santé.
Vous connaissez sûrement la position des Décisionnaires, également imprimée dans Hatamim, parmi les lettres que le Maguid de Mézéritch écrivit à son fils(1), selon lesquels un petit orifice pratiqué dans le corps en fait un également dans l’âme. Nous pouvons en déduire à quel point il est important qu’un homme, en général et un Juif, en particulier, maintienne sa santé physique.
Il y a là un moyen de servir D.ieu, comme le Rambam l’explique au chapitre 4 de lois des opinions : "Le fait que le corps soit intègre et en bonne santé est partie intégrante du service de D.ieu". Vous savez également que le Baal Chem Tov a érigé en principe le fait que "vous servirez D.ieu dans la joie" et mon beau-père, le Rabbi, nous a maintes fois commenté l’interprétation que donne le Baal Chem Tov du verset "lorsque tu verras un âne... tu lui viendras en aide". Celle-ci est également rapportée dans le Hayom Yom(2).
Le contenu de cette explication est le suivant. On ne sert pas D.ieu en mortifiant son corps. Bien au contraire, celui-ci doit participer à ce service. Tout cela nous a été rapporté parce que l’on attend de nous une telle attitude. Telle est donc notre manière de servir D.ieu et telle est la voie des ‘Hassidim.
Bien évidemment, mon but n’est pas de discourir, mais bien d’évoquer l’action concrète. Vous êtes maintenant chez vous et vous ne vous trouvez donc plus entre les mains des médecins, D.ieu merci. En conséquence, vous ne devez pas multiplier les efforts physiques, mais plutôt vous conformer aux prescriptions des médecins, tout faire pour être en bonne santé physique. C’est ainsi que vous serez moralement en bonne santé.
Puisse D.ieu faire qu’avec votre épouse, vous éduquiez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, éprouviez beaucoup de satisfaction juive, avec la tranquillité de l’âme et du corps. J’espère avoir de vos bonnes nouvelles, à ce propos.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1275.
(2) A la date du 28 Chevat.