Lettre n° 1758

Par la grâce de D.ieu,
7 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai été satisfait de recevoir votre lettre, écrite à l’issue du Chabbat Matot Masseï. Vous êtes déjà rentré chez vous et votre fille vous a accompagné. Néanmoins, vous n’indiquez pas pour quelle raison elle a voyagé avec vous. Est-ce parce qu’elle a terminé ce qu’elle voulait faire ou pour une autre raison?

Le milieu de Londres dans lequel elle évoluait jusqu'à maintenant est sûrement de stricte observance. Même si elle languit ses parents et que ceux-ci désirent la voir, elle n’en doit pas moins utiliser ses jeunes années, pendant lesquelles il est plus facile de se former, pour recevoir la meilleure éducation possible. Ceci lui fera du bien. Vous et elle ne vous contenterez donc pas de ce qu’elle étudie avec madame... Elle influencera, en outre, son entourage, afin d’y retrouver le même esprit qu’à Londres.

De fait, il serait bon qu’elle exerce son influence sur un groupe de jeunes filles, ce qui la conduira à adopter ce comportement avec encore plus d’enthousiasme.

J’ai lu avec plaisir dans votre lettre que vos affaires s’améliorent, dans les villes. J’espère que vous gagnerez largement votre vie, de cette façon.

Concernant vos affaires dans votre pays, vous vous souvenez sans doute de ce que je vous ai dit. Vous devez rechercher si, par leur intermédiaire, vous n’avez pas mis quelqu’un en difficulté. Si c’est le cas, vous réparerez ce que vous avez causé. J’espère que vous l’avez déjà fait ou que vous le faites en ce moment. Je suis certain que vous pourrez me donner une bonne nouvelle, à ce propos, que vous me confirmerez observer de vos propres yeux l’intervention divine.

Ne pensez plus à vos précédents associés et au mal qu’ils peuvent vous faire. D.ieu a créé le monde, Il le maintient et le dirige. Il en est le Maître absolu, jusque dans le moindre détail. Que D.ieu fasse que vous gagniez largement votre vie et vous conformiez à l’affirmation de l’Admour Hazaken, auteur du Choul’han Arou’h et du Tanya, selon laquelle "D.ieu accorde aux Juifs des biens matériels, afin qu’ils en fassent de la spiritualité".

Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

N. B. : Il est sûrement inutile de vous solliciter encore une fois et de vous remercier pour l’aide que vous avez offert et que vous offrez aux ‘Hassidim, dans votre pays. J’espère que cette aide se développera, comme tout ce qui est vivant et en particulier ce qui relève du domaine de la sainteté. Ainsi, vous mettrez en pratique l’Injonction de nos Sages selon laquelle "on connaît l’élévation pour tout ce qui est lié à la sainteté".