Lettre n° 1760
Par la grâce de D.ieu,
7 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Tamouz, dans laquelle vous me faites part de la naissance de votre fille, en un bon moment. Puisse D.ieu faire que vous l’éduquiez, avec votre épouse, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la tranquillité de l’esprit et du corps.
Le Rabbi Rachab établit(1) que, selon notre coutume, on emploie l’expression "à la Torah(2), au dais nuptial et aux bonnes actions" également pour la naissance d’une fille. Cet usage est basé sur le traité Bera’hot 17a, qui dit : "En quoi consiste le mérite des femmes? A conduire...(3) à guider...(4) à attendre...(5)".
Vous m’exposez, dans votre lettre, les raisons pour lesquelles vous n’êtes pas en contact avec les ‘Hassidim. Même si celles-ci sont vérifiées, elles importent uniquement pour la récompense ou la punition(6). En revanche, ce qui découle du fait de s’attacher à des amis, de se trouver parmi les ‘Hassidim, ne peut pas être obtenu par des justifications. Chaque jour qui passe et, a fortiori, chaque semaine, chaque mois, chaque année, chaque septennat sont des pertes que l’on ne retrouvera plus. Ces jours sont imparfaits et ils ont perdu leur intégrité.
Il est sans doute inutile d’en dire plus car, de deux choses l’une, ou bien ces propos auront de l’effet et ces quelques lignes seront suffisantes, ou bien ils resteront sans suite et, dès lors, à quoi bon écrire une page de plus ?
Tout dépend, en définitive, de votre détermination, puisque vous en possédez la capacité. Que D.ieu fasse que vous l’utilisiez au plus vite. Très prochainement, vous ressentirez le manque qui vous est causé de cette façon. Selon un dicton établi, en effet, si l’on ressent qu’une situation n’est pas ce qu’elle devrait être et qu’il faut la corriger, c’est là, d’ores et déjà, le début de sa réparation.
Avec ma bénédiction pour que vous me donniez de bonnes nouvelles dans tous ces domaines,
Notes
(1) Voir les lettres du Rabbi Rachab, tome 1, lettre n°87.
(2) Bien que les femmes ne soient pas astreintes à l’étude de la Torah.
(3) Leurs fils à la synagogue.
(4) Leur mari vers la maison d’étude.
(5) Leur mari, au retour de la maison d’étude. De la sorte, elles prennent une part de l’étude des fils et du mari.
(6) Voir la lettre précédente.
7 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Tamouz, dans laquelle vous me faites part de la naissance de votre fille, en un bon moment. Puisse D.ieu faire que vous l’éduquiez, avec votre épouse, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la tranquillité de l’esprit et du corps.
Le Rabbi Rachab établit(1) que, selon notre coutume, on emploie l’expression "à la Torah(2), au dais nuptial et aux bonnes actions" également pour la naissance d’une fille. Cet usage est basé sur le traité Bera’hot 17a, qui dit : "En quoi consiste le mérite des femmes? A conduire...(3) à guider...(4) à attendre...(5)".
Vous m’exposez, dans votre lettre, les raisons pour lesquelles vous n’êtes pas en contact avec les ‘Hassidim. Même si celles-ci sont vérifiées, elles importent uniquement pour la récompense ou la punition(6). En revanche, ce qui découle du fait de s’attacher à des amis, de se trouver parmi les ‘Hassidim, ne peut pas être obtenu par des justifications. Chaque jour qui passe et, a fortiori, chaque semaine, chaque mois, chaque année, chaque septennat sont des pertes que l’on ne retrouvera plus. Ces jours sont imparfaits et ils ont perdu leur intégrité.
Il est sans doute inutile d’en dire plus car, de deux choses l’une, ou bien ces propos auront de l’effet et ces quelques lignes seront suffisantes, ou bien ils resteront sans suite et, dès lors, à quoi bon écrire une page de plus ?
Tout dépend, en définitive, de votre détermination, puisque vous en possédez la capacité. Que D.ieu fasse que vous l’utilisiez au plus vite. Très prochainement, vous ressentirez le manque qui vous est causé de cette façon. Selon un dicton établi, en effet, si l’on ressent qu’une situation n’est pas ce qu’elle devrait être et qu’il faut la corriger, c’est là, d’ores et déjà, le début de sa réparation.
Avec ma bénédiction pour que vous me donniez de bonnes nouvelles dans tous ces domaines,
Notes
(1) Voir les lettres du Rabbi Rachab, tome 1, lettre n°87.
(2) Bien que les femmes ne soient pas astreintes à l’étude de la Torah.
(3) Leurs fils à la synagogue.
(4) Leur mari vers la maison d’étude.
(5) Leur mari, au retour de la maison d’étude. De la sorte, elles prennent une part de l’étude des fils et du mari.
(6) Voir la lettre précédente.