Lettre n° 1765

Par la grâce de D.ieu,
10 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, au nom de la femme demandant que l’on prie pour son fils et que celui-ci reçoive une bénédiction, car il n’est pas en bonne santé. Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, je mentionnerai son nom, afin qu’il obtienne une prompte guérison.

Il faut établir auprès de sa mère si sa naissance a été pure(1). Si ce n’est pas le cas, ce qu’à D.ieu ne plaise, vous me le ferez immédiatement savoir. Vous lui demanderez également de vérifier que toutes les Mezouzot de la maison dans laquelle le jeune homme habite sont cachères. De plus, vous enroulerez une Mezouza dans trois étuis ou trois enveloppes, dont l’une sera étanche et le jeune homme la portera sur lui.

Bien évidemment, il l’ôtera s’il entre dans un lieu d’aisance ou une salle de bains. Il ne la portera pas non plus pendant le Chabbat et à Yom Kippour. Elle(2) fera également vérifier les Mezouzot de sa maison, pour qu’elles soient cachères. Par ailleurs, il aura un Talith Katan, qu’il portera sur lui

Je ne sais pas quel âge a ce jeune homme, mais, s’il est capable de prier, il le fera chaque jour. S’il ne connaît pas l’hébreu, il pourra le faire en anglais. Avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes, sa mère donnera un penny à la Tsédaka de Rabbi Meïr Baal Haness(3).

En plus de tout ce qui vient d’être dit, il faudra interroger un médecin spécialiste dans ce domaine, car, ces dernières années, on a découvert les moyens de traiter l’épilepsie, de la guérir complètement ou, tout au moins, de la soulager. Sans doute y a-t-il, à Johannesburg, des médecins qui en ont connaissance. J’espère recevoir de bonnes nouvelles sur tous ces points.

Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

Notes

(1) Si ses parents respectaient la pureté familiale, lors de sa conception.
(2) La mère de l’enfant.
(3) Le Collel ‘Habad, à Jérusalem.