Lettre n° 1788

Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn, New York,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Ye’hezkel Lisner
et à son épouse, importante responsable communautaire,
par son mérite personnel,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai observé avec plaisir, grâce au compte rendu qui m’est parvenu, les premiers résultats de la campagne menée par l’appel unifié exceptionnel de Chicago(1), au profit des institutions Loubavitch.

Au nom de toutes ces institutions et en mon nom personnel, je saisis cette occasion pour vous exprimer ma reconnaissance et mes remerciements, à vous-mêmes, à tous les participants et à l’ensemble des donateurs de la campagne.

Nos Sages disent que l’on recherche l’élévation en tout ce qui est lié à la sainteté. Je formule donc également le vœu que vous continuiez à chercher, par tous les moyens, le renforcement de l’action menée au profit des institutions Loubavitch, en particulier dans le cadre de cette campagne d’urgence.

Il est important de garder présent à l’esprit que chaque détail, chaque élément de moindre importance, dès lors qu’il concerne l’éducation des enfants, se trouve à la base même de leur développement. Ceci peut être comparé à la graine qui est mise en terre pour donner naissance à un arbre fruitier. Un petit orifice, qui resterait insignifiant s’il apparaissait sur le tronc d’un arbre adulte, peut, quand il est pratiqué sur cette graine, avoir un effet déterminant, au point de remettre en cause le développement de l’arbre ou même le compromettre.

Les écoles Loubavitch mettent l’accent sur l’étude de la Torah emplie de crainte de D.ieu. Elles dispensent l’éducation la plus pure. De ce fait, elles occupent une place primordiale dans la vie juive, en de nombreux pays. Elles insufflent la clarté, la chaleur et l’enthousiasme à cette vie juive. Cette œuvre éducative est menée à bien avec un véritable esprit d’abnégation, selon la voie qu’a frayée pour nous tous mon beau-père, le Rabbi.

La campagne pour renforcer et développer ces institutions doit donc également être menée avec abnégation. C’est ainsi que l’on élargit les canaux véhiculant les bénédictions de D.ieu, qui sont accordées "mesure pour mesure"(2) et l’on sait que "le domaine du bien est plus fort(3)". On peut ainsi obtenir la satisfaction de tous ses besoins, matériels et spirituels.

Dans l’attente de bonnes nouvelles relatives à la poursuite de votre action à Chicago, en vous souhaitant une bonne santé et tout le bien,

Notes

(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1750.
(2) A la mesure de ce qui a été accompli par l’homme.
(3) Que le côté du mal. L’effort y est donc plus payant