Lettre n° 1790
Par la grâce de D.ieu,
26 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn, New York,
Aux dirigeants du réseau Ohaleï Yossef Its’hak
Loubavitch en Terre Sainte,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu votre lettre du 12 Mena’hem Av, dans laquelle vous me décrivez la situation des écoles Ohaleï Yossef Its’hak en Terre Sainte. Vous m’interrogez sur les différents endroits où des inscriptions ont été enregistrées et où il y a bon espoir d’ouvrir une école.
En plus de ce que je disais dans ma dernière lettre, je répète qu’il est difficile, lorsque l’on se trouve à une si grande distance, de donner des instructions très précises. Bien plus, votre lettre semble indiquer que des changements restent encore possibles. Je formulerai donc ici une directive générale, s’ajoutant, comme je le précisais, à ce que j’ai dit dans mes lettres précédentes:
A) Il ne faut pas faire trop de bruit autour de cela. Nos Sages font remarquer que l’on a conservé les dernières Tables de la Loi, qui avaient été données de manière discrète. J’ai précisé d’emblée qu’il devait en être ainsi.
Il est dommage que vous ayez, semble-t-il, abusé de la publicité. J’ai reçu, il y a quelques temps, un article paru en Terre Sainte, dans lequel les écoles sont qualifiées de "cinquième réseau"(1). Il s’agit vraisemblablement de dresser les Juifs les uns contre les autre, vous le comprendrez(2).
Il est inutile de se plaindre du passé, mais il faudra rectifier tout cela, à l’avenir.
B) De façon générale, il faut s’efforcer d’ouvrir une école Ohaleï Yossef Its’hak dans les endroits où l’on est sûr d’être légalement reconnu. En effet, les moyens dont nous disposons sont très réduits.
C) Bien évidemment, les écoles Ohaleï Yossef Its’hak qui existaient, l’an passé, doivent être maintenues, dans toute la mesure du possible.
J’ai déjà écrit qu’il ne fallait faire aucune différences entre les anciennes écoles et celles qui sont fondées, cet été. Sans doute, à l’avenir, dépendront-elles toutes, anciennes et nouvelles, d’une direction unifiée. Vous me direz ce qu’il en est au plus vite, car je regrette que vous n’ayez pas répondu à cette question jusqu’à maintenant.
D) Concernant les anciennes dettes d’Ohaleï Yossef Its’hak, j’ai déjà écrit que les dons de monsieur Moché Meyersohn vous sont accordés à la condition qu’au moins une partie de ce montant soit consacré à leur remboursement. A l’avenir, elles seront intégrés à la subvention que reçoit le réseau.
E) Je suis surpris que vous ne disiez rien de l’aide des Peylim, qui ont mis un baraquement(3) à votre disposition. Il est inconcevable que l’on distribue de tels baraquements aux partis politiques et qu’on les refuse à une organisation qui n’est affiliée à aucun parti.
F) J’ai demandé que l’on n’investisse pas dans les baraquements et les constructions. Il ne s’agit là que d’une position de principe. Si vous estimez, à l’unanimité, qu’un certain endroit présente un caractère exceptionnel, je m’en remets à votre appréciation, à condition que vous ayez les moyens de maintenir cette école tant que cela sera nécessaire.
G) Concernant votre visite à monsieur Sorkis, vous concluez en disant qu’il a poliment écouté la lecture de ma lettre. Je ne comprend pas ce que vous voulez dire. Dois-je lui écrire personnellement? Y a-t-il une chance qu’un résultat en découle? Ou bien est-il contraint de ne pas autoriser l’ouverture d’une autre école, à cause de son parti politique ou bien de ceux qui possèdent déjà leurs propres écoles?
H) Vous me demandez si vous devez faire éditer un papier à en tête avec votre nouveau graphisme. Je disais auparavant qu’il convient d’éviter de faire du bruit. Cette initiative n’est donc pas appropriée, à l’heure actuelle. Du reste, vous écrivez vous-même que cela n’est pas prioritaire.
J’espère recevoir de votre part une lettre détaillée, m’annonçant des nouvelles bonnes et concrètes.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,
Notes
(1) S’ajoutant aux quatre réseaux éducatifs officiellement constitués en Erets Israël, un laïque, un socialiste, un religieux sioniste, le Mizra’hi et un religieux non sioniste, l’Agoudat Israël.
(2) D’appeler une réaction de la part des quatre réseaux ayant un caractère d’officialité.
(3) Pour y faire une école.
26 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn, New York,
Aux dirigeants du réseau Ohaleï Yossef Its’hak
Loubavitch en Terre Sainte,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu votre lettre du 12 Mena’hem Av, dans laquelle vous me décrivez la situation des écoles Ohaleï Yossef Its’hak en Terre Sainte. Vous m’interrogez sur les différents endroits où des inscriptions ont été enregistrées et où il y a bon espoir d’ouvrir une école.
En plus de ce que je disais dans ma dernière lettre, je répète qu’il est difficile, lorsque l’on se trouve à une si grande distance, de donner des instructions très précises. Bien plus, votre lettre semble indiquer que des changements restent encore possibles. Je formulerai donc ici une directive générale, s’ajoutant, comme je le précisais, à ce que j’ai dit dans mes lettres précédentes:
A) Il ne faut pas faire trop de bruit autour de cela. Nos Sages font remarquer que l’on a conservé les dernières Tables de la Loi, qui avaient été données de manière discrète. J’ai précisé d’emblée qu’il devait en être ainsi.
Il est dommage que vous ayez, semble-t-il, abusé de la publicité. J’ai reçu, il y a quelques temps, un article paru en Terre Sainte, dans lequel les écoles sont qualifiées de "cinquième réseau"(1). Il s’agit vraisemblablement de dresser les Juifs les uns contre les autre, vous le comprendrez(2).
Il est inutile de se plaindre du passé, mais il faudra rectifier tout cela, à l’avenir.
B) De façon générale, il faut s’efforcer d’ouvrir une école Ohaleï Yossef Its’hak dans les endroits où l’on est sûr d’être légalement reconnu. En effet, les moyens dont nous disposons sont très réduits.
C) Bien évidemment, les écoles Ohaleï Yossef Its’hak qui existaient, l’an passé, doivent être maintenues, dans toute la mesure du possible.
J’ai déjà écrit qu’il ne fallait faire aucune différences entre les anciennes écoles et celles qui sont fondées, cet été. Sans doute, à l’avenir, dépendront-elles toutes, anciennes et nouvelles, d’une direction unifiée. Vous me direz ce qu’il en est au plus vite, car je regrette que vous n’ayez pas répondu à cette question jusqu’à maintenant.
D) Concernant les anciennes dettes d’Ohaleï Yossef Its’hak, j’ai déjà écrit que les dons de monsieur Moché Meyersohn vous sont accordés à la condition qu’au moins une partie de ce montant soit consacré à leur remboursement. A l’avenir, elles seront intégrés à la subvention que reçoit le réseau.
E) Je suis surpris que vous ne disiez rien de l’aide des Peylim, qui ont mis un baraquement(3) à votre disposition. Il est inconcevable que l’on distribue de tels baraquements aux partis politiques et qu’on les refuse à une organisation qui n’est affiliée à aucun parti.
F) J’ai demandé que l’on n’investisse pas dans les baraquements et les constructions. Il ne s’agit là que d’une position de principe. Si vous estimez, à l’unanimité, qu’un certain endroit présente un caractère exceptionnel, je m’en remets à votre appréciation, à condition que vous ayez les moyens de maintenir cette école tant que cela sera nécessaire.
G) Concernant votre visite à monsieur Sorkis, vous concluez en disant qu’il a poliment écouté la lecture de ma lettre. Je ne comprend pas ce que vous voulez dire. Dois-je lui écrire personnellement? Y a-t-il une chance qu’un résultat en découle? Ou bien est-il contraint de ne pas autoriser l’ouverture d’une autre école, à cause de son parti politique ou bien de ceux qui possèdent déjà leurs propres écoles?
H) Vous me demandez si vous devez faire éditer un papier à en tête avec votre nouveau graphisme. Je disais auparavant qu’il convient d’éviter de faire du bruit. Cette initiative n’est donc pas appropriée, à l’heure actuelle. Du reste, vous écrivez vous-même que cela n’est pas prioritaire.
J’espère recevoir de votre part une lettre détaillée, m’annonçant des nouvelles bonnes et concrètes.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,
Notes
(1) S’ajoutant aux quatre réseaux éducatifs officiellement constitués en Erets Israël, un laïque, un socialiste, un religieux sioniste, le Mizra’hi et un religieux non sioniste, l’Agoudat Israël.
(2) D’appeler une réaction de la part des quatre réseaux ayant un caractère d’officialité.
(3) Pour y faire une école.