Lettre n° 1800
Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres, dans lesquelles vous m’annoncez que l’on vous propose de monter, au Kfar(1), une unité de production de Tsitsit faites à la machine. La proposition émane de quelqu’un qui possède les autorisations nécessaires pour exercer cette activité et dispose déjà des machines. Mais, il ne sait pas, et vous ne savez pas non plus, ce qu’il faut faire pour que cette marchandise soit exportée. En effet, votre objectif essentiel est d’envoyer des Tsitsit à l’étranger.
Il vous demande d’apporter votre participation à cette activité, en y investissant une somme non négligeable. De plus, vous ne savez pas comment vous pourrez écouler une production aussi importante à l’étranger. Je me demande donc s’il s’agit d’une bonne proposition. Il y a lieu d’en douter, y compris d’un point de vue commercial.
Par ailleurs, on peut aussi invoquer un motif spirituel. Vous savez que le Rabbi Rachab a permis l’utilisation des Tsitsit faites avec des machines actionnées par des Juifs(2), pendant la première guerre mondiale(3), en 5674(4). Néanmoins, cette permission répondait vraisemblablement aux besoins du moment, lorsque des réfugiés de Pologne et de Lituanie étaient arrivés en Russie. Il est bien clair que ce n’est pas la meilleure façon de procéder.
Les profits qui résulteront d’une telle activité seront réduits. La rumeur, en revanche, rapportera que, même lorsque l’on peut se procurer des Tsitsit faits à la main, le mouvement Loubavitch permet, d’emblée et de façon publique, ceux qui sont fabriqués à la machine, pour le maigre gain qui en résulte.
Une telle entreprise ne se justifie donc pas, ni matériellement, ni spirituellement.
Par ailleurs, j’ai entendu que quelqu’un voudrait monter(5) une fabrique de boîtiers de Tefilin et organiser l’écriture des parchemins. S’il est possible d’obtenir que celle-ci fonctionne de la meilleure manière possible, si l’écriture est celle de l’Admour Hazaken, et l’on peut sûrement trouver, en Erets Israël, des scribes ayant reçu la Tradition d’autres scribes, en la matière, il conviendra, à mon sens, de s’intéresser à cette proposition, à condition, bien entendu, qu’elle ait des bases solides d’un point de vue commercial.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Kfar ‘Habad.
(2) Et non à la main.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1722.
(4) 1914.
(5) A Kfar ‘Habad.
1800
Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres, dans lesquelles vous m’annoncez que l’on vous propose de monter, au Kfar(1), une unité de production de Tsitsit faites à la machine. La proposition émane de quelqu’un qui possède les autorisations nécessaires pour exercer cette activité et dispose déjà des machines. Mais, il ne sait pas, et vous ne savez pas non plus, ce qu’il faut faire pour que cette marchandise soit exportée. En effet, votre objectif essentiel est d’envoyer des Tsitsit à l’étranger.
Il vous demande d’apporter votre participation à cette activité, en y investissant une somme non négligeable. De plus, vous ne savez pas comment vous pourrez écouler une production aussi importante à l’étranger. Je me demande donc s’il s’agit d’une bonne proposition. Il y a lieu d’en douter, y compris d’un point de vue commercial.
Par ailleurs, on peut aussi invoquer un motif spirituel. Vous savez que le Rabbi Rachab a permis l’utilisation des Tsitsit faites avec des machines actionnées par des Juifs(2), pendant la première guerre mondiale(3), en 5674(4). Néanmoins, cette permission répondait vraisemblablement aux besoins du moment, lorsque des réfugiés de Pologne et de Lituanie étaient arrivés en Russie. Il est bien clair que ce n’est pas la meilleure façon de procéder.
Les profits qui résulteront d’une telle activité seront réduits. La rumeur, en revanche, rapportera que, même lorsque l’on peut se procurer des Tsitsit faits à la main, le mouvement Loubavitch permet, d’emblée et de façon publique, ceux qui sont fabriqués à la machine, pour le maigre gain qui en résulte.
Une telle entreprise ne se justifie donc pas, ni matériellement, ni spirituellement.
Par ailleurs, j’ai entendu que quelqu’un voudrait monter(5) une fabrique de boîtiers de Tefilin et organiser l’écriture des parchemins. S’il est possible d’obtenir que celle-ci fonctionne de la meilleure manière possible, si l’écriture est celle de l’Admour Hazaken, et l’on peut sûrement trouver, en Erets Israël, des scribes ayant reçu la Tradition d’autres scribes, en la matière, il conviendra, à mon sens, de s’intéresser à cette proposition, à condition, bien entendu, qu’elle ait des bases solides d’un point de vue commercial.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Kfar ‘Habad.
(2) Et non à la main.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1722.
(4) 1914.
(5) A Kfar ‘Habad.
28 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres, dans lesquelles vous m’annoncez que l’on vous propose de monter, au Kfar(1), une unité de production de Tsitsit faites à la machine. La proposition émane de quelqu’un qui possède les autorisations nécessaires pour exercer cette activité et dispose déjà des machines. Mais, il ne sait pas, et vous ne savez pas non plus, ce qu’il faut faire pour que cette marchandise soit exportée. En effet, votre objectif essentiel est d’envoyer des Tsitsit à l’étranger.
Il vous demande d’apporter votre participation à cette activité, en y investissant une somme non négligeable. De plus, vous ne savez pas comment vous pourrez écouler une production aussi importante à l’étranger. Je me demande donc s’il s’agit d’une bonne proposition. Il y a lieu d’en douter, y compris d’un point de vue commercial.
Par ailleurs, on peut aussi invoquer un motif spirituel. Vous savez que le Rabbi Rachab a permis l’utilisation des Tsitsit faites avec des machines actionnées par des Juifs(2), pendant la première guerre mondiale(3), en 5674(4). Néanmoins, cette permission répondait vraisemblablement aux besoins du moment, lorsque des réfugiés de Pologne et de Lituanie étaient arrivés en Russie. Il est bien clair que ce n’est pas la meilleure façon de procéder.
Les profits qui résulteront d’une telle activité seront réduits. La rumeur, en revanche, rapportera que, même lorsque l’on peut se procurer des Tsitsit faits à la main, le mouvement Loubavitch permet, d’emblée et de façon publique, ceux qui sont fabriqués à la machine, pour le maigre gain qui en résulte.
Une telle entreprise ne se justifie donc pas, ni matériellement, ni spirituellement.
Par ailleurs, j’ai entendu que quelqu’un voudrait monter(5) une fabrique de boîtiers de Tefilin et organiser l’écriture des parchemins. S’il est possible d’obtenir que celle-ci fonctionne de la meilleure manière possible, si l’écriture est celle de l’Admour Hazaken, et l’on peut sûrement trouver, en Erets Israël, des scribes ayant reçu la Tradition d’autres scribes, en la matière, il conviendra, à mon sens, de s’intéresser à cette proposition, à condition, bien entendu, qu’elle ait des bases solides d’un point de vue commercial.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Kfar ‘Habad.
(2) Et non à la main.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1722.
(4) 1914.
(5) A Kfar ‘Habad.
1800
Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres, dans lesquelles vous m’annoncez que l’on vous propose de monter, au Kfar(1), une unité de production de Tsitsit faites à la machine. La proposition émane de quelqu’un qui possède les autorisations nécessaires pour exercer cette activité et dispose déjà des machines. Mais, il ne sait pas, et vous ne savez pas non plus, ce qu’il faut faire pour que cette marchandise soit exportée. En effet, votre objectif essentiel est d’envoyer des Tsitsit à l’étranger.
Il vous demande d’apporter votre participation à cette activité, en y investissant une somme non négligeable. De plus, vous ne savez pas comment vous pourrez écouler une production aussi importante à l’étranger. Je me demande donc s’il s’agit d’une bonne proposition. Il y a lieu d’en douter, y compris d’un point de vue commercial.
Par ailleurs, on peut aussi invoquer un motif spirituel. Vous savez que le Rabbi Rachab a permis l’utilisation des Tsitsit faites avec des machines actionnées par des Juifs(2), pendant la première guerre mondiale(3), en 5674(4). Néanmoins, cette permission répondait vraisemblablement aux besoins du moment, lorsque des réfugiés de Pologne et de Lituanie étaient arrivés en Russie. Il est bien clair que ce n’est pas la meilleure façon de procéder.
Les profits qui résulteront d’une telle activité seront réduits. La rumeur, en revanche, rapportera que, même lorsque l’on peut se procurer des Tsitsit faits à la main, le mouvement Loubavitch permet, d’emblée et de façon publique, ceux qui sont fabriqués à la machine, pour le maigre gain qui en résulte.
Une telle entreprise ne se justifie donc pas, ni matériellement, ni spirituellement.
Par ailleurs, j’ai entendu que quelqu’un voudrait monter(5) une fabrique de boîtiers de Tefilin et organiser l’écriture des parchemins. S’il est possible d’obtenir que celle-ci fonctionne de la meilleure manière possible, si l’écriture est celle de l’Admour Hazaken, et l’on peut sûrement trouver, en Erets Israël, des scribes ayant reçu la Tradition d’autres scribes, en la matière, il conviendra, à mon sens, de s’intéresser à cette proposition, à condition, bien entendu, qu’elle ait des bases solides d’un point de vue commercial.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Kfar ‘Habad.
(2) Et non à la main.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1722.
(4) 1914.
(5) A Kfar ‘Habad.