Lettre n° 1801

Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5712,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Simon(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 12 Mena’hem Av. D.ieu merci, votre état de santé s’est amélioré. Vous continuerez sans doute à m’annoncer de bonnes nouvelles, vous me direz que vous allez de mieux en mieux, puis que vous avez complètement recouvré la santé et que vous pouvez poursuivre votre mission sacrée, en renforçant la Yechiva. Le Zohar, tome 3, page 53b, commente le verset "Elle est un arbre de vie et ceux qui la soutiennent sont heureux". Il explique: "Ne lis pas Meouchar, heureux, mais Merocho, à Sa tête(2)". Tout cela est expliqué dans le discours ‘hassidique intitulé "l’arbre de vie", qui fut prononcé en 5699(3).

Vous continuerez également à rapprocher les cœurs des Juifs de notre Père Qui se trouve dans les cieux en les conduisant vers la Torah, la prière et les bonnes actions. Bien évidemment, celui qui adopte une telle activité en reçoit la récompense, par la satisfaction de ses propres besoins, matériels et spirituels, de même que ceux des membres de sa famille.

Je vous remercie de ce que vous avez fait pour madame..., qui est Agouna(4). Vous poursuivez sûrement vos efforts, dans la mesure du possible et vous encouragez à le faire ceux qui se trouvent sur place. Je vous remercie pour la bonne nouvelle que vous pourrez m’annoncer, dans ce domaine et aussi pour les rencontres que vous avez eues, en Hollande, avec des personnes qui tiendront sans doute parole, comme vous le dites dans votre lettre.

On vous a adressé, par ailleurs, un extrait des propos tenus durant le Chabbat au cours duquel on a béni le mois d’Elloul. Vous le diffuserez sûrement, de la manière qui convient.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,

Notes

(1) Le Rav S. Jacobson. Voir, à son propos, la lettre n°1324.
(2) Celui qui soutient la Torah se trouve "à la tête" de D.ieu.
(3) 1939, par le précédent Rabbi.
(4) Dont le mari a disparu sans lui donner un acte de divorce et qui ne peut donc pas se remarier.