Lettre n° 1823
Par la grâce de D.ieu,
7 Elloul 5712,
Brooklyn, New York,
Aux membres et aux responsables de la synagogue
Kahal ‘Hassidim, à Manchester,
auxquels D.ieu accordera longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai obtenu, il y a quelques jours, une copie de votre lettre. J’ai eu le plaisir de constater que vous appréciez à leur juste valeur l’œuvre et les réalisations du grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Chmouel Rein, Cho’het de votre communauté(1).
Vous considérez donc son travail avec intérêt et profondeur. Pour rester en contact avec cet endroit, vous avez émis le souhait qu’il vienne ici, en tant que représentant de votre communauté.
J’espère que vos bons sentiments continueront à se développer, comme tout ce qui est vivant, qu’ils se manifesteront, dans tous les domaines, chez les membres de la communauté et dans leur foyer. Car, notre Torah et notre foi ne limitent pas leur application à une partie de la journée, occultant le Judaïsme pendant le reste du temps. La Torah de vie, donnée par le D.ieu de vie, régit l’ensemble de la vie, depuis son premier instant, jusqu’au dernier, après cent vingt bonnes années.
Car, on n’est pas Juif uniquement à la synagogue, pendant le temps de la prière ou de l’étude, mais aussi à la maison, dans la rue, au travail. Et, nous disons, deux fois par jour(2), "lorsque tu es installé dans ta maison, lorsque tu marches dans le chemin".
Vous proposez que le Rav Rein vienne ici. Selon ce que vous me dites de son état de santé, je suppose que la fatigue du voyage et le changement d’habitude, d’alimentation et de mode de vie représenteront pour lui un grand effort, de même que le déplacement, même s’il est effectué joyeusement. Sans doute lui avez vous déjà transmis ma lettre, qui est rédigée dans l’esprit de ce qui vient d’être dit.
Je voudrais vous remercier pour la bonne idée d’envoyer ici quelqu’un qui vous représente, en particulier parce que vous êtes une communauté portant fièrement le nom de Kahal ‘Hassidim(3). D.ieu permet qu’une bonne pensée se réalise, mais l’Admour Hazaken explique, au chapitre 16 du Tanya, qu’une action concrète est nécessaire, pour cela(4).
Les conséquences positives qui auraient dû résulter d’une telle visite se révéleront donc dans vos actions, même si votre projet n’a pas pu se réaliser.
Je conclus en émettant le souhait que tous ceux qui appartiennent à votre communauté et les membres de leur famille soient inscrits et scellés pour une bonne année, au cours de laquelle chacun obtiendra la satisfaction de ses besoins, matériels et spirituels.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, sur le contenu de cette lettre et à propos du Rav Rein, la lettre n°1752.
(2) Dans le Chema Israël.
(3) La communauté des ‘Hassidim.
(4) La pensée seule ne suffit pas.
7 Elloul 5712,
Brooklyn, New York,
Aux membres et aux responsables de la synagogue
Kahal ‘Hassidim, à Manchester,
auxquels D.ieu accordera longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai obtenu, il y a quelques jours, une copie de votre lettre. J’ai eu le plaisir de constater que vous appréciez à leur juste valeur l’œuvre et les réalisations du grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Chmouel Rein, Cho’het de votre communauté(1).
Vous considérez donc son travail avec intérêt et profondeur. Pour rester en contact avec cet endroit, vous avez émis le souhait qu’il vienne ici, en tant que représentant de votre communauté.
J’espère que vos bons sentiments continueront à se développer, comme tout ce qui est vivant, qu’ils se manifesteront, dans tous les domaines, chez les membres de la communauté et dans leur foyer. Car, notre Torah et notre foi ne limitent pas leur application à une partie de la journée, occultant le Judaïsme pendant le reste du temps. La Torah de vie, donnée par le D.ieu de vie, régit l’ensemble de la vie, depuis son premier instant, jusqu’au dernier, après cent vingt bonnes années.
Car, on n’est pas Juif uniquement à la synagogue, pendant le temps de la prière ou de l’étude, mais aussi à la maison, dans la rue, au travail. Et, nous disons, deux fois par jour(2), "lorsque tu es installé dans ta maison, lorsque tu marches dans le chemin".
Vous proposez que le Rav Rein vienne ici. Selon ce que vous me dites de son état de santé, je suppose que la fatigue du voyage et le changement d’habitude, d’alimentation et de mode de vie représenteront pour lui un grand effort, de même que le déplacement, même s’il est effectué joyeusement. Sans doute lui avez vous déjà transmis ma lettre, qui est rédigée dans l’esprit de ce qui vient d’être dit.
Je voudrais vous remercier pour la bonne idée d’envoyer ici quelqu’un qui vous représente, en particulier parce que vous êtes une communauté portant fièrement le nom de Kahal ‘Hassidim(3). D.ieu permet qu’une bonne pensée se réalise, mais l’Admour Hazaken explique, au chapitre 16 du Tanya, qu’une action concrète est nécessaire, pour cela(4).
Les conséquences positives qui auraient dû résulter d’une telle visite se révéleront donc dans vos actions, même si votre projet n’a pas pu se réaliser.
Je conclus en émettant le souhait que tous ceux qui appartiennent à votre communauté et les membres de leur famille soient inscrits et scellés pour une bonne année, au cours de laquelle chacun obtiendra la satisfaction de ses besoins, matériels et spirituels.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, sur le contenu de cette lettre et à propos du Rav Rein, la lettre n°1752.
(2) Dans le Chema Israël.
(3) La communauté des ‘Hassidim.
(4) La pensée seule ne suffit pas.