Lettre n° 1848
Par la grâce de D.ieu,
18 Elloul 5712,
Brooklyn, New York,
A nos frères et sœurs, les fils et filles d’Israël,
partout où ils se trouvent,
que D.ieu leur accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, de manière positive et en apportant une bénédiction, je m’adresse à nos frères et sœurs, les fils et filles d’Israël, là où ils se trouvent, pour leur souhaiter d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année.
En cette année de la Chemitta(1) et en parvenant à l’issue de celle-ci, nous nous souvenons de la Mitsva qui est un puissant fondement et un grand principe de notre foi(2), celle du Hakhel, faisant obligation à tout le peuple, hommes, femmes et enfants, de se réunir en un lieu saint, qui sera restauré et rebâti, très bientôt et de nos jours, Amen. Là, tous écoutaient des passages décrivant la nécessité de se soumettre à la Royauté divine et au joug des Mitsvot et de contracter les alliances relatives à la Torah. On annonçait publiquement la nécessité de prélever la dîme(3).
Certes, il nous est commandé, à tout moment, d’éduquer les enfants pour qu’ils suivent la voie de D.ieu. Mais, à l’issue de l’année chabbatique, cette obligation est encore plus clairement soulignée. Son importance est beaucoup plus fortement établie, ainsi qu’il est dit: "et vos enfants entendront et apprendront à craindre l’Eternel".
Pendant les jours redoutables et ceux de la fête de Soukkot, lorsque se déroulait le Hakhel, chaque Rav, chaque dirigeant(4), chaque responsable communautaire, quiconque peut exercer une influence en soulignera sûrement l’importance.
Les paroles qu’il prononcera émaneront de son cœur, du cœur en éveil que possède chaque Juif et chaque Juive(5). C’est ainsi qu’elles seront perçues par le cœur de ceux qui les écoutent.
Chacun conduira les membres de sa communauté et son entourage vers la Torah et la crainte de D.ieu, avec encore plus de détermination. On s’emploiera, en particulier, à renforcer et à développer les écoles délivrant une bonne éducation, permettant d’étudier la Torah en se pénétrant de crainte de D.ieu. On réunira les enfants et on les inscrira dans ces écoles et ils seront "le fruit des plantations de D.ieu, l’œuvre de Ses mains dont Il est fier".
J’ai bon espoir que cette prise de conscience et cette révélation se prolongeront, tout au long de l’année.
Que D.ieu nous accorde donc, de ce fait, la délivrance complète, par notre juste Machia’h. Alors, nous accomplirons la Mitsva du Hakhel dans le Sanctuaire de notre splendeur, très bientôt et de nos jours, Amen, qu’il en soit ainsi.
En vous souhaitant et en me souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement,
Mena’hem Mendel ben ‘Hanna Schneerson,
Notes
(1) Celle de 5712.
(2) Le Rabbi note, en bas de page: "’Hinou’h, fin de la Mitsva de l’alliance".
(3) Le Rabbi note, en bas de page: "Commentaire de Rachi sur le traité Sotta 41a; Rambam, lois de ‘Haguiga, début du troisième chapitre: ‘Ce sont des passages qui encouragent à l’accomplissement des Mitsvot et raffermissent la foi véritable’".
(4) Le Rabbi note, en bas de page: "Selon certains avis, en l’absence d’un roi, c’est le plus grand Sage de la génération qui doit lire la Paracha du Hakhel. Et les Azharot de Rabbi Saadya Gaon, au discours Lo Tissa, expliquent: ‘Un maître empressé lira le livre, au moment de la Chemitta’. Voir le Min’hat ‘Hinou’h, à la même référence, le commentaire du Rav Perla sur le Séfer Hamitsvot de Rabbi Saadya Gaon, Injonction 16 et chapitre 10. Ce point ne sera pas développé ici".
(5) Le Rabbi note, en bas de page: "En effet, les femmes ne sont pas astreintes à la Mitsva du Hakhel".
18 Elloul 5712,
Brooklyn, New York,
A nos frères et sœurs, les fils et filles d’Israël,
partout où ils se trouvent,
que D.ieu leur accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, de manière positive et en apportant une bénédiction, je m’adresse à nos frères et sœurs, les fils et filles d’Israël, là où ils se trouvent, pour leur souhaiter d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année.
En cette année de la Chemitta(1) et en parvenant à l’issue de celle-ci, nous nous souvenons de la Mitsva qui est un puissant fondement et un grand principe de notre foi(2), celle du Hakhel, faisant obligation à tout le peuple, hommes, femmes et enfants, de se réunir en un lieu saint, qui sera restauré et rebâti, très bientôt et de nos jours, Amen. Là, tous écoutaient des passages décrivant la nécessité de se soumettre à la Royauté divine et au joug des Mitsvot et de contracter les alliances relatives à la Torah. On annonçait publiquement la nécessité de prélever la dîme(3).
Certes, il nous est commandé, à tout moment, d’éduquer les enfants pour qu’ils suivent la voie de D.ieu. Mais, à l’issue de l’année chabbatique, cette obligation est encore plus clairement soulignée. Son importance est beaucoup plus fortement établie, ainsi qu’il est dit: "et vos enfants entendront et apprendront à craindre l’Eternel".
Pendant les jours redoutables et ceux de la fête de Soukkot, lorsque se déroulait le Hakhel, chaque Rav, chaque dirigeant(4), chaque responsable communautaire, quiconque peut exercer une influence en soulignera sûrement l’importance.
Les paroles qu’il prononcera émaneront de son cœur, du cœur en éveil que possède chaque Juif et chaque Juive(5). C’est ainsi qu’elles seront perçues par le cœur de ceux qui les écoutent.
Chacun conduira les membres de sa communauté et son entourage vers la Torah et la crainte de D.ieu, avec encore plus de détermination. On s’emploiera, en particulier, à renforcer et à développer les écoles délivrant une bonne éducation, permettant d’étudier la Torah en se pénétrant de crainte de D.ieu. On réunira les enfants et on les inscrira dans ces écoles et ils seront "le fruit des plantations de D.ieu, l’œuvre de Ses mains dont Il est fier".
J’ai bon espoir que cette prise de conscience et cette révélation se prolongeront, tout au long de l’année.
Que D.ieu nous accorde donc, de ce fait, la délivrance complète, par notre juste Machia’h. Alors, nous accomplirons la Mitsva du Hakhel dans le Sanctuaire de notre splendeur, très bientôt et de nos jours, Amen, qu’il en soit ainsi.
En vous souhaitant et en me souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement,
Mena’hem Mendel ben ‘Hanna Schneerson,
Notes
(1) Celle de 5712.
(2) Le Rabbi note, en bas de page: "’Hinou’h, fin de la Mitsva de l’alliance".
(3) Le Rabbi note, en bas de page: "Commentaire de Rachi sur le traité Sotta 41a; Rambam, lois de ‘Haguiga, début du troisième chapitre: ‘Ce sont des passages qui encouragent à l’accomplissement des Mitsvot et raffermissent la foi véritable’".
(4) Le Rabbi note, en bas de page: "Selon certains avis, en l’absence d’un roi, c’est le plus grand Sage de la génération qui doit lire la Paracha du Hakhel. Et les Azharot de Rabbi Saadya Gaon, au discours Lo Tissa, expliquent: ‘Un maître empressé lira le livre, au moment de la Chemitta’. Voir le Min’hat ‘Hinou’h, à la même référence, le commentaire du Rav Perla sur le Séfer Hamitsvot de Rabbi Saadya Gaon, Injonction 16 et chapitre 10. Ce point ne sera pas développé ici".
(5) Le Rabbi note, en bas de page: "En effet, les femmes ne sont pas astreintes à la Mitsva du Hakhel".