Lettre n° 1867
Par la grâce de D.ieu,
7 Tichri 5713,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Je ne vous ai pas donné de précisions sur le contenu de la bénédiction qui était accordée. Je l’ai fait, tout d’abord, parce qu’un homme est tenu de s’exprimer selon les termes de son maître(1). De plus, vous pouviez la comprendre simplement en vous basant sur la partie révélée de la Torah.
Vous savez, en effet, ce que disent le Toureï Zahav et le Maguen Avraham, cités par l’Admour Hazaken, dans son Choul’han Arou’h, chapitre 582, paragraphe 7. En cette période de l’année, il faut être prudent et circonspect, en toutes les paroles que l’on prononce(2).
Si, comme vous l’envisagez, j’avais mentionné une idée particulière, même un point unique, dans ma lettre, en plus de la bénédiction générale, on aurait cherché à établir un lien entre cette idée et le contexte général, d’autant qu’ils auraient été énoncés l’un près de l’autre(3).
Nos Sages considèrent, lorsqu’une règle est énoncée en même temps qu’un détail d’application, que cette règle concerne uniquement ce qui est comparable à ce détail. Si le détail est introduit avant la règle, il faudra, selon certains, envisager une application plus restrictive, puis plus large, de sorte qu’il en résultera bien une limitation.
On définit également la règle, suivie d’un détail d’application, puis d’une autre règle, ou encore le détail, précédant la règle, puis un autre détail. On doit, en pareil cas, retenir tout ce qui est comparable au détail d’application. Vous consulterez, à ce sujet, le traité Nazir 35b.
En définitive, toutes ces manières de s’exprimer ont pour effet de réduire le contenu de la bénédiction. A l’opposé, quand celle-ci conserve une formulation générale, elle ne reçoit pas de détails d’application et ne subit donc aucune restriction.
Comme je l’ai dit, je suis surpris que vous me soupçonniez de ce qui n’a pas lieu d’être.
Je conclus en vous souhaitant d’être définitivement inscrit pour une bonne année. Que D.ieu vous permette de faire usage de l’influence que vous exercez sur vos élèves et sur différents cercles de votre communauté, pour leur insuffler la crainte de D.ieu, telle que la définit la ‘Hassidout, expression des “ Paroles du D.ieu de vie ”.
Notes
(1) Le Rabbi accordait donc la bénédiction à laquelle cette lettre fait référence dans les mêmes termes que son beau-père, le précédent Rabbi.
(2) On doit, en conséquence, également être prudent en ce que l’on écrit.
(3) Voir les lettres n°1868 et 1919.
7 Tichri 5713,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Je ne vous ai pas donné de précisions sur le contenu de la bénédiction qui était accordée. Je l’ai fait, tout d’abord, parce qu’un homme est tenu de s’exprimer selon les termes de son maître(1). De plus, vous pouviez la comprendre simplement en vous basant sur la partie révélée de la Torah.
Vous savez, en effet, ce que disent le Toureï Zahav et le Maguen Avraham, cités par l’Admour Hazaken, dans son Choul’han Arou’h, chapitre 582, paragraphe 7. En cette période de l’année, il faut être prudent et circonspect, en toutes les paroles que l’on prononce(2).
Si, comme vous l’envisagez, j’avais mentionné une idée particulière, même un point unique, dans ma lettre, en plus de la bénédiction générale, on aurait cherché à établir un lien entre cette idée et le contexte général, d’autant qu’ils auraient été énoncés l’un près de l’autre(3).
Nos Sages considèrent, lorsqu’une règle est énoncée en même temps qu’un détail d’application, que cette règle concerne uniquement ce qui est comparable à ce détail. Si le détail est introduit avant la règle, il faudra, selon certains, envisager une application plus restrictive, puis plus large, de sorte qu’il en résultera bien une limitation.
On définit également la règle, suivie d’un détail d’application, puis d’une autre règle, ou encore le détail, précédant la règle, puis un autre détail. On doit, en pareil cas, retenir tout ce qui est comparable au détail d’application. Vous consulterez, à ce sujet, le traité Nazir 35b.
En définitive, toutes ces manières de s’exprimer ont pour effet de réduire le contenu de la bénédiction. A l’opposé, quand celle-ci conserve une formulation générale, elle ne reçoit pas de détails d’application et ne subit donc aucune restriction.
Comme je l’ai dit, je suis surpris que vous me soupçonniez de ce qui n’a pas lieu d’être.
Je conclus en vous souhaitant d’être définitivement inscrit pour une bonne année. Que D.ieu vous permette de faire usage de l’influence que vous exercez sur vos élèves et sur différents cercles de votre communauté, pour leur insuffler la crainte de D.ieu, telle que la définit la ‘Hassidout, expression des “ Paroles du D.ieu de vie ”.
Notes
(1) Le Rabbi accordait donc la bénédiction à laquelle cette lettre fait référence dans les mêmes termes que son beau-père, le précédent Rabbi.
(2) On doit, en conséquence, également être prudent en ce que l’on écrit.
(3) Voir les lettres n°1868 et 1919.