Lettre n° 1891

Par la grâce de D.ieu,
8 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre dans laquelle vous me dites que vous avez passé, à différentes reprises, l’examen du permis de conduire, sans être parvenu à l’obtenir. Le verset nous dit que toute chose vient en son temps. Le moment venu, vous réussirez sûrement cet examen, après vous y être préparé comme il convient.

Vous savez sans doute que les dimensions matérielle et spirituelle sont liées, en particulier pour un Juif. Vous devez donc redoubler d’ardeur dans la conduite de votre propre “ char ”(1), des deux cent quarante huit membres et des trois cent soixante cinq nerfs du corps physique, le “ char ” de l’esprit, lequel est lui-même le “ char ” de l’âme divine(2).

Bien évidemment, le “ char ”, employé en ce sens, ne doit pas être pris au sens littéral. La ‘Hassidout explique les qualités et les limites d’un char, qui n’est qu’un élément accessoire, devant être dirigé par celui qui assume le rôle essentiel, en l’occurrence l’âme.

Sans doute maintenez-vous fortement les trois études qui concernent chacun et qui ont été instaurées par mon beau-père, le Rabbi. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. De même, vous prenez également part aux études publiques. D.ieu vous accordera la réussite.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le corps, qui est ici comparé à une automobile.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°162 et 234.