Lettre n° 1892
Par la grâce de D.ieu,
8 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Depuis un certain temps, je m’interroge, me demandant si je dois vous écrire pour vous dire ce qui suit. Néanmoins, je suis parvenu à la conclusion que je n’ai pas le choix et je dois donc vous adresser ce courrier. Il est indispensable que votre fille porte une perruque(1). Je comprends que cela soulève plusieurs problèmes et je n’en dirai pas plus. Pour autant, je ne vois pas d’autre alternative.
Une telle pratique est déjà devenue courante, aux Etats Unis et dans d’autres pays. La jeune génération adopte des usages et de meilleures façons de respecter la Hala’ha que les parents n’observent pas encore. Bien plus, en l’occurrence, il ne s’agit nullement d’une manière de mieux respecter la Hala’ha ou d’une coutume, mais de bien plus que cela.
Pour des raisons bien évidentes, je ne souhaite pas en dire plus. Bien que ma présente lettre soit en Hébreu, vous pourrez sans doute la comprendre, puis l’expliquer à votre fille et à votre épouse. J’attends d’obtenir de votre part une bonne nouvelle, la confirmation que vous avez perçu le message. Si c’est le cas, celui-ci sera assurément suivi d’effet, de la meilleure manière. La sanctification du Nom de D.ieu qui en résultera sera d’autant plus forte, surtout si l’on considère votre entourage, qui vous observe attentivement et marque son opposition. Et, “ d’une formulation positive...(2) ”.
Je vous présente mes excuses, si, toutefois, il est nécessaire de le faire, en pareil cas. J’espère que vous m’annoncerez, au plus vite, que tout est rentré dans l’ordre, de manière positive et sans difficulté. Et, ceci sera un autre canal, un autre réceptacle véhiculant les bénédictions de D.ieu pour le jeune couple et lui permettant de les intégrer en tous leurs besoins, matériels et spirituels.
Je vous joins une copie de ma lettre adressée à l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad(3), dont vous constituerez sûrement un groupement dans votre ville. Le rapport de cette lettre avec ce qui fait l’objet de notre propos est le suivant. Parfois, il peut sembler que l’on ne soit pas à la hauteur d’une pratique que l’on doit adopter. Il faut donc tirer une leçon de la création du monde qui, dans un premier temps, ne fut que néant, désolation et obscurité.
Or, c’est alors que la lumière fit son apparition, une lumière si élevée que le monde n’est pas encore apte à en faire usage, même après sa transformation. C’est pour cela qu’elle a été conservée pour le monde futur, qu’elle est réservée aux Justes et perceptible par la Torah. Et, c’est précisément de cette façon que la création put se poursuivre, méthodiquement. Ainsi, apparurent les végétaux, les animaux et les minéraux.
Je répète encore une fois que mon but n’est pas de développer un commentaire. Ce qui vient d’être dit doit être suivi d’effet. Votre fille doit porter une perruque et le mariage sera en un moment bon et fructueux.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles et en vous adressant ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce propos, les lettres n°1552 et 2112.
(2) “ On peut déduire une formulation négative ”. En l’occurrence, on peut comprendre la conséquence grave qu’aura le fait de ne pas adopter cette pratique
(3) Il s’agit de la lettre n°1877. Voir également la lettre n°1893.
8 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Depuis un certain temps, je m’interroge, me demandant si je dois vous écrire pour vous dire ce qui suit. Néanmoins, je suis parvenu à la conclusion que je n’ai pas le choix et je dois donc vous adresser ce courrier. Il est indispensable que votre fille porte une perruque(1). Je comprends que cela soulève plusieurs problèmes et je n’en dirai pas plus. Pour autant, je ne vois pas d’autre alternative.
Une telle pratique est déjà devenue courante, aux Etats Unis et dans d’autres pays. La jeune génération adopte des usages et de meilleures façons de respecter la Hala’ha que les parents n’observent pas encore. Bien plus, en l’occurrence, il ne s’agit nullement d’une manière de mieux respecter la Hala’ha ou d’une coutume, mais de bien plus que cela.
Pour des raisons bien évidentes, je ne souhaite pas en dire plus. Bien que ma présente lettre soit en Hébreu, vous pourrez sans doute la comprendre, puis l’expliquer à votre fille et à votre épouse. J’attends d’obtenir de votre part une bonne nouvelle, la confirmation que vous avez perçu le message. Si c’est le cas, celui-ci sera assurément suivi d’effet, de la meilleure manière. La sanctification du Nom de D.ieu qui en résultera sera d’autant plus forte, surtout si l’on considère votre entourage, qui vous observe attentivement et marque son opposition. Et, “ d’une formulation positive...(2) ”.
Je vous présente mes excuses, si, toutefois, il est nécessaire de le faire, en pareil cas. J’espère que vous m’annoncerez, au plus vite, que tout est rentré dans l’ordre, de manière positive et sans difficulté. Et, ceci sera un autre canal, un autre réceptacle véhiculant les bénédictions de D.ieu pour le jeune couple et lui permettant de les intégrer en tous leurs besoins, matériels et spirituels.
Je vous joins une copie de ma lettre adressée à l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad(3), dont vous constituerez sûrement un groupement dans votre ville. Le rapport de cette lettre avec ce qui fait l’objet de notre propos est le suivant. Parfois, il peut sembler que l’on ne soit pas à la hauteur d’une pratique que l’on doit adopter. Il faut donc tirer une leçon de la création du monde qui, dans un premier temps, ne fut que néant, désolation et obscurité.
Or, c’est alors que la lumière fit son apparition, une lumière si élevée que le monde n’est pas encore apte à en faire usage, même après sa transformation. C’est pour cela qu’elle a été conservée pour le monde futur, qu’elle est réservée aux Justes et perceptible par la Torah. Et, c’est précisément de cette façon que la création put se poursuivre, méthodiquement. Ainsi, apparurent les végétaux, les animaux et les minéraux.
Je répète encore une fois que mon but n’est pas de développer un commentaire. Ce qui vient d’être dit doit être suivi d’effet. Votre fille doit porter une perruque et le mariage sera en un moment bon et fructueux.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles et en vous adressant ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce propos, les lettres n°1552 et 2112.
(2) “ On peut déduire une formulation négative ”. En l’occurrence, on peut comprendre la conséquence grave qu’aura le fait de ne pas adopter cette pratique
(3) Il s’agit de la lettre n°1877. Voir également la lettre n°1893.