Lettre n° 1893
Par la grâce de D.ieu,
8 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Efraïm Eliézer Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Pour faire suite à la discussion que nous avons eue lorsque vous étiez ici, je suis un peu surpris de ne plus avoir obtenu de vos nouvelles, depuis lors. Ce retard doit, à n’en pas douter, être interprété de manière positive.
Je vous joins une copie de ma lettre(2) qui est adressée à l’association des femmes et des jeunes filles ‘Habad, mais n’en concerne pas moins le service de D.ieu de tous. Chacun peut constater que certaines situations, lorsqu’elles se présentent, sont ou semblent être néant, désolation et obscurité. Néanmoins, si l’on prend la ferme résolution qu’il doit en être ainsi, on ne peut pas se contenter de rechercher un avancement progressif, mais, bien au contraire, il faut dire: “ Que la lumière soit ”, une lumière si forte que le monde ne peut pas encore en faire usage, après sa transformation et, a fortiori, quand il est encore vide, désolation et obscurité.
Une entrée en matière doit donc être totalement disproportionnée par rapport à la suite du processus. Bien plus, cette lumière, par la suite, devra être conservée pour le monde futur, réservée aux Justes et perceptible par la Torah. Néanmoins, c’est uniquement après tout cela que peut commencer l’avancement méthodique, les végétaux, puis les animaux et enfin les humains, perfection de la création. Vous comprendrez sûrement ce que je veux dire.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son propos, les lettres n°1829, 1940, 2040, 2073 et 2118.
(2) Il s’agit de la lettre n°1877. Voir également la lettre précédente.
8 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Efraïm Eliézer Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Pour faire suite à la discussion que nous avons eue lorsque vous étiez ici, je suis un peu surpris de ne plus avoir obtenu de vos nouvelles, depuis lors. Ce retard doit, à n’en pas douter, être interprété de manière positive.
Je vous joins une copie de ma lettre(2) qui est adressée à l’association des femmes et des jeunes filles ‘Habad, mais n’en concerne pas moins le service de D.ieu de tous. Chacun peut constater que certaines situations, lorsqu’elles se présentent, sont ou semblent être néant, désolation et obscurité. Néanmoins, si l’on prend la ferme résolution qu’il doit en être ainsi, on ne peut pas se contenter de rechercher un avancement progressif, mais, bien au contraire, il faut dire: “ Que la lumière soit ”, une lumière si forte que le monde ne peut pas encore en faire usage, après sa transformation et, a fortiori, quand il est encore vide, désolation et obscurité.
Une entrée en matière doit donc être totalement disproportionnée par rapport à la suite du processus. Bien plus, cette lumière, par la suite, devra être conservée pour le monde futur, réservée aux Justes et perceptible par la Torah. Néanmoins, c’est uniquement après tout cela que peut commencer l’avancement méthodique, les végétaux, puis les animaux et enfin les humains, perfection de la création. Vous comprendrez sûrement ce que je veux dire.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son propos, les lettres n°1829, 1940, 2040, 2073 et 2118.
(2) Il s’agit de la lettre n°1877. Voir également la lettre précédente.