Lettre n° 1903
Par la grâce de D.ieu,
16 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous me décrivez votre activité en faveur de l’éducation judicieuse, rapprochant le cœur des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux.
A) Vous m’écrivez que vous n’êtes pas pleinement satisfait, car vous n’avez pu faire preuve de l’autorité nécessaire. Je vous ai déjà dit que vous deviez mettre votre amertume de côté, car celle-ci est sans fondement. Quant à votre manque de réussite, on peut sûrement l’expliquer en fonction de l’affirmation de nos Sages, au traité Meguila 6b, selon laquelle : “ si quelqu’un te dit qu’il n’a pas fait d’effort et a, néanmoins, connu la réussite, ne le crois pas ”. Mais, encore avant cela, ils disent aussi : “ si quelqu’un te dit qu’il a fait des efforts, mais n’a pas connu la réussite, ne le crois pas ”. Tout dépend donc de vous.
B) Vous dites que vous n’êtes pas satisfait et cela est un bon signe. L’insatisfaction permet de révéler des forces cachées, lorsque celles dont on dispose à l’évidence ne suffisent pas. A l’opposé, la satisfaction est, généralement, à l’origine de l’orgueil et du manque d’effort, en tout cas celui qui est consenti avec l’ardeur nécessaire, ce qui va à l’inverse du but recherché. Il convient, en effet, que l’homme introduise son propre effort. Il est sans doute inutile d’en dire plus.
Avec ma bénédiction de réussite dans vos préoccupations publiques et personnelles,
Et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
16 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous me décrivez votre activité en faveur de l’éducation judicieuse, rapprochant le cœur des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux.
A) Vous m’écrivez que vous n’êtes pas pleinement satisfait, car vous n’avez pu faire preuve de l’autorité nécessaire. Je vous ai déjà dit que vous deviez mettre votre amertume de côté, car celle-ci est sans fondement. Quant à votre manque de réussite, on peut sûrement l’expliquer en fonction de l’affirmation de nos Sages, au traité Meguila 6b, selon laquelle : “ si quelqu’un te dit qu’il n’a pas fait d’effort et a, néanmoins, connu la réussite, ne le crois pas ”. Mais, encore avant cela, ils disent aussi : “ si quelqu’un te dit qu’il a fait des efforts, mais n’a pas connu la réussite, ne le crois pas ”. Tout dépend donc de vous.
B) Vous dites que vous n’êtes pas satisfait et cela est un bon signe. L’insatisfaction permet de révéler des forces cachées, lorsque celles dont on dispose à l’évidence ne suffisent pas. A l’opposé, la satisfaction est, généralement, à l’origine de l’orgueil et du manque d’effort, en tout cas celui qui est consenti avec l’ardeur nécessaire, ce qui va à l’inverse du but recherché. Il convient, en effet, que l’homme introduise son propre effort. Il est sans doute inutile d’en dire plus.
Avec ma bénédiction de réussite dans vos préoccupations publiques et personnelles,
Et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,